
Exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI : Jean Bonin dénonce un "jeu politique verrouillé" © Crédit photo DR
Les exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI suscitent une vive réaction de Jean Bonin. L'analyste politique s'est exprimé via sa page Facebook ce 22 juillet 2025 pour dénoncer les mesures prises par le parti de Laurent Gbagbo. Selon lui, l'éviction d'Ahilé Fernand dit Léo Côte d'Ivoire et le remplacement de Kouakou Dapa Donaien révèlent un dysfonctionnement démocratique au sein de la formation politique.
"Don Mello et ses partisans, victimes collatérales d'un jeu politique verrouillé ?", s'interroge Jean Bonin dans sa publication. Cette question directe traduit ses inquiétudes sur les méthodes employées par la direction du PPA-CI pour gérer les tensions internes. Le timing de ces sanctions, à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025, renforce la portée politique de ces décisions.
"Don Mello et ses partisans, victimes collatérales d'un jeu politique verrouillé ?", s'interroge Jean Bonin dans sa publication. Cette question directe traduit ses inquiétudes sur les méthodes employées par la direction du PPA-CI pour gérer les tensions internes. Le timing de ces sanctions, à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025, renforce la portée politique de ces décisions.
"Une chasse aux voix divergentes"
L'analyste politique ne mâche pas ses mots dans sa critique des exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI. "Depuis des mois, on nous parle de dialogue, de réconciliation, de « asseyons-nous et discutons ». Mais dans les faits, on assiste plutôt à une chasse aux voix divergentes", écrit-il sur Facebook. Cette formule traduit le décalage qu'il observe entre les discours officiels du parti et ses pratiques internes.
Jean Bonin pointe directement du doigt le sort réservé aux dissidents : "Ceux qui, comme Don Mello, tentent de tracer un chemin autonome ou de faire entendre une voix différente, sont immédiatement marginalisés, voire exclus". Cette analyse souligne la difficulté pour les voix alternatives de s'exprimer au sein du parti dirigé par Laurent Gbagbo.
"Comment peut-on réclamer une ouverture politique avec le RHDP, plaider pour une Côte d'Ivoire réconciliée, tout en refusant tout débat en interne avec d'autres figures majeures de la gauche ivoirienne comme Simone Gbagbo, Blé Goudé, Affi N'Guessan ou Mamadou Koulibaly ?", questionne Jean Bonin. Cette interpellation vise directement la cohérence politique du PPA-CI.
L'analyste établit un parallèle saisissant entre l'attitude du parti envers ses propres membres et ses appels au dialogue national. Les exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI illustrent selon lui cette contradiction fondamentale qui mine la crédibilité de l'opposition ivoirienne dans son ensemble.
Jean Bonin pointe directement du doigt le sort réservé aux dissidents : "Ceux qui, comme Don Mello, tentent de tracer un chemin autonome ou de faire entendre une voix différente, sont immédiatement marginalisés, voire exclus". Cette analyse souligne la difficulté pour les voix alternatives de s'exprimer au sein du parti dirigé par Laurent Gbagbo.
"Comment peut-on réclamer une ouverture politique avec le RHDP, plaider pour une Côte d'Ivoire réconciliée, tout en refusant tout débat en interne avec d'autres figures majeures de la gauche ivoirienne comme Simone Gbagbo, Blé Goudé, Affi N'Guessan ou Mamadou Koulibaly ?", questionne Jean Bonin. Cette interpellation vise directement la cohérence politique du PPA-CI.
L'analyste établit un parallèle saisissant entre l'attitude du parti envers ses propres membres et ses appels au dialogue national. Les exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI illustrent selon lui cette contradiction fondamentale qui mine la crédibilité de l'opposition ivoirienne dans son ensemble.
Un avertissement pour l'avenir
"Ce manque de cohérence interroge. Et il inquiète", poursuit Jean Bonin dans son analyse. Ses préoccupations dépassent le simple cadre des tensions internes au PPA-CI. "Car si un parti ne tolère déjà pas la diversité des opinions dans l'opposition, que ferait-il une fois au pouvoir ?", s'alarme-t-il dans sa publication Facebook.
Cette question résonne particulièrement dans le contexte électoral de 2025. Elle pose la problématique de la capacité des partis d'opposition à incarner une alternative démocratique crédible face au RHDP au pouvoir.
Jean Bonin conclut son analyse par une formule percutante : "La démocratie commence par la maison. Et si on ne peut même plus discuter entre frères d'armes, alors il y a tout lieu de craindre qu'on ne pourra pas non plus dialoguer avec le reste du pays". Cette phrase synthétise ses inquiétudes sur l'état de la démocratie interne au sein de l'opposition.
Les exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI deviennent ainsi, sous la plume de l'analyste, un révélateur des difficultés de l'opposition ivoirienne à pratiquer en interne les valeurs démocratiques qu'elle revendique publiquement.
Cette question résonne particulièrement dans le contexte électoral de 2025. Elle pose la problématique de la capacité des partis d'opposition à incarner une alternative démocratique crédible face au RHDP au pouvoir.
Jean Bonin conclut son analyse par une formule percutante : "La démocratie commence par la maison. Et si on ne peut même plus discuter entre frères d'armes, alors il y a tout lieu de craindre qu'on ne pourra pas non plus dialoguer avec le reste du pays". Cette phrase synthétise ses inquiétudes sur l'état de la démocratie interne au sein de l'opposition.
Les exclusions des proches de Don Mello au PPA-CI deviennent ainsi, sous la plume de l'analyste, un révélateur des difficultés de l'opposition ivoirienne à pratiquer en interne les valeurs démocratiques qu'elle revendique publiquement.