Molare en prison au pôle pénitentiaire d'Abidjan depuis le 17 juillet dernier trouve un soutien de poids en la personne de Danielle Lidégoué. La présidente de l'ONG Bloom a publié un message émouvant sur Facebook pour défendre l'artiste Soumahoro Mory Féré, poursuivi après l'accident mortel du 2 juillet à Angré.
"Mon cher fils, tu traverses un épisode sombre de ta vie. Mon cœur est en peine", écrit Danielle Lidégoué dans sa publication qui fait déjà réagir sur les réseaux sociaux. Cette prise de position publique intervient alors que l'enquête judiciaire se poursuit autour de la mort d'Élise Tolah, 38 ans, percutée par le cyclomoteur Vanderhall de l'artiste.
"Mon cher fils, tu traverses un épisode sombre de ta vie. Mon cœur est en peine", écrit Danielle Lidégoué dans sa publication qui fait déjà réagir sur les réseaux sociaux. Cette prise de position publique intervient alors que l'enquête judiciaire se poursuit autour de la mort d'Élise Tolah, 38 ans, percutée par le cyclomoteur Vanderhall de l'artiste.
Un soutien sans faille
Danielle Lidégoué ne cache pas son attachement à celui qu'elle considère comme son "fils spirituel". "Mon fils, mon bloomeur, partenaire numéro 1, toujours aux côtés de l'ONG Bloom", poursuit-elle dans son message de soutien. Cette proximité remonte à plusieurs années de collaboration entre l'artiste et l'organisation caritative.
La dirigeante de l'ONG reconnaît néanmoins la gravité de la situation. "Te connaissant, ton cœur a déjà accepté toute décision de justice qui sera prononcée", affirme-t-elle, soulignant la capacité de Molare à assumer ses responsabilités. Elle n'oublie pas non plus d'exprimer sa "compassion" à la famille d'Élise Tolah.
Cette position nuancée tranche avec les réactions parfois virulentes observées sur les réseaux sociaux depuis l'écrou de l'artiste. Danielle Lidégoué appelle d'ailleurs à éviter "la haine envers notre semblable et surtout les conclusions hâtives".
La dirigeante de l'ONG reconnaît néanmoins la gravité de la situation. "Te connaissant, ton cœur a déjà accepté toute décision de justice qui sera prononcée", affirme-t-elle, soulignant la capacité de Molare à assumer ses responsabilités. Elle n'oublie pas non plus d'exprimer sa "compassion" à la famille d'Élise Tolah.
Cette position nuancée tranche avec les réactions parfois virulentes observées sur les réseaux sociaux depuis l'écrou de l'artiste. Danielle Lidégoué appelle d'ailleurs à éviter "la haine envers notre semblable et surtout les conclusions hâtives".
L'enquête se poursuit
L'accident du 2 juillet dans le quartier huppé d'Angré continue de susciter l'émotion en Côte d'Ivoire. Molare, qui conduisait son cyclomoteur dans la 8e tranche, a perdu le contrôle de son véhicule avant de percuter violemment Élise Tolah sur le trottoir. La victime est décédée le lendemain des suites de ses blessures.
Les enquêteurs examinent plusieurs pistes : défaillance mécanique, vitesse excessive, respect du code de la route. La compagne de l'artiste a récemment fait des révélations importantes lors de la procédure, sans que leur contenu soit encore rendu public.
Selon le code pénal ivoirien, l'homicide involontaire est passible d'un emprisonnement de 3 mois à 3 ans et d'une amende de 100 000 à 1 000 000 FCFA. Une peine qui paraît dérisoire face à la douleur de la famille de la victime.
Pour Molare, figure emblématique du coupé-décalé depuis vingt ans, cette affaire marque une chute vertigineuse. L'artiste-entrepreneur, reconnu dans le milieu culturel ivoirien, voit sa réputation ternie par ce drame.
"La vie d'un homme, c'est pouvoir assumer ses actes et se relever", philosophe Danielle Lidégoué dans son message. Elle conclut par ces mots : "La famille Bloom de Mory le Molare, mon fils, se tient à vos côtés pour tous besoins, avec amour et compassion."
Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des personnalités publiques en matière de sécurité routière. En attendant, Molare reste détenu, confronté aux conséquences de cette tragédie qui a brisé deux vies.
Les enquêteurs examinent plusieurs pistes : défaillance mécanique, vitesse excessive, respect du code de la route. La compagne de l'artiste a récemment fait des révélations importantes lors de la procédure, sans que leur contenu soit encore rendu public.
Selon le code pénal ivoirien, l'homicide involontaire est passible d'un emprisonnement de 3 mois à 3 ans et d'une amende de 100 000 à 1 000 000 FCFA. Une peine qui paraît dérisoire face à la douleur de la famille de la victime.
Pour Molare, figure emblématique du coupé-décalé depuis vingt ans, cette affaire marque une chute vertigineuse. L'artiste-entrepreneur, reconnu dans le milieu culturel ivoirien, voit sa réputation ternie par ce drame.
"La vie d'un homme, c'est pouvoir assumer ses actes et se relever", philosophe Danielle Lidégoué dans son message. Elle conclut par ces mots : "La famille Bloom de Mory le Molare, mon fils, se tient à vos côtés pour tous besoins, avec amour et compassion."
Cette affaire relance le débat sur la responsabilité des personnalités publiques en matière de sécurité routière. En attendant, Molare reste détenu, confronté aux conséquences de cette tragédie qui a brisé deux vies.