La déclaration de Tidjane Thiam après sa réélection à la présidence du PDCI a été rendue publique le 14 mai 2025 par le biais d'une vidéo diffusée depuis l'Europe. Ce message fait suite immédiate à son élection lors du 9ᵉ congrès extraordinaire de la formation politique, une démarche entreprise afin de se conformer aux dispositions légales régissant les partis politiques en Côte d’Ivoire.
Ce nouveau mandat à la tête de l'un des plus anciens partis d'Afrique de l'Ouest, fondé en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, intervient après une période de turbulences marquées par des contestations judiciaires concernant la nationalité de M. Thiam au moment de son élection initiale en décembre 2023. Le leader a obtenu un score très élevé, témoignant du soutien massif des militants dans un contexte politique et juridique complexe.
Ce nouveau mandat à la tête de l'un des plus anciens partis d'Afrique de l'Ouest, fondé en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, intervient après une période de turbulences marquées par des contestations judiciaires concernant la nationalité de M. Thiam au moment de son élection initiale en décembre 2023. Le leader a obtenu un score très élevé, témoignant du soutien massif des militants dans un contexte politique et juridique complexe.
Un plébiscite et un combat judiciaire continu
Les chiffres du congrès extraordinaire du 14 mai 2025 confirment la légitimité que souhaitait réaffirmer Tidjane Thiam. Il a recueilli 5 190 voix sur 5 202 suffrages valablement exprimés, soit un taux de 99,7 %. Sur 5 622 inscrits, 5 211 ont participé au scrutin, représentant un taux de participation de 92,59 %. Accueillant ce résultat, M. Thiam a exprimé sa reconnaissance aux militants pour « un grand acte de confiance », se déclarant « ému et je vous remercie ».
Cette réélection est directement liée à sa démission intervenue le 11 mai 2025. Cette décision visait à anticiper un verdict attendu le 15 mai 2025 dans le cadre d'une procédure judiciaire initiée par Valérie Yapo. Celle-ci contestait la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam lors de son élection précédente, s'appuyant sur le fait qu'il n'a renoncé à sa nationalité française acquise en 1987 qu'en mars 2025. La justice avait, en avril dernier, ordonné la radiation de son nom de la liste électorale, se fondant sur le Code de la nationalité qui stipule que « perd la nationalité ivoirienne, tout Ivoirien qui acquiert une autre nationalité ».
Cette réélection est directement liée à sa démission intervenue le 11 mai 2025. Cette décision visait à anticiper un verdict attendu le 15 mai 2025 dans le cadre d'une procédure judiciaire initiée par Valérie Yapo. Celle-ci contestait la nationalité ivoirienne de Tidjane Thiam lors de son élection précédente, s'appuyant sur le fait qu'il n'a renoncé à sa nationalité française acquise en 1987 qu'en mars 2025. La justice avait, en avril dernier, ordonné la radiation de son nom de la liste électorale, se fondant sur le Code de la nationalité qui stipule que « perd la nationalité ivoirienne, tout Ivoirien qui acquiert une autre nationalité ».
Vision politique et détermination affichée
Dans son message vidéo, Tidjane Thiam a réitéré l'objectif central de son engagement : « ramener le parti au pouvoir et aucune diffamation ne va me détourner de l’objectif. » Il a souligné les défis à venir, notamment celui de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre 2025 : « Nous sommes victimes d’injustice, il nous reste une grosse bataille à mener pour que je puisse être candidat à l’élection présidentielle, puisque vous m’avez désigné comme le candidat du parti, que je puisse être inscrit sur la liste électorale ». Il a lancé un appel aux militants : « Ce combat-là, je vous l’invite à le mener avec moi. »
Abordant la situation judiciaire, il a noté que le congrès a permis d'évacuer « un sujet judiciaire puisqu’on disait qu’on avait trompé le PDCI sur ma nationalité ». Malgré ce qu'il qualifie de « harcèlement judiciaire orchestré », M. Thiam a affirmé être « serein » et « n’est pas perturbé ». Il a réaffirmé sa vision pour le pays, évoquant « une véritable alternance pacifique en Côte d’Ivoire pour gouverner autrement » et insistant sur l'enjeu continental : « L’Afrique nous regarde, on ne peut pas échouer dans le combat qu’on mène ». Akossi Bendjo, vice-président du parti, avait précédemment rappelé le « rêve » de Thiam d'« une Côte d’Ivoire maîtresse de son destin et réconciliée ».
Cette réélection de Tidjane Thiam s'inscrit dans un moment clé pour le PDCI-RDA. Fondé en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, le parti détient une place historique dans le paysage politique ivoirien et ouest-africain. Le fort taux de participation et le score obtenu par M. Thiam lors du congrès extraordinaire témoignent de la mobilisation interne malgré les divisions et les défis judiciaires.
Le parti se projette désormais vers l'élection présidentielle de 2025 avec l'ambition affichée de retrouver le pouvoir. Les prochaines étapes incluront la résolution définitive des questions judiciaires en cours et la finalisation du processus d'inscription de Tidjane Thiam sur la liste électorale, conditions nécessaires à sa candidature, comme il l'a lui-même souligné dans son message. Le "rêve" d'une Côte d'Ivoire réconciliée porté par Thiam constitue le fil rouge de son projet politique.
Abordant la situation judiciaire, il a noté que le congrès a permis d'évacuer « un sujet judiciaire puisqu’on disait qu’on avait trompé le PDCI sur ma nationalité ». Malgré ce qu'il qualifie de « harcèlement judiciaire orchestré », M. Thiam a affirmé être « serein » et « n’est pas perturbé ». Il a réaffirmé sa vision pour le pays, évoquant « une véritable alternance pacifique en Côte d’Ivoire pour gouverner autrement » et insistant sur l'enjeu continental : « L’Afrique nous regarde, on ne peut pas échouer dans le combat qu’on mène ». Akossi Bendjo, vice-président du parti, avait précédemment rappelé le « rêve » de Thiam d'« une Côte d’Ivoire maîtresse de son destin et réconciliée ».
Cette réélection de Tidjane Thiam s'inscrit dans un moment clé pour le PDCI-RDA. Fondé en 1946 par Félix Houphouët-Boigny, le parti détient une place historique dans le paysage politique ivoirien et ouest-africain. Le fort taux de participation et le score obtenu par M. Thiam lors du congrès extraordinaire témoignent de la mobilisation interne malgré les divisions et les défis judiciaires.
Le parti se projette désormais vers l'élection présidentielle de 2025 avec l'ambition affichée de retrouver le pouvoir. Les prochaines étapes incluront la résolution définitive des questions judiciaires en cours et la finalisation du processus d'inscription de Tidjane Thiam sur la liste électorale, conditions nécessaires à sa candidature, comme il l'a lui-même souligné dans son message. Le "rêve" d'une Côte d'Ivoire réconciliée porté par Thiam constitue le fil rouge de son projet politique.