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Violences à Yopougon, déclaration du ministre ivoirien de l'Intérieur : "11 personnes interpellées"

Dimanche 3 Août 2025

Dans une déclaration publiée dans un communiqué le 3 août 2025 après les violences à Yopougon, le ministre ivoirien de l'Intérieur, Vagondo Diomandé, annonce l'arrestation de 11 personnes dans ces attaques nocturnes.


Violences à Yopougon, déclaration du ministre ivoirien de l'Intérieur © Crédit photo DR
Violences à Yopougon, déclaration du ministre ivoirien de l'Intérieur © Crédit photo DR
Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août 2025, la commune de Yopougon a été le théâtre d'attaques graves. Un autobus de la Sotra a été incendié et un véhicule de police détruit lors de ces événements qui ont mobilisé les forces de sécurité. Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité a réagi rapidement face à cette situation préoccupante.

Les autorités ivoiriennes disposaient de "renseignements crédibles et concordants" sur la préparation de ces actes de violence. Cette anticipation a permis aux forces de police et de gendarmerie d'intervenir efficacement et d'appréhender onze personnes impliquées dans ces destructions. Le ministère souligne que ces interpellations s'inscrivent dans le cadre légal en vigueur.

Des aveux diffusés

Le ministère de l'Intérieur a pris la décision inhabituelle de diffuser une vidéo d'aveux sur les antennes de la télévision nationale. Cette démarche vise à "enlever tout doute dans l'esprit des concitoyens et des partenaires de la Côte d'Ivoire", selon les termes du communiqué officiel. La vidéo présente les déclarations de l'un des participants aux violences de Yopougon.

Cette communication gouvernementale intervient dans un contexte particulier, quelques mois avant les élections présidentielles. Le ministère évoque explicitement "l'objectif de créer la psychose au sein des populations" qu'auraient poursuivi les auteurs de ces actes. Les autorités établissent un lien direct entre ces violences et "les annonces de certains partis politiques" sans les nommer explicitement.

Forces de l'ordre renforcées

Les autorités ivoiriennes mettent en avant la modernisation de leurs forces de sécurité. "Les forces de l'ordre ivoiriennes sont aujourd'hui organisées et bien formées", affirme le ministère, qui précise qu'elles "disposent de moyens tant humains que matériels pour anticiper les événements". Cette montée en puissance permet selon eux de gérer les situations "dans le respect des droits de l'homme".

Le gouvernement insiste sur le respect des procédures légales dans le traitement de cette affaire. "Aucune interpellation ne se fait de façon arbitraire" dans le pays, rappelle le ministère. Toutes les personnes arrêtées seront "remises dans les mains de la justice" conformément aux pratiques appliquées "depuis 2011" et aux standards d'un "État de droit".

Face à ces événements, le ministère de l'Intérieur adopte un ton ferme envers les responsables présumés. "Force restera à la loi", prévient-il dans son communiqué, promettant que "toutes les personnes impliquées dans ces projets funestes seront recherchées, appréhendées et répondront de leurs actes devant les tribunaux".

Cette position tranche avec les "vagues d'exécutions sommaires et arbitraires" que le pays "a connues à ses heures les plus sombres", selon les mots du ministère. Les autorités garantissent "la judiciarisation de tous les délits" et s'engagent à "maintenir et garantir l'Ordre, la Sécurité et la Paix" sur l'ensemble du territoire national.

L'enquête se poursuit pour identifier d'éventuels complices de ces violences qui ont marqué la commune de Yopougon en cette fin de semaine du mois d'août.

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