À Doha, la délégation ivoirienne a fait le déplacement pour montrer que le pays ne plaisante plus avec la corruption. Zoro Bi Ballo Épiphane, patron de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, a pris la parole ce mardi devant les délégués des Nations Unies. Son message : la Côte d'Ivoire avance, et les résultats commencent à se voir. Depuis 2024, impossible pour les entreprises de traficoter sur les marchés publics sans laisser de traces numériques.
Le responsable ivoirien a insisté sur un point : « La lutte contre la corruption n'est pas une option, mais un impératif universel. » Une déclaration qui résonne particulièrement alors que le pays vient d'adopter quatre stratégies nationales en l'espace de deux ans. La première, baptisée SNLC, couvre la période 2024-2028 et fixe le cap pour les années à venir.
Le responsable ivoirien a insisté sur un point : « La lutte contre la corruption n'est pas une option, mais un impératif universel. » Une déclaration qui résonne particulièrement alors que le pays vient d'adopter quatre stratégies nationales en l'espace de deux ans. La première, baptisée SNLC, couvre la période 2024-2028 et fixe le cap pour les années à venir.
Des chiffres et une feuille de route claire
Les autorités ivoiriennes ont mis sur la table leur bilan du deuxième cycle d'examen de la Convention des Nations Unies. Deux chapitres ont été passés au crible : la prévention et le recouvrement des avoirs détournés. Les experts internationaux ont validé les progrès accomplis. La Côte d'Ivoire a répondu aux critiques en modernisant son cadre légal.
Depuis juin 2024, un nouveau régime de saisies et de confiscations est entré en vigueur. Concrètement, l'État peut désormais récupérer plus facilement l'argent volé par les fonctionnaires véreux. Le système SIGOMAP, plateforme digitale des marchés publics, fonctionne à plein régime et enregistre chaque opération. Fini le temps des appels d'offres arrangés dans l'ombre.
L'autre grande nouveauté concerne les données publiques. La Stratégie nationale de gouvernance des données numériques court jusqu'en 2030. L'objectif : rendre accessible et vérifiable l'information sur la gestion des deniers publics. Chaque citoyen pourra, en théorie, suivre l'utilisation de l'argent des contribuables. Une révolution dans un pays où l'opacité administrative était souvent pointée du doigt.
La délégation ivoirienne n'a pas fait le voyage pour se contenter de beaux discours. Elle a apporté son soutien aux résolutions discutées durant cette 11ᵉ session à Doha. Notamment celle portant sur le mécanisme d'évaluation des États membres. Zoro Bi Ballo a affirmé que son pays jouera le jeu de la transparence totale lors des prochains examens.
Depuis juin 2024, un nouveau régime de saisies et de confiscations est entré en vigueur. Concrètement, l'État peut désormais récupérer plus facilement l'argent volé par les fonctionnaires véreux. Le système SIGOMAP, plateforme digitale des marchés publics, fonctionne à plein régime et enregistre chaque opération. Fini le temps des appels d'offres arrangés dans l'ombre.
L'autre grande nouveauté concerne les données publiques. La Stratégie nationale de gouvernance des données numériques court jusqu'en 2030. L'objectif : rendre accessible et vérifiable l'information sur la gestion des deniers publics. Chaque citoyen pourra, en théorie, suivre l'utilisation de l'argent des contribuables. Une révolution dans un pays où l'opacité administrative était souvent pointée du doigt.
La délégation ivoirienne n'a pas fait le voyage pour se contenter de beaux discours. Elle a apporté son soutien aux résolutions discutées durant cette 11ᵉ session à Doha. Notamment celle portant sur le mécanisme d'évaluation des États membres. Zoro Bi Ballo a affirmé que son pays jouera le jeu de la transparence totale lors des prochains examens.
Une bataille qui dépasse les frontières
La lutte contre la corruption mobilise toute la région. La Côte d'Ivoire a aussi adopté une stratégie contre la criminalité organisée, valable de 2026 à 2030. Les trafics en tout genre prospèrent souvent grâce à la complicité de fonctionnaires corrompus. En cassant ce lien, Abidjan espère tarir une source importante de financement des réseaux criminels.
Le président de la HABG l'a répété à plusieurs reprises : le pays veut travailler main dans la main avec les organisations internationales et la société civile. Les ONG locales seront associées au suivi des réformes. Une manière de s'assurer que les belles promesses ne restent pas lettre morte une fois les délégués rentrés d'Afrique de l'Ouest.
Reste maintenant à transformer l'essai. Les observateurs attendent de voir si les outils mis en place produiront des résultats mesurables. Les premiers indicateurs devraient tomber courant 2026, lors du prochain cycle d'évaluation de la Convention. D'ici là, la Côte d'Ivoire aura tout intérêt à montrer que la digitalisation des marchés publics et le nouveau régime de confiscations portent leurs fruits. Faute de quoi, la crédibilité du pays sur la scène internationale pourrait en prendre un coup.
Le président de la HABG l'a répété à plusieurs reprises : le pays veut travailler main dans la main avec les organisations internationales et la société civile. Les ONG locales seront associées au suivi des réformes. Une manière de s'assurer que les belles promesses ne restent pas lettre morte une fois les délégués rentrés d'Afrique de l'Ouest.
Reste maintenant à transformer l'essai. Les observateurs attendent de voir si les outils mis en place produiront des résultats mesurables. Les premiers indicateurs devraient tomber courant 2026, lors du prochain cycle d'évaluation de la Convention. D'ici là, la Côte d'Ivoire aura tout intérêt à montrer que la digitalisation des marchés publics et le nouveau régime de confiscations portent leurs fruits. Faute de quoi, la crédibilité du pays sur la scène internationale pourrait en prendre un coup.






