Les nouveaux fonctionnaires ivoiriens disposent de 3 mois pour rejoindre leur poste après affectation © Crédit photo DR
La circulaire n°2259 du 19 août 2025 ne laisse aucune place à l'improvisation. Signée par Anne Désirée Ouloto-Lamizana, ministre d'État chargée de la Fonction publique, elle détaille la procédure que doivent suivre les nouveaux fonctionnaires admis aux concours. Le texte s'appuie sur le décret n°2025-120 du 26 février dernier qui fixe un délai maximum : « Toute personne admise à un concours d'entrée à la Fonction Publique et affectée à un poste de travail est tenue de prendre service dans un délai de trois mois, à compter de la date de notification de la décision d'affectation. »
Un chronomètre qui démarre dès la réception de la lettre d'affectation. Passé ce cap, l'admission au concours est purement et simplement annulée. Une règle qui peut sembler sévère, mais qui vise à éviter que des postes restent vacants pendant des mois.
Un chronomètre qui démarre dès la réception de la lettre d'affectation. Passé ce cap, l'admission au concours est purement et simplement annulée. Une règle qui peut sembler sévère, mais qui vise à éviter que des postes restent vacants pendant des mois.
Un parcours en quatre étapes
Le document détaille un circuit précis que les futurs agents de l'État doivent respecter scrupuleusement. Première étape : se présenter à la Direction des Ressources Humaines de son ministère technique dans les 14 jours ouvrables suivant la fin des travaux de la Commission d'Affectation. Un délai serré qui exige de la réactivité.
Ensuite, le directeur des ressources humaines dispose de 21 jours ouvrables pour procéder à l'affectation effective sur un poste. Une fois cette décision notifiée, le fonctionnaire a trois mois pour rejoindre physiquement son unité administrative. Dernière étape : le chef de service valide la prise de service dans le système SIGFAE (Système Intégré de Gestion des Fonctionnaires et Agents de l'État) sous trois jours maximum. C'est cette validation qui génère le précieux certificat de première prise de service.
Ensuite, le directeur des ressources humaines dispose de 21 jours ouvrables pour procéder à l'affectation effective sur un poste. Une fois cette décision notifiée, le fonctionnaire a trois mois pour rejoindre physiquement son unité administrative. Dernière étape : le chef de service valide la prise de service dans le système SIGFAE (Système Intégré de Gestion des Fonctionnaires et Agents de l'État) sous trois jours maximum. C'est cette validation qui génère le précieux certificat de première prise de service.
Des délais qui s'emboîtent
Au total, entre la notification et la génération du certificat, le processus peut s'étendre sur près de cinq mois. « La circulaire vient clarifier des zones d'ombre qui existaient auparavant », explique un responsable du ministère sous couvert d'anonymat. « Avant, certains candidats traînaient des pieds, d'autres ne savaient pas vers qui se tourner. Maintenant, chacun sait ce qu'il a à faire et dans quel délai. »
Cette procédure standardisée répond aussi à un objectif de transparence. En passant par le système SIGFAE, toutes les prises de service sont désormais traçables et vérifiables. Fini le temps où certains certificats pouvaient être établis sans que l'agent n'ait réellement rejoint son poste.
Pour les lauréats des derniers concours, le message est clair : l'administration ivoirienne entend professionnaliser ses processus de recrutement et ne tolérera plus les retards injustifiés. Reste à voir si, sur le terrain, les délais annoncés seront effectivement tenus par tous les maillons de la chaîne administrative.
Cette procédure standardisée répond aussi à un objectif de transparence. En passant par le système SIGFAE, toutes les prises de service sont désormais traçables et vérifiables. Fini le temps où certains certificats pouvaient être établis sans que l'agent n'ait réellement rejoint son poste.
Pour les lauréats des derniers concours, le message est clair : l'administration ivoirienne entend professionnaliser ses processus de recrutement et ne tolérera plus les retards injustifiés. Reste à voir si, sur le terrain, les délais annoncés seront effectivement tenus par tous les maillons de la chaîne administrative.
