
Cacao ivoirien, inauguration du complexe industriel TRANSCAO pour la transformation locale © Crédit photo DR
Cacao ivoirien, moteur de l’économie nationale, change de cap ce 26 juin 2025 avec l’ouverture du complexe industriel TRANSCAO à Akoupé-Zeudji. Cette inauguration marque une étape structurante dans la politique de transformation locale, avec 50 000 tonnes de capacité initiale.
Première nation productrice au monde, la Côte d’Ivoire fournit 45 % du cacao mondial. Après une saison 2023/2024 compliquée, la récolte repart à la hausse en 2024/2025, portée par la pluie et le renforcement des outils industriels. Cette dynamique influe sur tous les niveaux de la filière.
Première nation productrice au monde, la Côte d’Ivoire fournit 45 % du cacao mondial. Après une saison 2023/2024 compliquée, la récolte repart à la hausse en 2024/2025, portée par la pluie et le renforcement des outils industriels. Cette dynamique influe sur tous les niveaux de la filière.
La montée en puissance locale
La nouvelle usine TRANSCAO PK24 propose une capacité d’extension à 110 000 tonnes et offre 160 000 tonnes de stockage. Elle comprend aussi un centre de formation dédié aux métiers du cacao et du chocolat, illustrant la volonté d’ancrer la valeur ajoutée sur le territoire. « Ce projet donne un souffle nouveau à la jeunesse ivoirienne. » explique un formateur croisé sur le site.
L’État ivoirien accompagne sa production brute d’une stratégie industrielle : en dix ans, la transformation locale a doublé. En 2024, ce sont plus d’un million de tonnes qui sortent des usines du pays, soit 42 % de la production totale. Un rythme soutenu par des mesures incitatives et des politiques publiques volontaristes.
L’État ivoirien accompagne sa production brute d’une stratégie industrielle : en dix ans, la transformation locale a doublé. En 2024, ce sont plus d’un million de tonnes qui sortent des usines du pays, soit 42 % de la production totale. Un rythme soutenu par des mesures incitatives et des politiques publiques volontaristes.
Revalorisation des producteurs
L’amélioration du cacao ivoirien profite aussi aux producteurs. Pour la prochaine campagne, le prix bord champ s’élève à 1 800 FCFA/kg, une hausse reçue comme « un encouragement espéré après la traversée difficile de l’an dernier. » selon un exploitant d’Agboville. L’objectif affiché : soutenir le monde rural et dynamiser l’économie des régions productrices.
Toutefois, la filière reste vigilante face aux enjeux climatiques et sanitaires comme l’Harmattan ou les maladies fongiques. Ces menaces rappellent la nécessité d’une diversification et de l’innovation pour consolider la stabilité du secteur.
La transformation du cacao ivoirien se veut aussi levier d’inclusion. La montée en compétence des jeunes par le centre de formation et l’émergence d’emplois locaux suscitent un nouvel espoir au sein des communautés. Cet élan industriel s’inscrit dans une perspective de compétitivité accrue à l’international.
Sur le marché mondial, le cacao ivoirien consolide sa position en investissant dans la chaîne complète, de la fève au produit fini. Cette orientation pourrait bien inspirer d’autres filières agricoles sur le continent et participer activement à la redéfinition du rôle économique de l’Afrique dans le commerce mondial.
Toutefois, la filière reste vigilante face aux enjeux climatiques et sanitaires comme l’Harmattan ou les maladies fongiques. Ces menaces rappellent la nécessité d’une diversification et de l’innovation pour consolider la stabilité du secteur.
La transformation du cacao ivoirien se veut aussi levier d’inclusion. La montée en compétence des jeunes par le centre de formation et l’émergence d’emplois locaux suscitent un nouvel espoir au sein des communautés. Cet élan industriel s’inscrit dans une perspective de compétitivité accrue à l’international.
Sur le marché mondial, le cacao ivoirien consolide sa position en investissant dans la chaîne complète, de la fève au produit fini. Cette orientation pourrait bien inspirer d’autres filières agricoles sur le continent et participer activement à la redéfinition du rôle économique de l’Afrique dans le commerce mondial.