Déclaration du front commun PPA-CI PDCI le 17 octobre : "Nous marcherons, ces intimidations ne passeront pas" © Crédit photo DR
Le Front commun PPA-CI PDCI-RDA a pris la parole jeudi à Abidjan par la voix de Maître Habiba Touré. L'opposition ivoirienne dénonce une répression systématique des manifestants contre le quatrième mandat du président Alassane Ouattar a. Selon le procureur de la République, 700 personnes ont été arrêtées ces dernières semaines. Des chiffres qui alimentent la tension politique dans le pays. "Il n'y a pas 700 terroristes en Côte d'Ivoire. Il y a 700 patriotes qu'on veut faire taire", a lancé la porte-parole du Front commun.
La coalition entre le PPA-CI et le PDCI-RDA accuse directement le régime de pratiquer une justice à deux vitesses. D'un côté, les partisans du RHDP qui manifestent librement. De l'autre, les opposants réprimés violemment. "Car pendant que le pouvoir parle de paix, il sème la peur", a déclaré Maître Touré lors de cette intervention très attendue. L'opposition évoque des arrestations, des disparitions et des agressions qui se multiplient depuis plusieurs semaines sur l'ensemble du territoire ivoirien.
La coalition entre le PPA-CI et le PDCI-RDA accuse directement le régime de pratiquer une justice à deux vitesses. D'un côté, les partisans du RHDP qui manifestent librement. De l'autre, les opposants réprimés violemment. "Car pendant que le pouvoir parle de paix, il sème la peur", a déclaré Maître Touré lors de cette intervention très attendue. L'opposition évoque des arrestations, des disparitions et des agressions qui se multiplient depuis plusieurs semaines sur l'ensemble du territoire ivoirien.
Saïoua, symbole d'une violence qui monte
Les événements du 17 octobre à Saïoua illustrent cette escalade. Deux groupes de manifestants venus de Lukwayo et de Brikuo marchaient pacifiquement contre le quatrième mandat. Ils ont été attaqués par des jeunes se réclamant du RHDP, le parti au pouvoir. Les forces de l'ordre ont dispersé les opposants à coups de gaz lacrymogènes au lieu de les protéger, selon le Front commun. Plusieurs blessés et des dégâts matériels sont à déplorer.
"Ce n'est plus une république, c'est une répression. Ce n'est plus un état de droit, c'est un état de peur", a affirmé la porte-parole de l'opposition. Le Front commun dénonce une stratégie délibérée du gouvernement pour empêcher toute contestation. Certains manifestants ont été condamnés à 36 mois d'emprisonnement. Une sévérité qui interroge sur la proportionnalité des sanctions appliquées aux opposants politiques dans le pays.
Le Front commun PPA-CI PDCI-RDA a rappelé la mort récente d'Alouan Ernest Christophe. Ce jeune homme est décédé après avoir manifesté contre le quatrième mandat présidentiel. L'opposition évoque également le cas de Kofi Toussaint en 2020, décapité lors des manifestations contre le troisième mandat. "Est-ce là la Côte d'Ivoire qu'on veut laisser à nos enfants ?", a questionné Maître Habiba Touré devant les médias.
Un numéro d'urgence a été mis en place : 0707 4605 58. Il permet aux familles de signaler les arrestations, disparitions et agressions. "Tout ce que nous vivons aujourd'hui découle d'une seule faute. La volonté obstinée de M. Alassane Ouattara d'imposer un 4e mandat anticonstitutionnel", a martelé la coalition d'opposition. Le Front commun promet de continuer les initiatives politiques, juridiques et sociales contre ce qu'elle qualifie de dérive autoritaire.
"Ce n'est plus une république, c'est une répression. Ce n'est plus un état de droit, c'est un état de peur", a affirmé la porte-parole de l'opposition. Le Front commun dénonce une stratégie délibérée du gouvernement pour empêcher toute contestation. Certains manifestants ont été condamnés à 36 mois d'emprisonnement. Une sévérité qui interroge sur la proportionnalité des sanctions appliquées aux opposants politiques dans le pays.
Le Front commun PPA-CI PDCI-RDA a rappelé la mort récente d'Alouan Ernest Christophe. Ce jeune homme est décédé après avoir manifesté contre le quatrième mandat présidentiel. L'opposition évoque également le cas de Kofi Toussaint en 2020, décapité lors des manifestations contre le troisième mandat. "Est-ce là la Côte d'Ivoire qu'on veut laisser à nos enfants ?", a questionné Maître Habiba Touré devant les médias.
Un numéro d'urgence a été mis en place : 0707 4605 58. Il permet aux familles de signaler les arrestations, disparitions et agressions. "Tout ce que nous vivons aujourd'hui découle d'une seule faute. La volonté obstinée de M. Alassane Ouattara d'imposer un 4e mandat anticonstitutionnel", a martelé la coalition d'opposition. Le Front commun promet de continuer les initiatives politiques, juridiques et sociales contre ce qu'elle qualifie de dérive autoritaire.
"Le peuple gagnera"
Le message de l'opposition se veut ferme mais mesuré. "Nous n'appelons pas la guerre. Nous voulons la démocratie. Nous ne voulons pas le chaos. Nous voulons la liberté", a insisté Maître Touré. Le Front commun PPA-CI PDCI-RDA exige la libération immédiate de tous les prisonniers politiques. La coalition appelle également les forces de l'ordre à servir le peuple et non un parti ou un homme.
Le gouvernement ivoirien n'a pas encore réagi officiellement à cette déclaration. Mais la réponse récente d'Abidjan à Amnesty International montre une ligne de défense ferme. Le pouvoir conteste les accusations de violations des droits de l'homme. "Quand la légitimité est perdue, tout pouvoir devient fragile. Les menaces et les armes n'y changeront rien", a conclu la porte-parole du Front commun, promettant que la mobilisation ne s'arrêtera pas.
Le gouvernement ivoirien n'a pas encore réagi officiellement à cette déclaration. Mais la réponse récente d'Abidjan à Amnesty International montre une ligne de défense ferme. Le pouvoir conteste les accusations de violations des droits de l'homme. "Quand la légitimité est perdue, tout pouvoir devient fragile. Les menaces et les armes n'y changeront rien", a conclu la porte-parole du Front commun, promettant que la mobilisation ne s'arrêtera pas.