Valérie Yapo, membre du bureau politique du PDCI-RDA, a livré son analyse de la démission surprise de Tidjane Thiam lors de son passage à l'émission La Télé d'Ici le 13 mai 2025. Pour elle, le timing de cette démission, à quatre jours du verdict du procès qui les oppose, n'est pas anodin.
« Il a démissionné parce qu'il a reçu les conclusions du procureur et il sait que ça va basculer en notre faveur », déclare-t-elle sans détour. Le différend judiciaire, initialement prévu pour être tranché le 8 mai, a été reporté au 15 mai 2025. Valérie Yapo affirme que ce jugement imminent constitue la véritable raison du retrait de Thiam, et non les pressions politiques évoquées par ce dernier.
« Il a démissionné parce qu'il a reçu les conclusions du procureur et il sait que ça va basculer en notre faveur », déclare-t-elle sans détour. Le différend judiciaire, initialement prévu pour être tranché le 8 mai, a été reporté au 15 mai 2025. Valérie Yapo affirme que ce jugement imminent constitue la véritable raison du retrait de Thiam, et non les pressions politiques évoquées par ce dernier.
La double nationalité au cœur du litige
Dans son interview, Valérie Yapo revient sur l'élément central de son action en justice : la question de la nationalité de Tidjane Thiam. « J'ai découvert que Thiam avait la double nationalité. J'ai posé le problème, et on m'a dit de laisser tomber les textes », affirme-t-elle, soulignant que selon les statuts du parti, cette situation aurait dû empêcher son élection.
La radiation de Thiam de la liste électorale ivoirienne en avril 2025, en raison de sa nationalité française détenue depuis 1987 jusqu'en mars 2025, corrobore selon elle ses affirmations. « Les textes du parti sont clairs. Comment peut-on diriger le PDCI-RDA avec une autre nationalité ? C'est contraire à notre philosophie », poursuit-elle.
La radiation de Thiam de la liste électorale ivoirienne en avril 2025, en raison de sa nationalité française détenue depuis 1987 jusqu'en mars 2025, corrobore selon elle ses affirmations. « Les textes du parti sont clairs. Comment peut-on diriger le PDCI-RDA avec une autre nationalité ? C'est contraire à notre philosophie », poursuit-elle.
Une bataille pour la légitimité, pas pour la division
Face aux accusations de vouloir diviser le parti historique à quelques mois de l'élection présidentielle, Valérie Yapo se défend vigoureusement. « Je ne divise pas le parti, je me bats pour sa dignité et la défense des règles internes. Il faut respecter notre histoire et nos textes », insiste-t-elle.
La militante de longue date, qui revendique 30 ans d'engagement « sans discontinuer » au sein du PDCI-RDA, dénonce également l'organisation précipitée d'un congrès extraordinaire suite à la démission de Thiam : « C'est encore une mascarade de convoquer un congrès en deux jours. Je n'ai jamais vu au PDCI-RDA. C'est du jamais vu au PDCI-RDA. Tout ce qui se passe est illégal. »
Pour Valérie Yapo, qui dit avoir « fait deux fois la prison » pour le parti, la sanction d'exclusion dont elle a fait l'objet était « très lourde et injuste ». Malgré les tensions, elle appelle à un retour à la normale et au respect des textes : « Mon souhait, franchement, c'est qu'on revienne au 1er août, au fonctionnement après le décès du président Bédié. Qu'on revienne à la normale pour qu'on reprenne les choses. »
À deux jours du verdict judiciaire, Valérie Yapo se montre confiante dans l'issue du procès et dans sa capacité à rétablir ce qu'elle considère comme la légalité au sein du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.
La militante de longue date, qui revendique 30 ans d'engagement « sans discontinuer » au sein du PDCI-RDA, dénonce également l'organisation précipitée d'un congrès extraordinaire suite à la démission de Thiam : « C'est encore une mascarade de convoquer un congrès en deux jours. Je n'ai jamais vu au PDCI-RDA. C'est du jamais vu au PDCI-RDA. Tout ce qui se passe est illégal. »
Pour Valérie Yapo, qui dit avoir « fait deux fois la prison » pour le parti, la sanction d'exclusion dont elle a fait l'objet était « très lourde et injuste ». Malgré les tensions, elle appelle à un retour à la normale et au respect des textes : « Mon souhait, franchement, c'est qu'on revienne au 1er août, au fonctionnement après le décès du président Bédié. Qu'on revienne à la normale pour qu'on reprenne les choses. »
À deux jours du verdict judiciaire, Valérie Yapo se montre confiante dans l'issue du procès et dans sa capacité à rétablir ce qu'elle considère comme la légalité au sein du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.