La répression routière sur l'axe Abidjan - Dabou révèle l'ampleur de l'incivisme sur cet axe stratégique de la Côte d'Ivoire. Du 9 au 11 juillet 2025, les équipes de radars mobiles ont verbalisé 4768 infractions liées à l'excès de vitesse, un chiffre qui interpelle sur les comportements dangereux des automobilistes. Cette opération concentrée dans le village de Layo et au niveau de la pisciculture chinoise démontre l'urgence d'une action ferme.
Le ministère des Transports abandonne progressivement la sensibilisation au profit de la répression systématique. Malgré les campagnes de prévention menées sur tout le territoire national, l'incivisme routier persiste et "continue de menacer durablement la vie des populations sur les routes ivoiriennes". Cette escalade répressive traduit l'échec relatif des approches pédagogiques face aux comportements à risque.
Le ministère des Transports abandonne progressivement la sensibilisation au profit de la répression systématique. Malgré les campagnes de prévention menées sur tout le territoire national, l'incivisme routier persiste et "continue de menacer durablement la vie des populations sur les routes ivoiriennes". Cette escalade répressive traduit l'échec relatif des approches pédagogiques face aux comportements à risque.
Une opération d'envergure coordonnée
Charles KORE, Directeur régional des Transports des Grands Ponts, supervise cette répression routière sur l'axe Abidjan-Dabou avec des moyens renforcés. "Ce sont au total 4768 infractions liées à l'excès de vitesse qui ont été enregistrées durant les trois jours de l'opération", précise-t-il. Cette concentration d'infractions sur 72 heures seulement illustre la banalisation des comportements dangereux.
L'opération mobilise le préfet de région des Grands Ponts et le comité local de sécurité routière dans une approche coordonnée. Les radars mobiles déployés ciblent spécifiquement les zones accidentogènes identifiées par les statistiques. Cette stratégie de contrôles ciblés remplace les opérations diffuses jugées moins efficaces par les autorités compétentes.
L'opération mobilise le préfet de région des Grands Ponts et le comité local de sécurité routière dans une approche coordonnée. Les radars mobiles déployés ciblent spécifiquement les zones accidentogènes identifiées par les statistiques. Cette stratégie de contrôles ciblés remplace les opérations diffuses jugées moins efficaces par les autorités compétentes.
Un axe particulièrement dangereux
L'axe Abidjan-Dabou concentre les efforts répressifs en raison de sa dangerosité reconnue. Le village de Layo et la pisciculture chinoise constituent des points noirs régulièrement endeuillés par des accidents mortels. Les automobilistes y adoptent des vitesses excessives, encouragés par la qualité de la chaussée et la configuration routière.
Les "graves manquements au code de la route" constatés lors des contrôles confirment la nécessité d'une surveillance permanente. Au-delà des excès de vitesse, les forces de l'ordre observent des dépassements dangereux, des non-respects de signalisation et des comportements agressifs. Cette multiplication des infractions justifie le passage à une répression plus systématique.
Cette répression routière sur l'axe Abidjan-Dabou préfigure une extension des contrôles à d'autres axes sensibles du pays. Le ministère des Transports envisage de dupliquer cette méthode sur les routes Abidjan-Yamoussoukro et Abidjan-San-Pédro, également concernées par une forte accidentalité.
Les 4768 infractions relevées en trois jours seulement questionnent l'efficacité des politiques de prévention menées jusqu'ici. Les autorités privilégient désormais la dissuasion par la sanction, espérant modifier durablement les comportements des usagers. Cette approche répressive devrait s'intensifier dans les prochains mois sur l'ensemble du réseau routier ivoirien.
Les "graves manquements au code de la route" constatés lors des contrôles confirment la nécessité d'une surveillance permanente. Au-delà des excès de vitesse, les forces de l'ordre observent des dépassements dangereux, des non-respects de signalisation et des comportements agressifs. Cette multiplication des infractions justifie le passage à une répression plus systématique.
Cette répression routière sur l'axe Abidjan-Dabou préfigure une extension des contrôles à d'autres axes sensibles du pays. Le ministère des Transports envisage de dupliquer cette méthode sur les routes Abidjan-Yamoussoukro et Abidjan-San-Pédro, également concernées par une forte accidentalité.
Les 4768 infractions relevées en trois jours seulement questionnent l'efficacité des politiques de prévention menées jusqu'ici. Les autorités privilégient désormais la dissuasion par la sanction, espérant modifier durablement les comportements des usagers. Cette approche répressive devrait s'intensifier dans les prochains mois sur l'ensemble du réseau routier ivoirien.