Les Chefs traditionnels baoulés soutiennent Ouattara et appellent à la retenue politique dans une déclaration publiée le 14 juin 2025 à Yamoussoukro. Plus de 2000 chefs de cantons, de tribus et de villages du V Baoulé ont signé ce texte exprimant leurs préoccupations face aux tensions pré-électorales.
La chefferie traditionnelle baoulé "apporte son soutien au chef de l'État, SEM Alassane Ouattara pour toutes ses initiatives et actions visant à préserver la paix durement acquise", selon le document officiel. Cette prise de position intervient à quatre mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Les dirigeants coutumiers dénoncent la montée des crispations politiques qui "tend à crisper l'environnement socio-politique au risque de réveiller les vieux démons". Ils redoutent un retour des violences qui ont marqué la Côte d'Ivoire depuis la disparition d'Houphouët-Boigny.
Cette déclaration fait suite à une controverse née d'une rencontre tenue le 7 mai 2025 à Yamoussoukro où certains chefs avaient exprimé leur soutien à Tidjane Thiam, président du PDCI radié de la liste électorale.
La chefferie traditionnelle baoulé "apporte son soutien au chef de l'État, SEM Alassane Ouattara pour toutes ses initiatives et actions visant à préserver la paix durement acquise", selon le document officiel. Cette prise de position intervient à quatre mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Les dirigeants coutumiers dénoncent la montée des crispations politiques qui "tend à crisper l'environnement socio-politique au risque de réveiller les vieux démons". Ils redoutent un retour des violences qui ont marqué la Côte d'Ivoire depuis la disparition d'Houphouët-Boigny.
Cette déclaration fait suite à une controverse née d'une rencontre tenue le 7 mai 2025 à Yamoussoukro où certains chefs avaient exprimé leur soutien à Tidjane Thiam, président du PDCI radié de la liste électorale.
Critique des prises de position partisanes
Les chefs traditionnels marquent "leur grand étonnement de cette propension de certains des leurs à s'immiscer dans les débats politico-judiciaires". Ils dénoncent les risques de "laisser sous-entendre une partialité politique de tout le peuple Baoulé".
Nanan N'Goran Koffi II pour la région du Gbêkê, Nanan N'Guessan Bangui pour le Bélier et cinq autres chefs régionaux ont paraphé cette déclaration. Ils rappellent que "jamais, les chefs du Grand V Baoulé ne se sont risqués à de tels prises de positions publiques", même lors du coup d'État de décembre 1999.
La chefferie revendique son rôle traditionnel de médiation : "Le peuple Baoulé a toujours su faire preuve de retenue et de résilience pour privilégier le dialogue et la médiation face aux crises". Cette posture contraste avec l'engagement partisan de certains élus et cadres du PDCI.
L'assemblée des chefs "assure l'ensemble du peuple Baoulé de son engagement et de sa détermination à faire de la médiation, le principal moyen de résolution de toutes les incompréhensions susceptibles de déboucher sur des crises".
Nanan N'Goran Koffi II pour la région du Gbêkê, Nanan N'Guessan Bangui pour le Bélier et cinq autres chefs régionaux ont paraphé cette déclaration. Ils rappellent que "jamais, les chefs du Grand V Baoulé ne se sont risqués à de tels prises de positions publiques", même lors du coup d'État de décembre 1999.
La chefferie revendique son rôle traditionnel de médiation : "Le peuple Baoulé a toujours su faire preuve de retenue et de résilience pour privilégier le dialogue et la médiation face aux crises". Cette posture contraste avec l'engagement partisan de certains élus et cadres du PDCI.
L'assemblée des chefs "assure l'ensemble du peuple Baoulé de son engagement et de sa détermination à faire de la médiation, le principal moyen de résolution de toutes les incompréhensions susceptibles de déboucher sur des crises".
