
Réunion du Conseil stratégique et politique, Gbagbo annonce qu'il s'adressera au peuple dans ces jours
Le PPA-CI de Laurent Gbagbo sort du silence. Réuni mercredi 15 octobre de midi à 14 heures au cabinet d'Attoban, le Conseil stratégique et politique du parti a publié un communiqué choc dénonçant « la répression d'une violence inouïe » des manifestations du 11 octobre. Le document, signé par le CSP, fait état de deux décès et plus de 700 interpellations à travers le pays. Une accusation frontale contre le régime d'Alassane Ouattara, à dix jours du scrutin présidentiel.
« La Côte d'Ivoire est actuellement secouée par une grave crise pré-électorale », écrit le CSP dans son communiqué. Le parti accuse le président sortant de « dérives autocratiques » et de refuser « tout dialogue politique en vue de réunir les conditions d'élections inclusives, justes et transparentes ». « Le Président Laurent Gbagbo a indiqué au CSP qu'il suit de très près les événements qui se déroulent depuis quelques jours », précise le communiqué. Il « exprime sa fierté face à la détermination des citoyens ivoiriens à se battre pour le respect de la Constitution ». « Il entend les cris d'indignation et de raz-le-bol des populations », ajoute le document, avant d'annoncer qu'il « a décidé de s'adresser dans les tout prochains jours au peuple de Côte d'Ivoire ».
« La Côte d'Ivoire est actuellement secouée par une grave crise pré-électorale », écrit le CSP dans son communiqué. Le parti accuse le président sortant de « dérives autocratiques » et de refuser « tout dialogue politique en vue de réunir les conditions d'élections inclusives, justes et transparentes ». « Le Président Laurent Gbagbo a indiqué au CSP qu'il suit de très près les événements qui se déroulent depuis quelques jours », précise le communiqué. Il « exprime sa fierté face à la détermination des citoyens ivoiriens à se battre pour le respect de la Constitution ». « Il entend les cris d'indignation et de raz-le-bol des populations », ajoute le document, avant d'annoncer qu'il « a décidé de s'adresser dans les tout prochains jours au peuple de Côte d'Ivoire ».
Un bébé de deux ans et un jeune homme tués
Le bilan provisoire établi par le PPA-CI est accablant. Parmi les victimes : un bébé de deux ans « étouffé par les gaz d'une grenade lancée par les forces de l'ordre dans une cour dans le département d'Adzopé ». Le second décès concerne « le jeune Allouan Ernest, atteint au cou d'une balle tirée par les forces de l'ordre et décédé sur la table d'opération ». Le CSP conteste la version officielle : « Contrairement à ce qu'affirme le communiqué précipité de la police, le meurtre du jeune Allouan Ernest n'est pas le fait d'individus non identifiés. Les faits se sont produits sous les yeux des populations de Bonoua. »
Le parti « salue la mémoire des victimes » et « adresse ses condoléances aux familles endeuillées ». Il ajoute : « Nous apportons notre compassion aux blessés, assurons notre assistance aux personnes en détention. » Une trentaine de blessés sont recensés. Sur les 700 personnes interpellées, 65 ont déjà été placées sous mandat de dépôt au Pôle Pénitentiaire d'Abidjan, précise le communiqué.
Le parti « salue la mémoire des victimes » et « adresse ses condoléances aux familles endeuillées ». Il ajoute : « Nous apportons notre compassion aux blessés, assurons notre assistance aux personnes en détention. » Une trentaine de blessés sont recensés. Sur les 700 personnes interpellées, 65 ont déjà été placées sous mandat de dépôt au Pôle Pénitentiaire d'Abidjan, précise le communiqué.
Appel à poursuivre les manifestations
Le CSP a entendu une communication du professeur Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du parti et membre du Comité de pilotage du Front Commun PPA-CI/PDCI-RDA. Son exposé a fait le point sur « les manifestations démocratiques pacifiques organisées par le Front commun, appuyé par des partis politiques membres de la CAP-CI, des candidats recalés par le Conseil constitutionnel et des associations de la société civile ».
« La marche pacifique organisée par le Front commun le 11 octobre 2025 à Abidjan et les marches éclatées organisées à l'intérieur du pays ont toutes été brutalement réprimées », constate le document. Face à cette situation, le PPA-CI « réaffirme sa détermination à poursuivre résolument, dans le cadre du Front commun, le combat pour le respect de la Constitution, pour la restauration de la démocratie et de l'état de droit ».
Le ton se durcit. Le CSP rappelle qu' « aucune autre voie ne se présente au peuple ivoirien épris de liberté et de justice que celle de la résistance à ce régime dictatorial qui tente de se maintenir au pouvoir par la terreur ». Le parti dénonce « les dérives fascisantes du régime RHDP, un régime visiblement aux abois ».
En attendant la prise de parole de Laurent Gbagbo, le PPA-CI « exhorte les militants et sympathisants du Front commun et tous les citoyens ivoiriens qui aspirent à une Côte d'Ivoire plus libre et plus démocratique à maintenir les manifestations contre le quatrième mandat, pour la paix et le respect de la Constitution ». Un appel lancé alors que le ministre de l'Intérieur Vagondo Diomandé avait prévenu samedi que les manifestants arrêtés « répondront devant les juridictions compétentes ».
« La marche pacifique organisée par le Front commun le 11 octobre 2025 à Abidjan et les marches éclatées organisées à l'intérieur du pays ont toutes été brutalement réprimées », constate le document. Face à cette situation, le PPA-CI « réaffirme sa détermination à poursuivre résolument, dans le cadre du Front commun, le combat pour le respect de la Constitution, pour la restauration de la démocratie et de l'état de droit ».
Le ton se durcit. Le CSP rappelle qu' « aucune autre voie ne se présente au peuple ivoirien épris de liberté et de justice que celle de la résistance à ce régime dictatorial qui tente de se maintenir au pouvoir par la terreur ». Le parti dénonce « les dérives fascisantes du régime RHDP, un régime visiblement aux abois ».
En attendant la prise de parole de Laurent Gbagbo, le PPA-CI « exhorte les militants et sympathisants du Front commun et tous les citoyens ivoiriens qui aspirent à une Côte d'Ivoire plus libre et plus démocratique à maintenir les manifestations contre le quatrième mandat, pour la paix et le respect de la Constitution ». Un appel lancé alors que le ministre de l'Intérieur Vagondo Diomandé avait prévenu samedi que les manifestants arrêtés « répondront devant les juridictions compétentes ».