En Côte d'Ivoire, le gouvernement projette des recettes fiscales 2026 de 8.193 milliards Fcfa © Crédit photo DR
Les recettes fiscales 2026 de la Côte d'Ivoire grimpent à 8.193 milliards Fcfa, contre 5.000 milliards en 2025. L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité ce budget qui affiche une augmentation de 63% sur les rentrées d'argent attendues. Le représentant du chef de l'État a reconnu devant les députés que ces montants restent insuffisants pour couvrir les besoins de développement du pays.
Pour gonfler ces recettes fiscales 2026, le gouvernement veut ratisser large. L'objectif affiché : accroître le nombre de contribuables et intégrer le secteur informel dans le système fiscal. Des milliers de commerçants et d'entreprises échappent aujourd'hui à l'impôt.
Pour gonfler ces recettes fiscales 2026, le gouvernement veut ratisser large. L'objectif affiché : accroître le nombre de contribuables et intégrer le secteur informel dans le système fiscal. Des milliers de commerçants et d'entreprises échappent aujourd'hui à l'impôt.
Cartes d'identification et drones au menu
Le ministère du Commerce a lancé une vaste opération de recensement des commerçants sur tout le territoire. Chacun recevra une carte d'identification qui permettra de l'intégrer dans le système fiscal. Cette offensive vise particulièrement le secteur informel, cette économie parallèle qui représente une part importante de l'activité économique ivoirienne.
Les méthodes deviennent high-tech. Le gouvernement utilise désormais des drones pour survoler les parcelles et compléter les travaux de cadastre. Difficile d'échapper à l'œil des caméras aériennes. La facture normalisée électronique, généralisée récemment, complète l'arsenal. Chaque transaction doit laisser une trace numérique exploitable par l'administration fiscale.
Ces dispositifs doivent permettre d'identifier de nouveaux contribuables et d'élargir l'assiette des recettes fiscales 2026. Le gouvernement veut transformer progressivement l'économie informelle en économie déclarée et taxable.
Les méthodes deviennent high-tech. Le gouvernement utilise désormais des drones pour survoler les parcelles et compléter les travaux de cadastre. Difficile d'échapper à l'œil des caméras aériennes. La facture normalisée électronique, généralisée récemment, complète l'arsenal. Chaque transaction doit laisser une trace numérique exploitable par l'administration fiscale.
Ces dispositifs doivent permettre d'identifier de nouveaux contribuables et d'élargir l'assiette des recettes fiscales 2026. Le gouvernement veut transformer progressivement l'économie informelle en économie déclarée et taxable.
La dette grignote 38% du budget
Le poids de la dette inquiète. Sur les 17.000 milliards Fcfa du budget total, 38,47% partent directement dans le service de la dette. Soit près de 6.500 milliards qui ne serviront pas à construire des routes, des hôpitaux ou des écoles. Le ratio charge financière de la dette sur recettes fiscales 2026 atteint 21,4%, d'après les chiffres présentés à l'Assemblée.
Ces proportions interrogent sur la capacité du pays à investir. Le représentant du chef de l'État a évoqué la soutenabilité de la dette, évaluée à travers les ratios d'endettement, de liquidité et de solvabilité. Les analyses régulières montrent une baisse progressive de ces indicateurs.
La consolidation budgétaire et la gestion active de la dette permettraient de maintenir cette trajectoire favorable. Près de 40% du budget 2026 s'envole en remboursements et intérêts, limitant les marges de manœuvre pour financer les ambitions de développement affichées par le gouvernement.
Ces proportions interrogent sur la capacité du pays à investir. Le représentant du chef de l'État a évoqué la soutenabilité de la dette, évaluée à travers les ratios d'endettement, de liquidité et de solvabilité. Les analyses régulières montrent une baisse progressive de ces indicateurs.
La consolidation budgétaire et la gestion active de la dette permettraient de maintenir cette trajectoire favorable. Près de 40% du budget 2026 s'envole en remboursements et intérêts, limitant les marges de manœuvre pour financer les ambitions de développement affichées par le gouvernement.