Appel à la retenue politique
Les dirigeants coutumiers "appellent ses acteurs politiques à la retenue pour garantir des élections libres, justes et transparentes pour le bonheur de nos concitoyens". Cette exhortation vise tous les camps politiques dans un contexte de forte polarisation.
La déclaration souligne les "profondes déchirures que les crises successives ont laissées dans la mémoire collective Baoulé". Les chefs évoquent "les pertes en vies humaines, les destructions des biens publics et privés" causées par les précédentes crises politiques.
Cette initiative intervient alors que la Commission électorale indépendante a radié plusieurs figures de l'opposition, dont Tidjane Thiam, pour des questions de nationalité. Le PDCI conteste ces décisions qu'il qualifie d'arbitraires.
La chefferie traditionnelle du V Baoulé représente environ 7 millions d'habitants répartis dans sept régions : Gbêkê, Bélier, Iffou, N'Zi, Agnéby-Tiassa, Marahoué et le district de Yamoussoukro.
La déclaration souligne les "profondes déchirures que les crises successives ont laissées dans la mémoire collective Baoulé". Les chefs évoquent "les pertes en vies humaines, les destructions des biens publics et privés" causées par les précédentes crises politiques.
Cette initiative intervient alors que la Commission électorale indépendante a radié plusieurs figures de l'opposition, dont Tidjane Thiam, pour des questions de nationalité. Le PDCI conteste ces décisions qu'il qualifie d'arbitraires.
La chefferie traditionnelle du V Baoulé représente environ 7 millions d'habitants répartis dans sept régions : Gbêkê, Bélier, Iffou, N'Zi, Agnéby-Tiassa, Marahoué et le district de Yamoussoukro.
Les chefs baoulés apportent leur soutien à Alassane Ouattara avant la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
Contexte sécuritaire sous-régional
Les chefs traditionnels justifient leur soutien au président Ouattara par le "contexte sous-régional et mondial marqué par des confrontations armées". Ils saluent ses efforts pour "préserver la sécurité des Ivoiriens, des Ivoiriennes et de tous les habitants de la Côte d'Ivoire".
Cette référence aux instabilités régionales fait écho aux crises au Mali, au Burkina Faso et dans le nord de la Côte d'Ivoire. La chefferie baoulé valorise la stabilité actuelle face aux incertitudes géopolitiques.
"Nous rappelons fort à propos que le peuple Baoulé a toujours su faire preuve de retenue et de résilience", insistent les signataires. Cette sagesse traditionnelle s'oppose aux "débats politico-judiciaires" qu'ils jugent dangereux.
La déclaration constitue un désaveu implicite des positions de Tidjane Thiam et du PDCI, parti historiquement lié au pouvoir baoulé depuis Houphouët-Boigny. Elle témoigne d'une fracture au sein de cette communauté politique traditionnelle.
Les sept chefs régionaux signataires représentent la légitimité coutumière face aux élus politiques. Leur prise de position pourrait influencer les comportements électoraux dans cette région stratégique de 2,5 millions d'électeurs inscrits.
Cette référence aux instabilités régionales fait écho aux crises au Mali, au Burkina Faso et dans le nord de la Côte d'Ivoire. La chefferie baoulé valorise la stabilité actuelle face aux incertitudes géopolitiques.
"Nous rappelons fort à propos que le peuple Baoulé a toujours su faire preuve de retenue et de résilience", insistent les signataires. Cette sagesse traditionnelle s'oppose aux "débats politico-judiciaires" qu'ils jugent dangereux.
La déclaration constitue un désaveu implicite des positions de Tidjane Thiam et du PDCI, parti historiquement lié au pouvoir baoulé depuis Houphouët-Boigny. Elle témoigne d'une fracture au sein de cette communauté politique traditionnelle.
Les sept chefs régionaux signataires représentent la légitimité coutumière face aux élus politiques. Leur prise de position pourrait influencer les comportements électoraux dans cette région stratégique de 2,5 millions d'électeurs inscrits.
