Congrès électif du PDCI ce 14 mai 2025 © Crédit photo DR
L'assignation en référé d'heure à heure, datée du 14 mai 2025, vise à suspendre le congrès électif du PDCI-RDA prévu ce même jour. Le document, émis par Maître Dembelé Hervé Tatório, commissaire de justice près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan, indique que la procédure est initiée à la requête de Marien Judith Kouamé, un instituteur militant du PDCI-RDA résidant à Sipiou.
Le requérant, représenté par Maître S. Lassomann Diomandé du cabinet "LEX WAYS", s'appuie sur une ordonnance (n°02-05/2025) rendue par le Président du Tribunal de Première Instance d'Abidjan suite à une requête déposée le 13 mai 2025. Cette démarche judiciaire intervient à quelques heures seulement de l'ouverture du congrès extraordinaire annoncé par la direction intérimaire du parti.
Le requérant, représenté par Maître S. Lassomann Diomandé du cabinet "LEX WAYS", s'appuie sur une ordonnance (n°02-05/2025) rendue par le Président du Tribunal de Première Instance d'Abidjan suite à une requête déposée le 13 mai 2025. Cette démarche judiciaire intervient à quelques heures seulement de l'ouverture du congrès extraordinaire annoncé par la direction intérimaire du parti.
Un contexte politique déjà tendu
Cette action en justice s'inscrit dans un climat particulièrement agité au sein du PDCI-RDA. Le 11 mai dernier, Tidjane Thiam démissionnait de la présidence, évoquant le risque que le parti soit mis "sous contrôle et sous tutelle" administrative. Ernest N'Koumo Mobio, doyen d'âge des vice-présidents, a immédiatement été désigné président par intérim conformément aux statuts du parti.
Dès le lendemain, le Bureau politique convoqué d'urgence annonçait l'organisation d'un congrès extraordinaire pour le 14 mai 2025. "J'ai accepté avec les charges qui m'incombent aujourd'hui. Je voudrais l'assumer avec votre dévouement et votre confiance", déclarait alors Ernest N'Koumo Mobio, qui ajoutait qu'un congrès serait organisé "dans les meilleurs délais".
Dès le lendemain, le Bureau politique convoqué d'urgence annonçait l'organisation d'un congrès extraordinaire pour le 14 mai 2025. "J'ai accepté avec les charges qui m'incombent aujourd'hui. Je voudrais l'assumer avec votre dévouement et votre confiance", déclarait alors Ernest N'Koumo Mobio, qui ajoutait qu'un congrès serait organisé "dans les meilleurs délais".
Des enjeux au-delà de la simple élection interne
Le congrès contesté devait permettre l'élection d'un nouveau président, avec la perspective d'un retour de Tidjane Thiam à la tête du parti. Dans une lettre aux militants lue par Émile Constant Bombet, l'ancien président avait d'ailleurs laissé entendre sa disponibilité : "Je sais que vous m'accorderez de nouveau votre confiance", tout en affirmant que sa démission ne changeait rien à son engagement.
Les candidatures pour la présidence ont été ouvertes le 12 mai, avec une clôture prévue le 13 mai à 18 heures. Chaque candidat devait déposer une contribution de 30 millions de FCFA pour participer à l'organisation du congrès, qui devait se tenir dans 45 lieux différents sur le territoire ivoirien, avec une participation électronique pour la diaspora.
Cette assignation pourrait avoir des répercussions significatives sur la stratégie du PDCI-RDA en vue de la présidentielle d'octobre 2025. Tidjane Thiam, radié de la liste électorale en avril 2025 en raison de sa nationalité française acquise en 1987 et à laquelle il n'a renoncé qu'en mars dernier, avait justement démissionné pour protéger le parti.
Dans sa communication aux militants, il dénonçait une "radiation injustifiée" visant à "garantir une élection sur mesure et une victoire certaine" au RHDP, parti du président Alassane Ouattara. Le Bureau politique du PDCI avait d'ailleurs appelé à une révision de la liste électorale "conformément aux dispositions du Code électoral" et à des réformes "en vue d'un scrutin équitable, transparent et inclusif".
L'audience relative à cette assignation déterminera si le congrès peut se tenir comme prévu ou s'il devra être reporté, ajoutant une nouvelle incertitude dans la préparation du parti d'opposition à l'échéance présidentielle de 2025.
Les candidatures pour la présidence ont été ouvertes le 12 mai, avec une clôture prévue le 13 mai à 18 heures. Chaque candidat devait déposer une contribution de 30 millions de FCFA pour participer à l'organisation du congrès, qui devait se tenir dans 45 lieux différents sur le territoire ivoirien, avec une participation électronique pour la diaspora.
Cette assignation pourrait avoir des répercussions significatives sur la stratégie du PDCI-RDA en vue de la présidentielle d'octobre 2025. Tidjane Thiam, radié de la liste électorale en avril 2025 en raison de sa nationalité française acquise en 1987 et à laquelle il n'a renoncé qu'en mars dernier, avait justement démissionné pour protéger le parti.
Dans sa communication aux militants, il dénonçait une "radiation injustifiée" visant à "garantir une élection sur mesure et une victoire certaine" au RHDP, parti du président Alassane Ouattara. Le Bureau politique du PDCI avait d'ailleurs appelé à une révision de la liste électorale "conformément aux dispositions du Code électoral" et à des réformes "en vue d'un scrutin équitable, transparent et inclusif".
L'audience relative à cette assignation déterminera si le congrès peut se tenir comme prévu ou s'il devra être reporté, ajoutant une nouvelle incertitude dans la préparation du parti d'opposition à l'échéance présidentielle de 2025.