Le Classement des établissements au BAC 2025 en Côte d'Ivoire dévoile une hiérarchie saisissante entre les 351 structures scolaires ivoiriennes. La Direction des Examens et Concours (DECO) a publié ce mardi le palmarès officiel révélant des écarts vertigineux : de 100% de réussite pour les meilleurs à 6,06% pour le moins performant. Cette photographie du système éducatif ivoirien interpelle sur les inégalités territoriales et structurelles qui persistent malgré les réformes.
Le Lycée Sainte Marie d'Abidjan trône au sommet avec ses 177 admis sur 177 candidats présentés. Il devance le Lycée d'Excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam et l'École Militaire Préparatoire et Technique (EMPT) de Bingerville, tous deux affichant également 100% de réussite. À l'opposé, le Collège Moderne Jeannot Ahoussou-Kouadio de Raviat ferme la marche avec seulement 2 admis sur 33 candidats.
Le classement :
Le Lycée Sainte Marie d'Abidjan trône au sommet avec ses 177 admis sur 177 candidats présentés. Il devance le Lycée d'Excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam et l'École Militaire Préparatoire et Technique (EMPT) de Bingerville, tous deux affichant également 100% de réussite. À l'opposé, le Collège Moderne Jeannot Ahoussou-Kouadio de Raviat ferme la marche avec seulement 2 admis sur 33 candidats.
Le classement :
Une élite scolaire qui se détache
Le classement des établissements BAC 2025 révèle une concentration de l'excellence dans quelques structures spécialisées. Le Lycée Scientifique de Yamoussoukro (98,13%) et le Lycée d'Enseignement Artistique d'Abidjan (96,72%) complètent le top 5 de cette hiérarchie impitoyable. Ces performances exceptionnelles s'expliquent par la sélection rigoureuse des élèves et l'encadrement renforcé proposé dans ces établissements d'élite.
Le Lycée Classique d'Abidjan mérite une mention particulière avec 92,46% de réussite malgré ses 1141 candidats présentés. Cette performance illustre la capacité de certains établissements à maintenir l'excellence tout en gérant des effectifs importants. Ces résultats contrastent avec les difficultés rencontrées par de nombreux collèges modernes ruraux qui peinent à dépasser les 30% de réussite.
Le Lycée Classique d'Abidjan mérite une mention particulière avec 92,46% de réussite malgré ses 1141 candidats présentés. Cette performance illustre la capacité de certains établissements à maintenir l'excellence tout en gérant des effectifs importants. Ces résultats contrastent avec les difficultés rencontrées par de nombreux collèges modernes ruraux qui peinent à dépasser les 30% de réussite.
Abidjan monopolise les premières places
La capitale économique domine largement le **classement complet établissements BAC 2025** avec 19 structures dans le top 50. Le Lycée Moderne de Treichville (88,48%), le Lycée Technique de Cocody (86,45%) et le Lycée Moderne Jeunes Filles de Yopougon (76,22%) confirment la supériorité des établissements abidjanais. Cette concentration géographique de l'excellence questionne l'équité territoriale du système éducatif ivoirien.
Les lycées techniques se distinguent particulièrement avec des taux de réussite élevés : Yopougon (90,48%), Cocody (86,45%) et Bouaké (83,26%). Ces performances valorisent l'enseignement technique souvent délaissé par les familles au profit des filières classiques. Yamoussoukro complète ce tableau d'honneur avec le Lycée Mamie Adjoua (77,50%) et confirme son statut de pôle éducatif de référence.
Les lycées techniques se distinguent particulièrement avec des taux de réussite élevés : Yopougon (90,48%), Cocody (86,45%) et Bouaké (83,26%). Ces performances valorisent l'enseignement technique souvent délaissé par les familles au profit des filières classiques. Yamoussoukro complète ce tableau d'honneur avec le Lycée Mamie Adjoua (77,50%) et confirme son statut de pôle éducatif de référence.
Des disparités régionales préoccupantes
Le classement établissements BAC 2025 expose des inégalités territoriales alarmantes. Alors qu'Abidjan et ses environs trustent les premières places, certaines régions accusent un retard considérable. Le Lycée Moderne de Korhogo, malgré ses 1152 candidats, ne parvient qu'à 32,26% de réussite, symptôme des difficultés rencontrées dans les régions du Nord.
Les établissements du Centre-Ouest et de l'Ouest affichent également des performances mitigées. Le Collège Moderne de Duékoué (18,18%), celui de Bangolo (19,05%) ou encore de Zoukougbeu (21,05%) illustrent les défis du système éducatif en zone rurale. Ces résultats interpellent sur l'allocation des ressources pédagogiques et l'accompagnement des établissements les plus fragiles.
Cette photographie du classement établissements BAC 2025 révèle un système éducatif fragmenté. Les 351 établissements classés affichent des performances variant de 1 à 16, créant de facto une hiérarchie scolaire qui influence l'orientation des élèves. Les familles privilégient désormais les établissements d'Abidjan, accentuant la pression sur ces structures d'excellence.
Le ministère de l'Éducation nationale devra analyser ces résultats pour identifier les leviers d'amélioration. L'objectif reste de réduire les écarts entre territoires et d'assurer une égalité des chances sur l'ensemble du pays. Cette ambition nécessite un rééquilibrage des moyens et un accompagnement renforcé des établissements les plus en difficulté du classement.
Les établissements du Centre-Ouest et de l'Ouest affichent également des performances mitigées. Le Collège Moderne de Duékoué (18,18%), celui de Bangolo (19,05%) ou encore de Zoukougbeu (21,05%) illustrent les défis du système éducatif en zone rurale. Ces résultats interpellent sur l'allocation des ressources pédagogiques et l'accompagnement des établissements les plus fragiles.
Cette photographie du classement établissements BAC 2025 révèle un système éducatif fragmenté. Les 351 établissements classés affichent des performances variant de 1 à 16, créant de facto une hiérarchie scolaire qui influence l'orientation des élèves. Les familles privilégient désormais les établissements d'Abidjan, accentuant la pression sur ces structures d'excellence.
Le ministère de l'Éducation nationale devra analyser ces résultats pour identifier les leviers d'amélioration. L'objectif reste de réduire les écarts entre territoires et d'assurer une égalité des chances sur l'ensemble du pays. Cette ambition nécessite un rééquilibrage des moyens et un accompagnement renforcé des établissements les plus en difficulté du classement.