
Élection présidentielle ivoirienne 2025 : les députés PDCI reçus à l'ambassade américaine © Crédit photo DR
Les députés du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) intensifient leur offensive diplomatique à l'approche de l'élection présidentielle. Dix parlementaires conduits par Simon Doho, président du groupe parlementaire, et Sylvestre Emmou, député-maire et secrétaire exécutif en chef du parti, ont été reçus mercredi 30 avril à l'ambassade des États-Unis d'Amérique à Abidjan.
La rencontre avec le numéro deux de la représentation diplomatique américaine et ses collaborateurs s'inscrit dans une série d'initiatives visant à attirer l'attention internationale sur les conditions d'organisation du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre 2025, dans un contexte de tensions politiques croissantes.
La rencontre avec le numéro deux de la représentation diplomatique américaine et ses collaborateurs s'inscrit dans une série d'initiatives visant à attirer l'attention internationale sur les conditions d'organisation du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre 2025, dans un contexte de tensions politiques croissantes.
L'affaire Thiam au centre des discussions
La nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam, ancien directeur général de Crédit Suisse et président du PDCI, a constitué un point central des échanges. Le 22 avril dernier, le tribunal d'Abidjan Plateau a ordonné la radiation de son nom de la liste électorale, estimant qu'il avait perdu sa nationalité ivoirienne lors de son inscription en 2022.
Cette décision de justice représente, aux yeux de l'opposition, une manœuvre du pouvoir pour écarter des candidats. Les députés du PDCI ont remis un mémorandum aux diplomates américains détaillant leur position sur cette affaire qui pourrait modifier considérablement le paysage électoral ivoirien à six mois du scrutin.
Cette décision de justice représente, aux yeux de l'opposition, une manœuvre du pouvoir pour écarter des candidats. Les députés du PDCI ont remis un mémorandum aux diplomates américains détaillant leur position sur cette affaire qui pourrait modifier considérablement le paysage électoral ivoirien à six mois du scrutin.
Des revendications plus larges sur le processus électoral
Les parlementaires ont également abordé plusieurs questions techniques liées à l'organisation du scrutin. Ils ont évoqué la révision de la liste électorale 2025, la réorganisation de la Commission électorale indépendante (CEI), tant au niveau central que local, ainsi que la modification de la loi électorale.
L'audit de la liste électorale et la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote figuraient aussi parmi leurs préoccupations. « Les échanges se sont déroulés dans une ambiance cordiale et les deux parties ont convenu de maintenir le contact », a confié un député proche du groupe parlementaire, précisant que l'objectif reste « d'étudier ensemble les pistes de solutions devant concourir à la paix et à la cohésion sociale ».
Cette démarche auprès de l'ambassade américaine n'est que la première étape d'un plan plus vaste. Le groupe parlementaire PDCI entend poursuivre ces rencontres avec d'autres chancelleries accréditées en Côte d'Ivoire pour exprimer les attentes du parti.
Ces initiatives diplomatiques témoignent d'une stratégie à plusieurs niveaux pour résoudre les « problèmes politico-judiciaires » auxquels sont confrontés le PDCI et son président. L'objectif affiché reste de créer les conditions favorables à « une élection présidentielle démocratique, transparente, inclusive et apaisée » selon les termes employés par les responsables du parti.
L'audit de la liste électorale et la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote figuraient aussi parmi leurs préoccupations. « Les échanges se sont déroulés dans une ambiance cordiale et les deux parties ont convenu de maintenir le contact », a confié un député proche du groupe parlementaire, précisant que l'objectif reste « d'étudier ensemble les pistes de solutions devant concourir à la paix et à la cohésion sociale ».
Cette démarche auprès de l'ambassade américaine n'est que la première étape d'un plan plus vaste. Le groupe parlementaire PDCI entend poursuivre ces rencontres avec d'autres chancelleries accréditées en Côte d'Ivoire pour exprimer les attentes du parti.
Ces initiatives diplomatiques témoignent d'une stratégie à plusieurs niveaux pour résoudre les « problèmes politico-judiciaires » auxquels sont confrontés le PDCI et son président. L'objectif affiché reste de créer les conditions favorables à « une élection présidentielle démocratique, transparente, inclusive et apaisée » selon les termes employés par les responsables du parti.