Affi N'Guessan limoge Rausch Anie Gueï, sa vice-présidente au FPI pour rapprochement avec le RHDP © Crédit photo DR
Affi N'Guessan révoque sa vice-présidente chargée de la Diaspora. Mardi 14 octobre, l'ex-Premier ministre a mis fin aux fonctions de Rausch Anie Gueï, l'une de ses proches conseillères. Une décision qui tombe à quelques jours du scrutin présidentiel et qui témoigne des tensions internes que traverse le parti d'opposition. La concernée est accusée d'entretenir des relations trop étroites avec le camp d'Alassane Ouattara, candidat du RHDP à sa propre succession.
Dans un document officiel, le président du FPI pointe « des violations répétées des orientations du Comité central ». Rausch Anie Gueï aurait multiplié les contacts avec des responsables du parti présidentiel, malgré la rupture du partenariat FPI-RHDP actée en septembre 2024. Pour Affi N'Guessan, cette attitude met en danger la cohérence politique de sa formation, engagée dans la campagne contre le « quatrième mandat ».
Dans un document officiel, le président du FPI pointe « des violations répétées des orientations du Comité central ». Rausch Anie Gueï aurait multiplié les contacts avec des responsables du parti présidentiel, malgré la rupture du partenariat FPI-RHDP actée en septembre 2024. Pour Affi N'Guessan, cette attitude met en danger la cohérence politique de sa formation, engagée dans la campagne contre le « quatrième mandat ».
Les reproches d'Affi N'Guessan
Une « accointance permanente » avec l'adversaire. C'est en ces termes que la direction du FPI qualifie le comportement de son ancienne vice-présidente. « Mme Gueï Rausch Anie s'est rendue coupable de comportements contraires aux résolutions du parti », indique la décision signée par Affi N'Guessan. Le grief principal ? Des contacts jugés trop fréquents avec des cadres du RHDP, alors que le FPI bataille pour des élections inclusives.
Le parti d'opposition estime que cette proximité avec le pouvoir a semé la confusion dans les rangs. « Ces comportements nuisent à l'image et à la bonne marche du parti », précise le texte. Pour justifier cette révocation brutale, le FPI invoque les articles 7 et 36 de ses Statuts, qui donnent au président le pouvoir de nommer et révoquer les membres du secrétariat général sans passer par le Comité central.
Le parti d'opposition estime que cette proximité avec le pouvoir a semé la confusion dans les rangs. « Ces comportements nuisent à l'image et à la bonne marche du parti », précise le texte. Pour justifier cette révocation brutale, le FPI invoque les articles 7 et 36 de ses Statuts, qui donnent au président le pouvoir de nommer et révoquer les membres du secrétariat général sans passer par le Comité central.
Un message à la discipline interne
En sanctionnant l'une de ses vice-présidentes, Affi N'Guessan envoie un signal à l'ensemble des cadres du parti. « La cohérence, la loyauté et la discipline demeurent des valeurs non négociables au sein de l'organisation », martèle le FPI dans son communiqué. Cette fermeté vise à rappeler que toute dérive sera sanctionnée, particulièrement en période électorale.
L'affaire intervient dans un contexte tendu. Depuis la rupture avec le RHDP l'an dernier, le FPI cherche à reconquérir sa crédibilité auprès de l'opposition ivoirienne. Cette révocation doit permettre, selon le parti, de « préserver la ligne politique » et de « protéger l'unité face aux dérives internes ». Reste à savoir si cette purge interne renforcera ou affaiblira le FPI à quelques jours d'un scrutin qui s'annonce décisif pour l'avenir politique de la Côte d'Ivoire.
L'affaire intervient dans un contexte tendu. Depuis la rupture avec le RHDP l'an dernier, le FPI cherche à reconquérir sa crédibilité auprès de l'opposition ivoirienne. Cette révocation doit permettre, selon le parti, de « préserver la ligne politique » et de « protéger l'unité face aux dérives internes ». Reste à savoir si cette purge interne renforcera ou affaiblira le FPI à quelques jours d'un scrutin qui s'annonce décisif pour l'avenir politique de la Côte d'Ivoire.