Gbagbo mobilise Affi et le PDCI après son exclusion de la présidentielle 2025© Crédit photo DR
Laurent Gbagbo prend une nouvelle dimension ce mercredi 10 septembre 2025. L'ancien président ivoirien, écarté de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel, a organisé une série de rencontres stratégiques dans son cabinet d'Attoban. Successivement, les délégations du Front populaire ivoirien (FPI) d'Affi N'Guessan, du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) se sont succédé.
Ces échanges interviennent dans un contexte électoral tendu. Sur 60 candidatures déposées, seules cinq ont été retenues par le Conseil constitutionnel, excluant notamment Gbagbo, Tidjane Thiam et Affi N'Guessan. Une situation qui redessine complètement l'échiquier politique ivoirien à moins de deux mois du scrutin du 25 octobre.
Ces échanges interviennent dans un contexte électoral tendu. Sur 60 candidatures déposées, seules cinq ont été retenues par le Conseil constitutionnel, excluant notamment Gbagbo, Tidjane Thiam et Affi N'Guessan. Une situation qui redessine complètement l'échiquier politique ivoirien à moins de deux mois du scrutin du 25 octobre.
Des rejets qui bouleversent
Le verdict du Conseil constitutionnel frappe durement les ténors de l'opposition. La candidature de Laurent Gbagbo a été déclarée irrecevable pour non-inscription sur la liste électorale et défaut de parrainages citoyens. "Ces conditions d'éligibilité constituent un obstacle juridique incontournable", explique un proche du dossier.
Même sanction pour Tidjane Thiam, président du PDCI, exclu pour non-inscription électorale. Quant à Pascal Affi N'Guessan, son dossier a été rejeté pour cause de parrainages en double et un déficit de 20.504 parrainages. Ces exclusions transforment radicalement la physionomie de l'élection présidentielle ivoirienne.
Même sanction pour Tidjane Thiam, président du PDCI, exclu pour non-inscription électorale. Quant à Pascal Affi N'Guessan, son dossier a été rejeté pour cause de parrainages en double et un déficit de 20.504 parrainages. Ces exclusions transforment radicalement la physionomie de l'élection présidentielle ivoirienne.
Une stratégie de rassemblement
Face à cette situation, Laurent Gbagbo mise sur la concertation. Entouré de ses fidèles lieutenants - Emmanuel Aka (directeur de cabinet), Danon Djédjé (président exécutif du PPA-CI), Assoa Adou, Damana Pickass et Habiba Touré (porte-parole) - il reçoit méthodiquement chaque formation politique concernée.
La délégation du FPI comprenait Affi N'Guessan, accompagné du secrétaire général Barthélémy Gnépa et du vice-président Ferdinand Lia Gnan. Ces rencontres s'inscrivent dans une démarche de concertation de l'opposition après les rejets du Conseil constitutionnel. L'objectif semble clair : coordonner une réponse commune face aux décisions institutionnelles.
Ces consultations révèlent la volonté de l'opposition de maintenir sa cohésion malgré les exclusions. L'ancien président avait déjà mobilisé ses partisans lors d'un meeting à Yopougon en août, maintenant la pression sur le pouvoir. La présence de représentants du GPS, mouvement dissout par la justice mais historiquement lié à Guillaume Soro, témoigne de cette recherche d'unité.
Avec seulement cinq candidats retenus sur soixante dossiers déposés, l'élection présidentielle ivoirienne prend une tournure inédite. Les partis d'opposition exclus explorent désormais d'autres stratégies pour peser sur le scrutin, entre recours juridiques et mobilisation populaire. Cette séquence de consultations chez Laurent Gbagbo pourrait annoncer une restructuration profonde du paysage politique ivoirien.
La délégation du FPI comprenait Affi N'Guessan, accompagné du secrétaire général Barthélémy Gnépa et du vice-président Ferdinand Lia Gnan. Ces rencontres s'inscrivent dans une démarche de concertation de l'opposition après les rejets du Conseil constitutionnel. L'objectif semble clair : coordonner une réponse commune face aux décisions institutionnelles.
Ces consultations révèlent la volonté de l'opposition de maintenir sa cohésion malgré les exclusions. L'ancien président avait déjà mobilisé ses partisans lors d'un meeting à Yopougon en août, maintenant la pression sur le pouvoir. La présence de représentants du GPS, mouvement dissout par la justice mais historiquement lié à Guillaume Soro, témoigne de cette recherche d'unité.
Avec seulement cinq candidats retenus sur soixante dossiers déposés, l'élection présidentielle ivoirienne prend une tournure inédite. Les partis d'opposition exclus explorent désormais d'autres stratégies pour peser sur le scrutin, entre recours juridiques et mobilisation populaire. Cette séquence de consultations chez Laurent Gbagbo pourrait annoncer une restructuration profonde du paysage politique ivoirien.
