Kandia Camara multiplie les rencontres avec les chefs de communautés d'Abobo pour Ouattara © Crédit photo DR
Vendredi 17 octobre, la mairie d'Abobo résonnait d'un brouhaha inhabituel. Kandia Camara, maire de cette commune du nord d'Abidjan et directrice régionale de campagne, recevait les représentants des communautés du Centre-Ouest et du groupe lagunaire. Bété, Dida, Gouro, Yacouba, Guéré, Wobè, Adjoukrou, Aladjan, Ahizi, Avikam : tous étaient venus écouter le message de celle qui porte également la casquette de présidente du Sénat ivoirien.
L'objectif affiché ne souffre aucune ambiguïté. Il s'agit de transformer Abobo, bastion historique du RHDP, en machine électorale pour la présidentielle du 25 octobre. Avec ses 438 021 électeurs inscrits, la commune représente un réservoir de voix que le camp Ouattara ne peut se permettre de négliger.
L'objectif affiché ne souffre aucune ambiguïté. Il s'agit de transformer Abobo, bastion historique du RHDP, en machine électorale pour la présidentielle du 25 octobre. Avec ses 438 021 électeurs inscrits, la commune représente un réservoir de voix que le camp Ouattara ne peut se permettre de négliger.
Un travail de proximité
« Nous sommes venus, par respect, vous annoncer officiellement la candidature d'Alassane Ouattara, prendre vos bénédictions, demander votre soutien et vous féliciter pour ce climat de paix qui règne ici », a déclaré la maire aux chefs de communautés. Kandia Camara ne cache pas que cette tournée répond à une « instruction » directe du candidat du RHDP. Le mot d'ordre est simple : aller au contact, rencontrer les chefs de villages, les notables.
La présidente du Sénat insiste particulièrement sur le rôle des chefs traditionnels. « S'il y a la cohésion et le vivre-ensemble à Abobo, c'est grâce aux chefs qui jouent un rôle important », a-t-elle martelé devant son auditoire. Un hommage qui vise aussi à responsabiliser ces figures d'autorité dans la bataille des urnes.
La présidente du Sénat insiste particulièrement sur le rôle des chefs traditionnels. « S'il y a la cohésion et le vivre-ensemble à Abobo, c'est grâce aux chefs qui jouent un rôle important », a-t-elle martelé devant son auditoire. Un hommage qui vise aussi à responsabiliser ces figures d'autorité dans la bataille des urnes.
Un soutien sans faille
La réponse ne s'est pas fait attendre. Le chef M'Bollo Koka, s'exprimant au nom des communautés, a assuré que le message serait transmis « dans toutes les contrées de la commune ». Mais il est allé plus loin : « Nous, les chefs de communautés, nous sommes des auxiliaires de l'administration. On ne peut pas se réclamer auxiliaire de l'administration et ne pas suivre, ne pas voter pour le chef de l'administration ivoirienne, le président Alassane Ouattara. »
Le chef M'Bollo Koka a même fixé un objectif ambitieux : « un taux de participation d'au moins 95 % à Abobo ». Pour justifier cette mobilisation, il évoque la reconnaissance. « Nous irons tous voter pour lui dire merci à Alassane Ouattara pour toutes les réalisations dans la commune », a-t-il affirmé.
L'après-midi, Kandia Camara a enchaîné avec une autre série de rencontres, ciblant cette fois les acteurs économiques. Commerçants, garagistes, ferrailleurs, boulangers, transporteurs, gérants de maquis : tous ont eu droit à leur séance de mobilisation. « Ce n'est pas parce que vous allez voter qu'on dira que vous faites de la politique. Le vote, c'est un acte civique et citoyen », a précisé la maire d'Abobo.
Le scrutin du 25 octobre opposera cinq candidats. Mais à Abobo, fief du RHDP, l'issue semble déjà écrite aux yeux des organisateurs de campagne.
Le chef M'Bollo Koka a même fixé un objectif ambitieux : « un taux de participation d'au moins 95 % à Abobo ». Pour justifier cette mobilisation, il évoque la reconnaissance. « Nous irons tous voter pour lui dire merci à Alassane Ouattara pour toutes les réalisations dans la commune », a-t-il affirmé.
L'après-midi, Kandia Camara a enchaîné avec une autre série de rencontres, ciblant cette fois les acteurs économiques. Commerçants, garagistes, ferrailleurs, boulangers, transporteurs, gérants de maquis : tous ont eu droit à leur séance de mobilisation. « Ce n'est pas parce que vous allez voter qu'on dira que vous faites de la politique. Le vote, c'est un acte civique et citoyen », a précisé la maire d'Abobo.
Le scrutin du 25 octobre opposera cinq candidats. Mais à Abobo, fief du RHDP, l'issue semble déjà écrite aux yeux des organisateurs de campagne.
