Konan Paul Kacou ne verra pas l'élection présidentielle du 25 octobre. Cet homme de 46 ans a trouvé la mort mardi 21 octobre 2025 à Yamoussoukro lors d'affrontements violents avec les forces de l'ordre. Le drame s'est produit dans la matinée au village de Kami, où des barricades bloquaient la voie publique depuis plusieurs heures.
Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Toumodi, Ahmed Diomandé, a confirmé les faits mercredi. "Des individus, participant à un attroupement sur la voie publique, obstruaient les accès au village de Kami, en érigeant des barricades", détaille le communiqué officiel. Une situation qui a nécessité l'intervention de la Gendarmerie Nationale à trois jours du scrutin présidentiel.
Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Toumodi, Ahmed Diomandé, a confirmé les faits mercredi. "Des individus, participant à un attroupement sur la voie publique, obstruaient les accès au village de Kami, en érigeant des barricades", détaille le communiqué officiel. Une situation qui a nécessité l'intervention de la Gendarmerie Nationale à trois jours du scrutin présidentiel.
Un projectile mortel
Les circonstances du décès restent floues. "Alors que les éléments de la Gendarmerie Nationale procédaient au démantèlement desdites barricades, aidé par une personne, cette dernière reçut une pierre à la tête", indique le procureur. Konan Paul Kacou aurait donc prêté main-forte aux gendarmes dans leur opération.
Évacué d'urgence "au centre de santé des armées de la 6e légion de Gendarmerie territoriale", l'homme "succombait à ses blessures" quelques heures plus tard. Le médecin-chef a constaté "une mort violente par traumatisme crânien dû à un objet contondant".
"Une enquête a été immédiatement ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce décès et appréhender les auteurs de cet acte", annonce Ahmed Diomandé. Les investigations devront établir qui a lancé le projectile mortel.
Ce décès intervient dans un climat politique explosif. Les barricades se multiplient depuis plusieurs jours dans différentes localités ivoiriennes, alors que l'opposition conteste la tenue de l'élection présidentielle. Le village de Kami n'échappe pas à ces tensions qui ont déjà fait plusieurs blessés dans d'autres régions. Les forces de sécurité restent déployées pour éviter de nouveaux débordements à 72 heures du vote.
Évacué d'urgence "au centre de santé des armées de la 6e légion de Gendarmerie territoriale", l'homme "succombait à ses blessures" quelques heures plus tard. Le médecin-chef a constaté "une mort violente par traumatisme crânien dû à un objet contondant".
"Une enquête a été immédiatement ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce décès et appréhender les auteurs de cet acte", annonce Ahmed Diomandé. Les investigations devront établir qui a lancé le projectile mortel.
Ce décès intervient dans un climat politique explosif. Les barricades se multiplient depuis plusieurs jours dans différentes localités ivoiriennes, alors que l'opposition conteste la tenue de l'élection présidentielle. Le village de Kami n'échappe pas à ces tensions qui ont déjà fait plusieurs blessés dans d'autres régions. Les forces de sécurité restent déployées pour éviter de nouveaux débordements à 72 heures du vote.