Charles Rodel Dosso, l'ancien ministre et cadre du PPA-CI, condamné à 18 mois de prison © Crédit photo DR
Charles Rodel Dosso condamné à 18 mois de prison ce lundi 28 juillet 2025 par le tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau. L'ancien ministre et cadre du Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) était poursuivi pour incitation à l'insurrection, atteinte à l'ordre public et organisation d'une manifestation interdite. Cette sentence clôt un dossier judiciaire ouvert depuis son arrestation en octobre 2024.
Le secrétaire général adjoint du PPA-CI avait été interpellé à son domicile de Bingerville par un commando d'hommes armés encagoulés. Son parti avait dénoncé une "dérive autoritaire" et réclamé sa libération immédiate. Détenu au Pôle pénitentiaire d'Abidjan pendant 9 mois, Charles Rodel Dosso comparaissait pour son rôle dans les manifestations contre la vie chère organisées en 2024.
Le secrétaire général adjoint du PPA-CI avait été interpellé à son domicile de Bingerville par un commando d'hommes armés encagoulés. Son parti avait dénoncé une "dérive autoritaire" et réclamé sa libération immédiate. Détenu au Pôle pénitentiaire d'Abidjan pendant 9 mois, Charles Rodel Dosso comparaissait pour son rôle dans les manifestations contre la vie chère organisées en 2024.
Une condamnation politique selon l'opposition
Le PPA-CI dénonce un "acharnement judiciaire" contre ses cadres dirigeants. L'accusé était poursuivi aux côtés d'Armand Krikpeu, secrétaire général de l'AGIP, également impliqué dans l'organisation des manifestations. Le procès, initialement prévu le 7 juillet, avait été reporté avant de s'ouvrir finalement.
Cette condamnation de Charles Rodel Dosso intervient dans un climat politique délétère à 3 mois des élections présidentielles de 2025. Son parti réclame désormais sa libération immédiate et dénonce une instrumentalisation de la justice.
Cette condamnation de Charles Rodel Dosso intervient dans un climat politique délétère à 3 mois des élections présidentielles de 2025. Son parti réclame désormais sa libération immédiate et dénonce une instrumentalisation de la justice.