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CMU zéro cotisation en Côte d’Ivoire : prolongation de la gratuité jusqu’au 31 décembre 2025

Mardi 2 Septembre 2025

Le président Alassane Ouattara a prolongé la mesure zéro cotisation de la CMU en Côte d’Ivoire, jusqu’au 31 décembre 2025 pour faciliter l’accès aux soins de santé.


CMU zéro cotisation en Côte d’Ivoire : prolongation de la gratuité jusqu’au 31 décembre 2025 © Crédit photo DR
CMU zéro cotisation en Côte d’Ivoire : prolongation de la gratuité jusqu’au 31 décembre 2025 © Crédit photo DR
Le président Alassane Ouattara a annoncé la prorogation de la mesure dite « zéro cotisation » CMU Côte d’Ivoire jusqu’au 31 décembre 2025. Initialement prévue du 1er mai au 31 août, cette disposition permet aux travailleurs du secteur informel d’accéder aux soins de santé sans obligation de contribution financière.

Lors de la commémoration de la Fête du Travail, le Premier ministre Robert Beugré Mambé avait rappelé : « Cette décision exceptionnelle vise à offrir une couverture médicale aux populations les plus vulnérables ».

Un impact chiffré sur l’accès aux soins

Depuis son lancement, la mesure a entraîné une hausse spectaculaire des enrôlements : 476 000 personnes en avril contre plus de 664 000 en mai, soit une progression de 40 %. Le nombre de bénéficiaires mensuels est passé de 6 700 à plus de 74 000 assurés, soit une multiplication par 11.

Selon la présidence, « près de 20,9 millions d’Ivoiriens sont aujourd’hui enrôlés », avec un objectif de 24 millions avant fin 2025.

Le dispositif repose sur une logistique élargie : plus de 4 000 agents équipés de terminaux biométriques, 34 centres fixes et 12 camions mobiles d’enrôlement, un centre de commandement pour le suivi en temps réel et un call center disponible 24h/24.

À cela s’ajoutent 4 500 agents d’accueil déployés dans les établissements de santé publics, permettant aux patients d’accéder aux prestations même sans carte CMU.

Des soins gratuits en milieu rural

Dans les centres de santé ruraux, les consultations, actes infirmiers et médicaments sont intégralement pris en charge. En zone urbaine, les assurés ne paient que 30 % du ticket modérateur. Une mesure saluée par de nombreux habitants. « Avant, je n’osais pas aller à l’hôpital par manque de moyens, aujourd’hui c’est possible », témoigne un commerçant d’Abobo.

Pour le chef de l’État, cette décision incarne une « solidarité nationale » destinée à renforcer la confiance des populations dans le système de santé.

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