Le procès opposant Valérie Yapo au PDCI-RDA et Tidjane Thiam connaît un nouveau rebondissement. Alors que le Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau devait initialement rendre sa décision le 8 mai 2025, l'affaire a été renvoyée au 15 mai à la demande des avocats du parti.
Cependant, selon les déclarations de Me Ange Rodrigue Dadje, « il n'y aura aucune décision rendue le 15 mai 2025 par la justice sauf situation anormale ». Cette affirmation jette un doute sur l'issue de la prochaine audience et suggère que les débats pourraient se prolonger au-delà de cette date, malgré l'attente des différentes parties.
Cependant, selon les déclarations de Me Ange Rodrigue Dadje, « il n'y aura aucune décision rendue le 15 mai 2025 par la justice sauf situation anormale ». Cette affirmation jette un doute sur l'issue de la prochaine audience et suggère que les débats pourraient se prolonger au-delà de cette date, malgré l'attente des différentes parties.
L'article 48 au cœur des débats juridiques
L'affaire, qui retenait déjà l'attention de l'opinion publique ivoirienne, a pris une nouvelle dimension avec la contestation de la nationalité de Tidjane Thiam. Me Suy-Bi Gohoré Émile, porte-parole du collectif d'avocats du PDCI-RDA, a annoncé qu'ils apporteraient les preuves que l'article 48 du Code de la nationalité n'est pas applicable à leur client.
« Ce n'est pas à un particulier de contester la nationalité d'un citoyen. Seul le procureur de la République peut engager une telle action », a expliqué Me Suy-Bi lors de la dernière audience. Il a également précisé que l'article 48 concerne « un Ivoirien majeur qui a acquis volontairement une autre nationalité », une situation qui ne correspondrait pas au cas de Tidjane Thiam.
Selon la défense, « M. Thiam est né Ivoirien. Il est né d'une mère ivoirienne et d'un père français. Il n'a donc jamais acquis une nationalité étrangère de manière volontaire à sa majorité. L'article 48 ne peut en aucun cas lui être opposé ». Ces arguments techniques devraient être développés lors de l'audience du 15 mai.
« Ce n'est pas à un particulier de contester la nationalité d'un citoyen. Seul le procureur de la République peut engager une telle action », a expliqué Me Suy-Bi lors de la dernière audience. Il a également précisé que l'article 48 concerne « un Ivoirien majeur qui a acquis volontairement une autre nationalité », une situation qui ne correspondrait pas au cas de Tidjane Thiam.
Selon la défense, « M. Thiam est né Ivoirien. Il est né d'une mère ivoirienne et d'un père français. Il n'a donc jamais acquis une nationalité étrangère de manière volontaire à sa majorité. L'article 48 ne peut en aucun cas lui être opposé ». Ces arguments techniques devraient être développés lors de l'audience du 15 mai.
Des implications politiques considérables
Initialement, la plainte déposée par Valérie Yapo, militante et membre du bureau politique du PDCI, visait l'annulation d'une décision disciplinaire interne au parti. Au fil de la procédure, les arguments se sont déplacés vers une remise en cause de la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam, ce qui pourrait affecter sa légitimité à diriger le parti.
La demanderesse réclame désormais l'annulation de la présidence de M. Thiam et la suspension de tous les actes qu'il a posés en tant que dirigeant du PDCI-RDA. « Il ne s'agit pas d'une affaire banale. C'est la légitimité du président du plus ancien parti politique du pays qui est en jeu », a souligné Me Suy-Bi.
Cette bataille juridique intervient dans un contexte politique tendu, suite à la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale ivoirienne en avril 2025, en raison de sa double nationalité passée. Face à ces pressions, Tidjane Thiam a annoncé sa démission de la présidence du PDCI-RDA le 11 mai 2025, tout en maintenant son engagement dans la course présidentielle d'octobre 2025.
La demanderesse réclame désormais l'annulation de la présidence de M. Thiam et la suspension de tous les actes qu'il a posés en tant que dirigeant du PDCI-RDA. « Il ne s'agit pas d'une affaire banale. C'est la légitimité du président du plus ancien parti politique du pays qui est en jeu », a souligné Me Suy-Bi.
Cette bataille juridique intervient dans un contexte politique tendu, suite à la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale ivoirienne en avril 2025, en raison de sa double nationalité passée. Face à ces pressions, Tidjane Thiam a annoncé sa démission de la présidence du PDCI-RDA le 11 mai 2025, tout en maintenant son engagement dans la course présidentielle d'octobre 2025.