Au "Rendez-vous du RHDP", Adjoumani dénonce les propos xénophobes de l'opposition ivoirienne © Crédit photo DR
À deux mois de la présidentielle du 25 octobre 2025, la tension politique ne faiblit pas en Côte d’Ivoire. Ce mercredi 20 août, lors de la conférence de presse des “Rendez-vous du RHDP”, Kobenan Kouassi Adjoumani a pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une dérive de l’opposition. Le ministre d’État et porte-parole du parti présidentiel a pointé du doigt les récentes manifestations du PPA-CI et du PDCI à Yopougon. Selon lui, ces meetings ont donné lieu à des « discours guerriers », à « la rhétorique de la haine » et à des « propos xénophobes ».
« Trop, c’est trop. À un moment donné, il va falloir que cela s’arrête », a martelé le porte-parole du RHDP, accusant ses adversaires de chercher à « empêcher la tenue du scrutin » si leurs candidats ne sont pas retenus.
« Trop, c’est trop. À un moment donné, il va falloir que cela s’arrête », a martelé le porte-parole du RHDP, accusant ses adversaires de chercher à « empêcher la tenue du scrutin » si leurs candidats ne sont pas retenus.
Menaces de boycott
Le porte-parole du RHDP est allé plus loin en évoquant une stratégie de déstabilisation. « L’opposition n’a pas d’autre agenda que de boycotter activement les élections, comme en 2020 », a-t-il affirmé devant la presse. Il a rappelé que deux rassemblements du PPA-CI et du PDCI avaient été encadrés par les forces de l’ordre, mais que les slogans entendus inquiétaient le camp présidentiel.
Pour lui, « autoriser la tenue d’un meeting ne doit pas être perçu comme un acte de faiblesse », mais comme un signe d’ouverture démocratique. Adjoumani a insisté : « L’État de Côte d’Ivoire dispose d’institutions solides et prendra ses responsabilités. Ceux qui cherchent à semer le désordre doivent comprendre que l’État ne faillira pas. »
Pour lui, « autoriser la tenue d’un meeting ne doit pas être perçu comme un acte de faiblesse », mais comme un signe d’ouverture démocratique. Adjoumani a insisté : « L’État de Côte d’Ivoire dispose d’institutions solides et prendra ses responsabilités. Ceux qui cherchent à semer le désordre doivent comprendre que l’État ne faillira pas. »
Le RHDP en ordre de bataille
Interpellé sur les critiques formulées par l’Église catholique, qui avait appelé à un « dialogue politique » pour éviter des violences, le porte-parole du RHDP a répondu avec prudence : « Le dialogue a toujours été ouvert, mais il ne faut pas aller contre la loi. » S’il a reconnu la contribution des religieux, il a aussi rappelé que « chaque société a ses règles » et que les acteurs politiques doivent s’y conformer.
À propos des déclarations de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a affirmé qu’« il n’y aura pas d’élection », Adjoumani n’a pas mâché ses mots : « Le président Gbagbo est un metteur en scène doublé d’un acteur de la tragique comédie. Ses excuses n’en étaient pas. Il était venu amplifier ce que ses partisans avaient dit. »
Sur le plan électoral, le RHDP dit avoir sécurisé ses parrainages dans toutes les régions du pays et se prépare au dépôt officiel de la candidature d’Alassane Ouattara. « Nous avons fait le plein », a assuré Adjoumani, confiant dans la victoire de son camp dès le premier tour.
Tout en dénonçant les « discours de haine », il a voulu rassurer : « La présidentielle sera apaisée, démocratique et sécurisée. Le droit de vote de chaque Ivoirien sera respecté. » Un message ferme qui illustre la volonté du parti au pouvoir de défendre sa légitimité face à une opposition accusée de menaces et de surenchère verbale.
À propos des déclarations de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui a affirmé qu’« il n’y aura pas d’élection », Adjoumani n’a pas mâché ses mots : « Le président Gbagbo est un metteur en scène doublé d’un acteur de la tragique comédie. Ses excuses n’en étaient pas. Il était venu amplifier ce que ses partisans avaient dit. »
Sur le plan électoral, le RHDP dit avoir sécurisé ses parrainages dans toutes les régions du pays et se prépare au dépôt officiel de la candidature d’Alassane Ouattara. « Nous avons fait le plein », a assuré Adjoumani, confiant dans la victoire de son camp dès le premier tour.
Tout en dénonçant les « discours de haine », il a voulu rassurer : « La présidentielle sera apaisée, démocratique et sécurisée. Le droit de vote de chaque Ivoirien sera respecté. » Un message ferme qui illustre la volonté du parti au pouvoir de défendre sa légitimité face à une opposition accusée de menaces et de surenchère verbale.