Guillaume Soro dénonce le "verrouillage électoral" © Crédit photo DR
Guillaume Soro a franchi un nouveau cap dans sa critique du pouvoir ivoirien. Lors d'une allocution prononcée ce mercredi 30 avril 2025, l'ancien Premier ministre a dressé un réquisitoire contre ce qu'il qualifie de "purge électorale" à six mois de l'élection présidentielle. « La démocratie ivoirienne meurt à petit feu sous nos yeux impuissants », a-t-il déclaré dès les premières minutes de son intervention.
L'ancien président de l'Assemblée nationale, lui-même déclaré inéligible pour des raisons judiciaires, a établi un parallèle entre sa situation et celles de Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, tous écartés de la course présidentielle par diverses décisions administratives ou judiciaires ces derniers mois.
L'ancien président de l'Assemblée nationale, lui-même déclaré inéligible pour des raisons judiciaires, a établi un parallèle entre sa situation et celles de Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, tous écartés de la course présidentielle par diverses décisions administratives ou judiciaires ces derniers mois.
Une opposition décimée
Dans son discours, Guillaume Soro a particulièrement insisté sur le cas de Tidjane Thiam, président du PDCI, dont le nom a été radié de la liste électorale en avril 2025. « Quand on raye Tidjane Thiam des listes électorales au prétexte qu'il n'est pas ivoirien, c'est toute la diaspora qu'on humilie », a-t-il affirmé.
L'ancien allié d'Alassane Ouattara a également évoqué la situation de Laurent Gbagbo, condamné à vingt ans de prison par la CPI et privé de ses droits civiques malgré une grâce présidentielle accordée en 2022. « Comment parler d'élection inclusive quand ceux qui incarnent l'opposition sont systématiquement écartés ? », s'est interrogé Guillaume Soro dans son allocution.
L'ancien allié d'Alassane Ouattara a également évoqué la situation de Laurent Gbagbo, condamné à vingt ans de prison par la CPI et privé de ses droits civiques malgré une grâce présidentielle accordée en 2022. « Comment parler d'élection inclusive quand ceux qui incarnent l'opposition sont systématiquement écartés ? », s'est interrogé Guillaume Soro dans son allocution.
L'appel à une mobilisation internationale
Face à cette situation, l'ancien Premier ministre a appelé à une mobilisation de la communauté internationale. « J'en appelle à tous les démocrates du monde, à tous les défenseurs des droits humains. La Côte d'Ivoire s'enfonce dans l'autoritarisme à visage démocratique », a-t-il lancé dans un passage remarqué de son discours.
Guillaume Soro a également dénoncé ce qu'il considère comme un double discours des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire. « Les mêmes qui condamnent les coups d'État militaires ferment les yeux sur les coups d'État constitutionnels et judiciaires », a-t-il affirmé, appelant les organisations régionales et internationales à prendre position avant le scrutin d'octobre.
À l'approche de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025, les critiques se multiplient concernant le processus électoral. Dans la dernière partie de son intervention, Guillaume Soro a évoqué la possibilité d'une « résistance populaire » face à ce qu'il considère comme un « verrouillage du jeu démocratique ».
« Nous ne pouvons accepter une élection dont le résultat est écrit d'avance », a-t-il déclaré, laissant planer le doute sur la stratégie que compte adopter l'opposition dans les prochains mois. Cette prise de position intervient alors que le président sortant Alassane Ouattara pourrait briguer un quatrième mandat, malgré la limite constitutionnelle de deux mandats.
Le discours de Guillaume Soro, prononcé depuis l'étranger où il réside en exil, marque une nouvelle étape dans la montée des tensions politiques à l'approche du scrutin présidentiel. Il reste à voir comment cette intervention sera reçue par les autres figures de l'opposition et par le pouvoir en place à Abidjan.
Guillaume Soro a également dénoncé ce qu'il considère comme un double discours des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire. « Les mêmes qui condamnent les coups d'État militaires ferment les yeux sur les coups d'État constitutionnels et judiciaires », a-t-il affirmé, appelant les organisations régionales et internationales à prendre position avant le scrutin d'octobre.
À l'approche de l'élection présidentielle du 25 octobre 2025, les critiques se multiplient concernant le processus électoral. Dans la dernière partie de son intervention, Guillaume Soro a évoqué la possibilité d'une « résistance populaire » face à ce qu'il considère comme un « verrouillage du jeu démocratique ».
« Nous ne pouvons accepter une élection dont le résultat est écrit d'avance », a-t-il déclaré, laissant planer le doute sur la stratégie que compte adopter l'opposition dans les prochains mois. Cette prise de position intervient alors que le président sortant Alassane Ouattara pourrait briguer un quatrième mandat, malgré la limite constitutionnelle de deux mandats.
Le discours de Guillaume Soro, prononcé depuis l'étranger où il réside en exil, marque une nouvelle étape dans la montée des tensions politiques à l'approche du scrutin présidentiel. Il reste à voir comment cette intervention sera reçue par les autres figures de l'opposition et par le pouvoir en place à Abidjan.