Laurent Gbagbo à Alain Foko, c'est un "coup d'état civil" © Crédit photo DR
À quelques jours de l'élection présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire, l'ancien président Laurent Gbagbo, 80 ans, a vivement dénoncé le processus électoral lors d'une interview diffusée mercredi.
"Ce qui va se faire le 25 octobre, ce n'est pas une élection. C'est un coup d'État civil. C'est un braquage électoral", a déclaré M. Gbagbo, dont la candidature a été invalidée pour condamnation dans l'affaire du "braquage de la BCEAO ".
L'ancien chef d'État conteste cette décision, affirmant que "la BCEAO, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest n'a jamais déposé plainte" et que d'autres condamnés dans la même affaire ont été déclarés éligibles. Il dénonce l'écartement des "candidats qui peuvent gagner les élections", citant également Tidjane Thiam.
Interrogé sur ses consignes de vote, M. Gbagbo est catégorique : "Laurent Gbagbo n'appelle à voter pour aucun des candidats". Il a même exclu Don Melo, membre de son parti PPA-CI qui s'est porté candidat sans l'aval de la formation politique.
Concernant le président sortant Alassane Ouattara, 84 ans, qui brigue un quatrième mandat controversé, M. Gbagbo rejette l'argument sécuritaire invoqué : "Cessez d'être nègre, parce que c'est pour ça qu'on se moque de nous".
L'ancien président, qui a passé dix ans à La Haye avant son retour en Côte d'Ivoire, affirme qu'il ne sera "plus candidat" à une élection présidentielle mais qu'il n'y a "pas de retraite en politique".
Le scrutin présidentiel est prévu le samedi 26 octobre 2025 en Côte d'Ivoire.
"Ce qui va se faire le 25 octobre, ce n'est pas une élection. C'est un coup d'État civil. C'est un braquage électoral", a déclaré M. Gbagbo, dont la candidature a été invalidée pour condamnation dans l'affaire du "braquage de la BCEAO ".
L'ancien chef d'État conteste cette décision, affirmant que "la BCEAO, la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest n'a jamais déposé plainte" et que d'autres condamnés dans la même affaire ont été déclarés éligibles. Il dénonce l'écartement des "candidats qui peuvent gagner les élections", citant également Tidjane Thiam.
Interrogé sur ses consignes de vote, M. Gbagbo est catégorique : "Laurent Gbagbo n'appelle à voter pour aucun des candidats". Il a même exclu Don Melo, membre de son parti PPA-CI qui s'est porté candidat sans l'aval de la formation politique.
Concernant le président sortant Alassane Ouattara, 84 ans, qui brigue un quatrième mandat controversé, M. Gbagbo rejette l'argument sécuritaire invoqué : "Cessez d'être nègre, parce que c'est pour ça qu'on se moque de nous".
L'ancien président, qui a passé dix ans à La Haye avant son retour en Côte d'Ivoire, affirme qu'il ne sera "plus candidat" à une élection présidentielle mais qu'il n'y a "pas de retraite en politique".
Le scrutin présidentiel est prévu le samedi 26 octobre 2025 en Côte d'Ivoire.
