
Dialogue social : Adama Diawara tend la main aux syndicats des enseignants-chercheurs © Crédit photo DR
Adama Diawara, le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique a convié mardi l'Unité d'Actions Syndicales à une séance de travail dans ses bureaux du Plateau. Cette démarche volontaire marque une rupture avec les pratiques passées où les tensions s'enlisaient souvent.
L'UNAS fédère six syndicats influents du secteur universitaire : MORES-CI, SYNARES, CNEC, CODEC, UNESUR et SYRRES-CI. Cette coalition représente la quasi-totalité des enseignants-chercheurs ivoiriens et dispose d'un pouvoir de mobilisation redoutable. Recevoir cette délégation au 14e étage de la Tour B constitue un signal politique fort.
Le professeur Diawara mise sur la diplomatie pour désamorcer les tensions récurrentes. Les échanges ont abordé les doléances historiques des syndicats ainsi que les progrès enregistrés récemment dans certains dossiers.
L'UNAS fédère six syndicats influents du secteur universitaire : MORES-CI, SYNARES, CNEC, CODEC, UNESUR et SYRRES-CI. Cette coalition représente la quasi-totalité des enseignants-chercheurs ivoiriens et dispose d'un pouvoir de mobilisation redoutable. Recevoir cette délégation au 14e étage de la Tour B constitue un signal politique fort.
Le professeur Diawara mise sur la diplomatie pour désamorcer les tensions récurrentes. Les échanges ont abordé les doléances historiques des syndicats ainsi que les progrès enregistrés récemment dans certains dossiers.
Des négociations à huis clos
Les détails des discussions restent confidentiels, mais les enjeux sont connus de tous. Les enseignants-chercheurs réclament depuis des années une revalorisation salariale substantielle. Leurs homologues de la sous-région bénéficient souvent de conditions plus avantageuses, créant une fuite des cerveaux préoccupante.
Les infrastructures universitaires constituent un autre point de friction. Amphithéâtres bondés, laboratoires sous-équipés, connexions internet défaillantes : l'état des lieux dressé par les syndicats reste alarmant. L'UNAS exige un plan d'investissement ambitieux pour moderniser l'outil universitaire national.
La formation continue des enseignants figure également parmi les priorités syndicales. Dans un monde académique en mutation rapide, les universités ivoiriennes peinent à maintenir leurs équipes au niveau des standards internationaux. Les missions d'études à l'étranger se raréfient faute de moyens budgétaires.
Les infrastructures universitaires constituent un autre point de friction. Amphithéâtres bondés, laboratoires sous-équipés, connexions internet défaillantes : l'état des lieux dressé par les syndicats reste alarmant. L'UNAS exige un plan d'investissement ambitieux pour moderniser l'outil universitaire national.
La formation continue des enseignants figure également parmi les priorités syndicales. Dans un monde académique en mutation rapide, les universités ivoiriennes peinent à maintenir leurs équipes au niveau des standards internationaux. Les missions d'études à l'étranger se raréfient faute de moyens budgétaires.
Une stratégie d'apaisement
Cette rencontre s'inscrit dans une démarche plus large d'amélioration du climat social universitaire. Le ministre privilégie désormais le dialogue préventif plutôt que la gestion de crise. Cette méthode pourrait porter ses fruits si elle s'accompagne de mesures concrètes.
L'UNAS apprécie cette évolution tout en restant sur ses gardes. Les promesses ministérielles se sont parfois volatilisées par le passé, laissant les syndicats sur leur faim. Les représentants syndicaux attendent des engagements précis assortis d'un calendrier de mise en œuvre.
Le gouvernement ivoirien affiche son ambition de faire de l'enseignement supérieur un levier de développement économique. Cette vision nécessite des investissements conséquents et une politique de ressources humaines attractive. Les discussions avec l'UNAS constituent un test de crédibilité pour cette stratégie gouvernementale.
La suite des événements déterminera la sincérité de cette ouverture ministérielle. Les prochaines semaines verront probablement se multiplier les rencontres bilatérales pour approfondir les dossiers techniques. L'université ivoirienne attend des actes après les paroles.
L'UNAS apprécie cette évolution tout en restant sur ses gardes. Les promesses ministérielles se sont parfois volatilisées par le passé, laissant les syndicats sur leur faim. Les représentants syndicaux attendent des engagements précis assortis d'un calendrier de mise en œuvre.
Le gouvernement ivoirien affiche son ambition de faire de l'enseignement supérieur un levier de développement économique. Cette vision nécessite des investissements conséquents et une politique de ressources humaines attractive. Les discussions avec l'UNAS constituent un test de crédibilité pour cette stratégie gouvernementale.
La suite des événements déterminera la sincérité de cette ouverture ministérielle. Les prochaines semaines verront probablement se multiplier les rencontres bilatérales pour approfondir les dossiers techniques. L'université ivoirienne attend des actes après les paroles.