
Présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire : Vincent Toh Bi s'insurge contre "l'instrumentalisation ethnique" © Crédit photo DR
Vincent Toh Bi Irié hausse le ton. Dans une longue déclaration publiée ce jeudi 22 octobre 2025, le président d'Aube Nouvelle s'en prend violemment aux responsables politiques qui alimentent les divisions ethniques en Côte d'Ivoire. "Où certains d'entre vous sont en train d'aller là, c'est pas bon !", lance-t-il d'emblée. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2025 dénonce "des petits zélés alimentés par des politiciens égarés qui tiennent un langage ethnique".
Son message intervient dans un contexte de tensions croissantes sur les réseaux sociaux, où les clivages régionaux s'invitent régulièrement dans le débat politique. L'ancien fonctionnaire, qui se définit "par sang originaire du Centre-Ouest, par naissance du Sud, par expérience du Nord et par cœur de l'Est", oppose à cette logique communautaire sa trajectoire personnelle. Il rappelle avoir servi à Tiémé, dans le Nord, il y a 25 ans, et y avoir "reçu toutes les grâces" de sa carrière.
Son message intervient dans un contexte de tensions croissantes sur les réseaux sociaux, où les clivages régionaux s'invitent régulièrement dans le débat politique. L'ancien fonctionnaire, qui se définit "par sang originaire du Centre-Ouest, par naissance du Sud, par expérience du Nord et par cœur de l'Est", oppose à cette logique communautaire sa trajectoire personnelle. Il rappelle avoir servi à Tiémé, dans le Nord, il y a 25 ans, et y avoir "reçu toutes les grâces" de sa carrière.
L'expérience du terrain
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Sur les 20 régions qui l'ont parrainé lors de sa candidature présidentielle, six se situaient dans le Nord du pays. Vincent Toh Bi Irié évoque même un village à 40 kilomètres d'Odienné où "tous ceux qui étaient sur la liste électorale m'ont parrainé, juste parce que j'ai passé une nuit dans ce village il y a 3 ans". Un soutien qu'il attribue à des moments simples : "J'avais partagé des travaux champêtres et des repas avec les villageois."
Le leader politique va plus loin en révélant la composition de son mouvement. "La moitié des dirigeants de mon organisation, Aube Nouvelle, est du Nord", affirme-t-il. Une diversité qu'il brandit face à ceux qui cherchent, selon lui, à catégoriser les Ivoiriens selon leurs origines. "Le nom ne fait ni l'appartenance politique ni la conviction idéologique", insiste-t-il.
Le leader politique va plus loin en révélant la composition de son mouvement. "La moitié des dirigeants de mon organisation, Aube Nouvelle, est du Nord", affirme-t-il. Une diversité qu'il brandit face à ceux qui cherchent, selon lui, à catégoriser les Ivoiriens selon leurs origines. "Le nom ne fait ni l'appartenance politique ni la conviction idéologique", insiste-t-il.
"Honte à eux"
Vincent Toh Bi Irié ne mâche pas ses mots contre les instrumentalisateurs. "Regardez avec amusement ceux qui n'ont pas d'arguments dans le débat politique effrayer les Ivoiriens avec les questions ethniques. On les connaît. Honte à eux !", tonne-t-il. Le responsable politique pointe du doigt "des gens qui ont des problèmes personnels et qui en font des problèmes de communautés".
Son appel à l'unité se veut sans équivoque. "Quand nous réclamons la justice équitable pour tous, la transparence pour tous, le développement pour tous, le bonheur pour tous, c'est réellement pour tous", martèle-t-il. Il conclut son message par un vibrant plaidoyer : "Ivoiriens de toutes Régions, unissons-nous". Une déclaration qui intervient alors que la question de la cohabitation ethnique reste sensible dans le pays, quinze ans après la crise post-électorale.
Son appel à l'unité se veut sans équivoque. "Quand nous réclamons la justice équitable pour tous, la transparence pour tous, le développement pour tous, le bonheur pour tous, c'est réellement pour tous", martèle-t-il. Il conclut son message par un vibrant plaidoyer : "Ivoiriens de toutes Régions, unissons-nous". Une déclaration qui intervient alors que la question de la cohabitation ethnique reste sensible dans le pays, quinze ans après la crise post-électorale.