L'interview de Simone Gbagbo à Jeune Afrique publiée le 21 octobre 2025 frappe fort sur le dossier Laurent Gbagbo. La candidate du Mouvement des générations capables (MGC) ne cache pas sa colère. « Voilà son peuple qui est dans la rue. Et voilà les difficultés qui sont dans le pays, la tension qui monte et qui n'arrête pas de monter », lâche-t-elle à trois jours du scrutin présidentiel.
Pour l'ancienne première dame, l'exclusion de son ex-mari de la course électorale alimente directement les tensions actuelles. « La situation particulière du président Laurent Gbagbo, c'est une véritable injustice », martèle-t-elle. La condamnation à 20 ans de prison et la suppression des droits civiques de l'ex-chef d'État restent au cœur de sa bataille politique.
Pour l'ancienne première dame, l'exclusion de son ex-mari de la course électorale alimente directement les tensions actuelles. « La situation particulière du président Laurent Gbagbo, c'est une véritable injustice », martèle-t-elle. La condamnation à 20 ans de prison et la suppression des droits civiques de l'ex-chef d'État restent au cœur de sa bataille politique.
Une condamnation jugée « pas normale »
Simone Gbagbo revient sur les faits qui ont valu à Laurent Gbagbo sa radiation des listes électorales. En 2011, la BCEAO avait bloqué les fonds de l'État ivoirien. « Ce n'est pas normal. Ce n'est pas tolérable. Ce n'est pas le rôle de la BCEAO », dénonce-t-elle dans l'interview du 21 octobre. Laurent Gbagbo avait alors pris l'argent de force pour payer les fonctionnaires.
Les juges l'ont condamné pour détournement. Mais l'argument de Simone Gbagbo percute : « Cet argent de la BCEAO-là a servi à vous payer votre salaire à cette époque. Donc vous qui avez reçu cet argent, très heureux, n'est-ce pas, d'avoir votre salaire. Vous êtes donc un receleur. Lui, le voleur. Et vous, vous êtes donc receleur. » Une logique qui fait mouche auprès de ses militants.
Les juges l'ont condamné pour détournement. Mais l'argument de Simone Gbagbo percute : « Cet argent de la BCEAO-là a servi à vous payer votre salaire à cette époque. Donc vous qui avez reçu cet argent, très heureux, n'est-ce pas, d'avoir votre salaire. Vous êtes donc un receleur. Lui, le voleur. Et vous, vous êtes donc receleur. » Une logique qui fait mouche auprès de ses militants.
L'amnistie comme solution
La présidente du MGC appelle Alassane Ouattara à trancher. « Le président de la République, pour organiser la paix, pour amener l'apaisement dans ce pays, aurait dû casser ce procès-là en faisant prendre une loi d'amnistie », affirme-t-elle. Une telle loi effacerait la condamnation et redonnerait à Laurent Gbagbo ses droits civiques.
Simone Gbagbo simplifie le raisonnement : « M. Gbagbo se retrouvait sur la liste électorale. Et puis c'est tout. Il est candidat. S'il est aimé, il gagne. S'il n'est pas aimé, il perd. » Pour elle, cette solution aurait évité les manifestations de rue et la montée des tensions avant le 25 octobre.
Simone Gbagbo simplifie le raisonnement : « M. Gbagbo se retrouvait sur la liste électorale. Et puis c'est tout. Il est candidat. S'il est aimé, il gagne. S'il n'est pas aimé, il perd. » Pour elle, cette solution aurait évité les manifestations de rue et la montée des tensions avant le 25 octobre.