
La gendarmerie ivoirienne dément les rumeurs de blocage du cortège du général Apalo Touré à Morofé © Crédit photo DR
Fausse alerte à Yamoussoukro. Une vidéo affirmant que le cortège du Général de Corps d'Armée Alexandre Apalo Touré serait bloqué à Morofé circule depuis mardi sur les réseaux sociaux. La Division Communication et Déontologie de la gendarmerie a réagi ce mardi 14 octobre pour dénoncer ces « allégations totalement fausses ». L'institution accuse « certains activistes » de vouloir « semer la peur et la confusion » en pleine période électorale.
Cette mise au point intervient alors que la campagne présidentielle bat son plein depuis le 10 octobre. Cinq candidats s'affrontent pour le scrutin du 25 octobre, dont le président sortant Alassane Ouattara, l'ex-Première dame Simone Ehivet et Jean-Louis Billon. Un climat électoral déjà tendu, marqué par la contestation de l'opposition qui réfute la candidature de M. Ouattara pour un quatrième mandat.
Cette mise au point intervient alors que la campagne présidentielle bat son plein depuis le 10 octobre. Cinq candidats s'affrontent pour le scrutin du 25 octobre, dont le président sortant Alassane Ouattara, l'ex-Première dame Simone Ehivet et Jean-Louis Billon. Un climat électoral déjà tendu, marqué par la contestation de l'opposition qui réfute la candidature de M. Ouattara pour un quatrième mandat.
Un double interdit préfectoral contourné
Le week-end dernier, les tensions ont franchi un cap. Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a annoncé samedi l'arrestation de 237 manifestants, suite à la marche organisée par le Front commun PPA-CI/PDCI malgré l'interdiction préfectorale. « Malheureusement, nous avons interpellé 237 personnes, au total, parmi lesquelles il y a des femmes, des jeunes gens », a déclaré le général Diomandé.
Les principaux incidents se sont produits à Blockhaus et Angré, dans les quartiers Est d'Abidjan. « Des jeunes totalement irresponsables » selon le ministre, « ont été envoyés dans la rue pour poser quelques barricades ». Le général Diomandé a néanmoins félicité « les forces de l'ordre qui ont fait leur travail de façon régalienne et dans le strict respect des règles ».
Le Front commun, regroupant les deux principaux partis d'opposition, avait initialement prévu sa marche le 4 octobre pour dénoncer les conditions d'organisation du scrutin présidentiel. Face à l'interdiction du préfet d'Abidjan, les opposants ont reporté le rassemblement au 11 octobre. Sans succès : un nouvel arrêté préfectoral a interdit « toute marche le 11 octobre 2025 », invoquant « la nécessité de maintenir l'ordre public en cette période de campagne ».
L'avocate Habiba Touré, porte-parole du Front commun, avait pourtant assuré le 10 octobre que cette « marche pour la démocratie, la justice et la paix aura bien lieu ». Elle avait précisé le point de rassemblement au Rond-point de l'église Saint-Jean Cocody dès 8 heures, avec un itinéraire vers le Carrefour Sococé Deux Plateaux. Les forces de l'ordre ont bloqué tous les rassemblements.
Le week-end dernier, les tensions ont franchi un cap. Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a annoncé samedi l'arrestation de 237 manifestants, suite à la marche organisée par le Front commun PPA-CI/PDCI malgré l'interdiction préfectorale. « Malheureusement, nous avons interpellé 237 personnes, au total, parmi lesquelles il y a des femmes, des jeunes gens », a déclaré le général Diomandé.
Les principaux incidents se sont produits à Blockhaus et Angré, dans les quartiers Est d'Abidjan. « Des jeunes totalement irresponsables » selon le ministre, « ont été envoyés dans la rue pour poser quelques barricades ». Le général Diomandé a néanmoins félicité « les forces de l'ordre qui ont fait leur travail de façon régalienne et dans le strict respect des règles ».
Le Front commun, regroupant les deux principaux partis d'opposition, avait initialement prévu sa marche le 4 octobre pour dénoncer les conditions d'organisation du scrutin présidentiel. Face à l'interdiction du préfet d'Abidjan, les opposants ont reporté le rassemblement au 11 octobre. Sans succès : un nouvel arrêté préfectoral a interdit « toute marche le 11 octobre 2025 », invoquant « la nécessité de maintenir l'ordre public en cette période de campagne ».
L'avocate Habiba Touré, porte-parole du Front commun, avait pourtant assuré le 10 octobre que cette « marche pour la démocratie, la justice et la paix aura bien lieu ». Elle avait précisé le point de rassemblement au Rond-point de l'église Saint-Jean Cocody dès 8 heures, avec un itinéraire vers le Carrefour Sococé Deux Plateaux. Les forces de l'ordre ont bloqué tous les rassemblements.
La vigilance face aux fake news
Dans son communiqué du 14 octobre, la gendarmerie « exhorte les populations à faire preuve de la plus grande vigilance face à la diffusion de fausses nouvelles et à éviter de les relayer ». Un appel qui résonne dans un contexte où les réseaux sociaux deviennent un champ de bataille parallèle à la campagne officielle, qui s'achèvera le 23 octobre à minuit.
« Si vous avez été pris dans le cadre d'une manifestation non autorisée, vous répondez devant les juridictions compétentes », a prévenu le ministre de l'Intérieur. Sur l'ensemble du territoire national, la situation reste calme selon les autorités, mais la multiplication des rumeurs inquiète à moins de deux semaines du scrutin.
« Si vous avez été pris dans le cadre d'une manifestation non autorisée, vous répondez devant les juridictions compétentes », a prévenu le ministre de l'Intérieur. Sur l'ensemble du territoire national, la situation reste calme selon les autorités, mais la multiplication des rumeurs inquiète à moins de deux semaines du scrutin.