Gervinho analyse les chances des Éléphants pour la CAN 2025 © Crédit photo DR
Le stade de Bata. La finale. Les tirs au but. Dix ans après, Gervais Yao Kouassi n'a rien oublié. "La première chose, c'est la fierté. Une fierté immense, profonde", lâche Gervinho, les yeux brillants. L'ancien attaquant des Éléphants raconte la soirée du 8 février 2015 comme s'il y était encore. La Côte d'Ivoire venait de battre le Ghana 0-0, 9 tirs au but à 8. Gervinho était là. Il a tout vu.
Ce qui le marque surtout, c'est le retour au pays. "Quand nous avons atterri et que nous avons vu tout ce peuple qui attendait ce trophée depuis des décennies, j'ai vraiment pris conscience que la Côte d'Ivoire avait besoin de ce titre", confie l'ancien ailier de 37 ans. Un moment gravé dans la mémoire collective ivoirienne. Mais aussi un parcours chaotique. Le carton rouge contre la Guinée, la défaite au premier tour, les doutes. "Sur le moment, je l'ai très mal vécu. Mais avec le temps, je me dis que ça a peut-être renforcé le groupe", reconnaît-il aujourd'hui.
Ce qui le marque surtout, c'est le retour au pays. "Quand nous avons atterri et que nous avons vu tout ce peuple qui attendait ce trophée depuis des décennies, j'ai vraiment pris conscience que la Côte d'Ivoire avait besoin de ce titre", confie l'ancien ailier de 37 ans. Un moment gravé dans la mémoire collective ivoirienne. Mais aussi un parcours chaotique. Le carton rouge contre la Guinée, la défaite au premier tour, les doutes. "Sur le moment, je l'ai très mal vécu. Mais avec le temps, je me dis que ça a peut-être renforcé le groupe", reconnaît-il aujourd'hui.
Un sacre 2023 vécu de l'intérieur
La CAN 2023 organisée en Côte d'Ivoire, Gervinho l'a suivie depuis les tribunes. "J'allais au stade pour chaque match de la Côte d'Ivoire", raconte-t-il. Et quand les Éléphants ont vacillé après la phase de groupes, il n'a jamais douté. "L'équipe n'a jamais lâché. Elle s'est qualifiée dans la douleur, mais ensuite elle a montré qu'elle voulait garder la coupe à la maison." La finale contre le Nigeria, les rebondissements, le but de Sébastien Haller dans les dernières minutes. "C'était magnifique à vivre, même en dehors du terrain."
Emerse Faé, le sélectionneur qui a pris les commandes en cours de compétition, impressionne Gervinho. "Il mérite vraiment d'être félicité. Personne ne s'attendait à ce qu'il réalise un tel parcours." L'ancien international apprécie la solidité mentale du coach. "Il a tenu des positions fortes, il a gardé sa ligne, et il a réussi à tirer le meilleur de ses joueurs dans des situations compliquées."
Pour la CAN 2025 au Maroc, la Côte d'Ivoire se retrouve dans le groupe F avec le Cameroun, le Gabon et le Mozambique. Un tirage qui fait grincer quelques dents. Mais Gervinho ne s'inquiète pas outre mesure. "En Afrique, tous les groupes sont difficiles. On a grandi avec cette réalité-là", relativise-t-il. Le choc face au Cameroun s'annonce comme le match à ne pas manquer. Les deux nations cumulent huit titres continentaux à elles seules.
"Le plus important, c'est de passer le premier tour", insiste Gervinho. Et l'ancien attaquant voit l'équipe actuelle avec optimisme. "Il y a d'abord les individualités. En Côte d'Ivoire, on a toujours eu des joueurs capables de faire la différence seuls." Mais ce qui l'a le plus frappé lors de la dernière CAN, c'est l'esprit collectif. "Quand l'esprit collectif a pris le dessus, tout s'est aligné. Les individualités se sont mises au service du groupe."
Emerse Faé, le sélectionneur qui a pris les commandes en cours de compétition, impressionne Gervinho. "Il mérite vraiment d'être félicité. Personne ne s'attendait à ce qu'il réalise un tel parcours." L'ancien international apprécie la solidité mentale du coach. "Il a tenu des positions fortes, il a gardé sa ligne, et il a réussi à tirer le meilleur de ses joueurs dans des situations compliquées."
Pour la CAN 2025 au Maroc, la Côte d'Ivoire se retrouve dans le groupe F avec le Cameroun, le Gabon et le Mozambique. Un tirage qui fait grincer quelques dents. Mais Gervinho ne s'inquiète pas outre mesure. "En Afrique, tous les groupes sont difficiles. On a grandi avec cette réalité-là", relativise-t-il. Le choc face au Cameroun s'annonce comme le match à ne pas manquer. Les deux nations cumulent huit titres continentaux à elles seules.
"Le plus important, c'est de passer le premier tour", insiste Gervinho. Et l'ancien attaquant voit l'équipe actuelle avec optimisme. "Il y a d'abord les individualités. En Côte d'Ivoire, on a toujours eu des joueurs capables de faire la différence seuls." Mais ce qui l'a le plus frappé lors de la dernière CAN, c'est l'esprit collectif. "Quand l'esprit collectif a pris le dessus, tout s'est aligné. Les individualités se sont mises au service du groupe."
Une jeunesse à encadrer
La différence d'âge entre les générations saute aux yeux. "Notre équipe avait une grande maturité, beaucoup d'expérience. Aujourd'hui, il y a plus de jeunesse, plus d'insouciance aussi." Gervinho identifie là un atout, mais aussi une responsabilité. Cette génération de 2025 n'a pas le poids de l'histoire que portaient Drogba, Touré ou lui-même. Elle peut jouer libérée, sans cette attente écrasante de tout un pays.
Le football africain a évolué selon Gervinho. "La CAF met beaucoup de moyens, la FIFA aussi. Il y a de plus en plus de compétitions, surtout chez les jeunes." Mais il pointe du doigt un problème persistant : les championnats locaux. "Il faudrait que les championnats locaux soient plus réguliers. C'est essentiel pour que le football africain continue de grandir." Les joueurs basés en Europe profitent d'infrastructures de pointe. Ceux restés au pays n'ont pas toujours cette chance.
Pour conclure l'entretien, Gervinho s'autorise un rêve. Un titre en forme de slogan qu'il aimerait lire dans les journaux après le tournoi : "La Côte d'Ivoire, encore championne d'Afrique." Ce serait la plus belle des récompenses, selon lui. Rendez-vous du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc pour savoir si les Éléphants répondront à cet espoir.
Le football africain a évolué selon Gervinho. "La CAF met beaucoup de moyens, la FIFA aussi. Il y a de plus en plus de compétitions, surtout chez les jeunes." Mais il pointe du doigt un problème persistant : les championnats locaux. "Il faudrait que les championnats locaux soient plus réguliers. C'est essentiel pour que le football africain continue de grandir." Les joueurs basés en Europe profitent d'infrastructures de pointe. Ceux restés au pays n'ont pas toujours cette chance.
Pour conclure l'entretien, Gervinho s'autorise un rêve. Un titre en forme de slogan qu'il aimerait lire dans les journaux après le tournoi : "La Côte d'Ivoire, encore championne d'Afrique." Ce serait la plus belle des récompenses, selon lui. Rendez-vous du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc pour savoir si les Éléphants répondront à cet espoir.