PPA-CI : les partisans de Don Mello victimes d'une purge ? © Crédit photo DR
Le PPA-CI traverse une période de tensions internes. Dans un communiqué daté du 22 juillet 2025, le parti annonce plusieurs exclusions et nominations qui touchent directement l'entourage de l'ancien ministre Don Mello Ahoua. Cette réorganisation intervient dans un contexte électoral tendu, à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Les décisions prises par la direction du parti dirigé par Laurent Gbagbo visent particulièrement les cadres restés fidèles à Don Mello. Parmi les personnalités écartées figure notamment Kouakou Dapa Donaien, coordinateur régional de Tanda-Sandegué-Bondoukou, remplacé par Kouakou Kouassi Narcisse. Cette nomination s'inscrit dans une logique de reprise en main des structures régionales du parti.
Les décisions prises par la direction du parti dirigé par Laurent Gbagbo visent particulièrement les cadres restés fidèles à Don Mello. Parmi les personnalités écartées figure notamment Kouakou Dapa Donaien, coordinateur régional de Tanda-Sandegué-Bondoukou, remplacé par Kouakou Kouassi Narcisse. Cette nomination s'inscrit dans une logique de reprise en main des structures régionales du parti.
Une épuration
L'exclusion la plus symbolique concerne Ahilé Fernand dit Léo Côte d'Ivoire, également visé par ces mesures disciplinaires. Ancien secrétaire national technique chargé de la Communication et de l'Organisation des Manifestations, il était considéré comme l'un des relais influents de Don Mello au sein de l'appareil du parti. Sa mise à l'écart confirme la volonté de la direction de neutraliser les réseaux de l'ancien ministre.
Le communiqué signé par Me Habiba Touré, porte-parole du président du PPA-CI, justifie ces décisions par la nécessité de "déposer leur rapport d'activités au plus tard le 31 juillet 2025, auprès du Secrétaire Général Adjoint en charge de l'Administration du Parti". Cette exigence administrative cache en réalité une opération de contrôle politique des cadres du parti.
Le communiqué signé par Me Habiba Touré, porte-parole du président du PPA-CI, justifie ces décisions par la nécessité de "déposer leur rapport d'activités au plus tard le 31 juillet 2025, auprès du Secrétaire Général Adjoint en charge de l'Administration du Parti". Cette exigence administrative cache en réalité une opération de contrôle politique des cadres du parti.
Les fidèles de Don Mello marginalisés
La direction du parti exige désormais que chaque responsable territorial fournisse "l'état actuel de l'implantation du Parti dans leur zone de responsabilité" ainsi que "le nombre de militants recrutés depuis leur prise de fonction". Ces rapports seront "vérifiés et croisés avec les bases de données de la Commission Électorale et Applications Numériques du Parti", selon le document officiel.
Cette démarche de contrôle s'accompagne d'un ultimatum. Le communiqué précise qu'il est "strictement interdit à tout membre du Secrétariat Général ou des Commissions et Organes de figurer dans une composition de cabinet, au risque de se voir remplacer". Une disposition qui vise directement les proches de Don Mello encore présents dans l'organigramme du parti.
Les Vice-Présidents Exécutifs, Secrétaires Généraux Adjoints et autres responsables territoriaux sont également sommés de "mobiliser les moyens humains et logistiques nécessaires pour garantir la réussite de la mission de collecte des parrainages". Cette mission stratégique pour la candidature présidentielle du parti doit être achevée "au plus tard le 31 juillet 2025".
L'ampleur de cette réorganisation témoigne des fractures internes qui traversent le PPA-CI. Les partisans de l'ancien ministre se retrouvent progressivement écartés des postes de responsabilité, dans une stratégie qui vise à consolider l'autorité de gabgbo avant l'échéance électorale d'octobre 2025.
Cette purge interne pourrait fragiliser l'unité du parti à un moment délicat de la campagne présidentielle. Les exclusions annoncées risquent de priver le PPA-CI de cadres expérimentés et de réseaux militants établis dans certaines régions stratégiques du pays.
Cette démarche de contrôle s'accompagne d'un ultimatum. Le communiqué précise qu'il est "strictement interdit à tout membre du Secrétariat Général ou des Commissions et Organes de figurer dans une composition de cabinet, au risque de se voir remplacer". Une disposition qui vise directement les proches de Don Mello encore présents dans l'organigramme du parti.
Les Vice-Présidents Exécutifs, Secrétaires Généraux Adjoints et autres responsables territoriaux sont également sommés de "mobiliser les moyens humains et logistiques nécessaires pour garantir la réussite de la mission de collecte des parrainages". Cette mission stratégique pour la candidature présidentielle du parti doit être achevée "au plus tard le 31 juillet 2025".
L'ampleur de cette réorganisation témoigne des fractures internes qui traversent le PPA-CI. Les partisans de l'ancien ministre se retrouvent progressivement écartés des postes de responsabilité, dans une stratégie qui vise à consolider l'autorité de gabgbo avant l'échéance électorale d'octobre 2025.
Cette purge interne pourrait fragiliser l'unité du parti à un moment délicat de la campagne présidentielle. Les exclusions annoncées risquent de priver le PPA-CI de cadres expérimentés et de réseaux militants établis dans certaines régions stratégiques du pays.
