Menu

Une étudiante de l'INFAS d'Abengourou poignardée à mort par son compagnon blanchisseur : le film de l'horreur

Mardi 7 Octobre 2025

B. Annick, étudiante de 25 ans à l'INFAS d'Abengourou, tuée dans la nuit du 7 octobre. Son compagnon K.T.N.É, blanchisseur abidjanais, interpellé.


Une étudiante de l'INFAS d'Abengourou poignardée à mort par son compagnon blanchisseur  © Crédit photo DR
Une étudiante de l'INFAS d'Abengourou poignardée à mort par son compagnon blanchisseur © Crédit photo DR
Le féminicide qui a frappé Abengourou dans la nuit du 6 au 7 octobre 2025 laisse la ville sous le choc. B. Annick, 25 ans, étudiante en première année à l'INFAS, a été poignardée à mort dans sa chambre du quartier Plateau, près de l'école Notre-Dam e. Son compagnon, K.T.N.É, 39 ans, blanchisseur domicilié à Abidjan, est l'auteur présumé de ce crime. L'homme était arrivé vers 22 heures pour rendre visite à celle qu'il disait aimer.

Les voisins rapportent des disputes téléphoniques fréquentes entre le couple ces dernières semaines. Pourtant, rien ne laissait présager un tel dénouement ce soir-là. Vers minuit, des bruits sourds ont alerté le voisinage. Un homme est sorti dans la cour et a aperçu le compagnon, un couteau à la main. Surpris, celui-ci a dissimulé l'arme dans sa ceinture avant de se barricader dans la chambre. Un silence pesant s'est alors installé.

Alerte et découverte macabre

Face à l'absence de réponse, les propriétaires de la cour et les voisins ont enfoncé la porte. La scène découverte les a pétrifiés : la jeune femme gisait dans une mare de sang, son corps portant de profondes plaies. À ses côtés, l'agresseur, blessé et haletant, avait tenté de mettre fin à ses jours. Certains témoins ont éclaté en sanglots, d'autres sont restés figés devant cette tragédie.

Les forces de l'ordre, rapidement prévenues, ont investi les lieux. K.T.N.É a été évacué d'urgence à l'hôpital. Selon une source médicale, son pronostic vital n'est pas engagé malgré la gravité de ses blessures. B. Annick, elle, a été déclarée décédée sur place. Son corps a été transporté à la morgue. Une enquête judiciaire a été ouverte pour établir les circonstances exactes du drame et déterminer les responsabilités.

L'INFAS d'Abengourou à nouveau endeuillée

Ce nouveau drame replonge l'établissement dans la consternation. Les camarades de promotion de B. Annick décrivent une jeune femme douce, studieuse et débordante de projets. Elle incarnait l'espoir d'une génération qui rêvait de servir dans le secteur sanitaire. Sa disparition brutale bouleverse toute la communauté éducative, déjà marquée par un précédent féminicide en septembre dernier.

Tra Lou Grâce, 22 ans, mère de deux enfants et étudiante en deuxième année infirmière à l'INFAS, avait été poignardée à Port-Bouët par son compagnon Braté Fabrice, employé dans la sécurité incendie à l'aéroport. Deux mois, deux morts, deux femmes promises à soigner qui ne rentreront jamais chez elles. Ces drames successifs interrogent sur la prévention des violences conjugales et l'accompagnement des étudiants.

La jeunesse ivoirienne refuse désormais de subir en silence. Elle exige des dispositifs concrets pour protéger les victimes de violences conjugales. Abengourou pleure une fille du pays. L'INFAS compte ses morts. Et la Côte d'Ivoire doit affronter cette réalité qui fauche ses jeunesses.

A LIRE AUSSI


Tags : Abengourou, INFAS

Lois et règlements | Vidéos | Actualité | Eco-Finance | Concours administratifs | Sports | Conseil des ministres | Politique | Société | Médias | Who's Who | Communiqués


Inscription à la newsletter





Flux RSS