Soumaila Bredoumy du PDCI convoqué par la police trois jours après son retour d'exil © Crédit photo DR
Soumaila Bredoumy n'a pas eu le temps de souffler. Trois jours après son retour en Côte d'Ivoire, le député PDCI-RDA a reçu une convocation du service des enquêtes générales de la préfecture de police d'Abidjan. Il doit se présenter ce mercredi 26 novembre, selon une note diffusée mardi par sa formation politique. Le porte-parole de l'opposition avait quitté le pays quelques semaines avant la présidentielle d'octobre dernier.
« À peine rentré en Côte d'Ivoire, l'honorable Bredoumy est convoqué par la préfecture de police », déplore le Parti démocratique de Côte d'Ivoire dans son communiqué. Le parlementaire, absent depuis plusieurs semaines, a regagné Abidjan dimanche 23 novembre.
« À peine rentré en Côte d'Ivoire, l'honorable Bredoumy est convoqué par la préfecture de police », déplore le Parti démocratique de Côte d'Ivoire dans son communiqué. Le parlementaire, absent depuis plusieurs semaines, a regagné Abidjan dimanche 23 novembre.
Une première intervention d'Adama Bictogo
Ce n'est pas la première fois que Soumaila Bredoumy se retrouve dans cette situation. Une précédente convocation avait été suspendue après l'intervention d'Adama Bictogo, président de l'Assemblée nationale. Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, serait également intervenu dans ce dossier, selon des sources proches du sujet.
Mais Adama Bictogo a tenu à préciser les règles du jeu. Les parlementaires ont « l'obligation de répondre aux convocations des autorités compétentes », a-t-il souligné. Une position qui rappelle que l'immunité parlementaire n'exempte pas de coopérer avec la justice. Le président de l'Assemblée a toutefois insisté sur « l'importance du dialogue institutionnel et du respect des règles démocratiques ».
Mais Adama Bictogo a tenu à préciser les règles du jeu. Les parlementaires ont « l'obligation de répondre aux convocations des autorités compétentes », a-t-il souligné. Une position qui rappelle que l'immunité parlementaire n'exempte pas de coopérer avec la justice. Le président de l'Assemblée a toutefois insisté sur « l'importance du dialogue institutionnel et du respect des règles démocratiques ».
Le motif reste inconnu
La note du PDCI-RDA pointe un vide : « La raison de cette convocation n'est pas indiquée. » Cette absence d'explication alimente les spéculations dans les rangs de l'opposition. Soumaila Bredoumy, figure vocale du PDCI, avait choisi de quitter le territoire avant le scrutin présidentiel. Son absence prolongée et son retour à quelques semaines des législatives du 27 décembre alimentent les questions.
Le député devra donc se rendre ce jour à la préfecture de police sans savoir précisément ce qu'on lui reproche. Dans l'entourage du porte-parole, on affiche la sérénité tout en dénonçant ce qu'on considère comme une pression. Le PDCI attend de voir si cette convocation débouche sur des poursuites ou s'il s'agit d'une simple audition. Réponse dans les prochaines heures.
Le député devra donc se rendre ce jour à la préfecture de police sans savoir précisément ce qu'on lui reproche. Dans l'entourage du porte-parole, on affiche la sérénité tout en dénonçant ce qu'on considère comme une pression. Le PDCI attend de voir si cette convocation débouche sur des poursuites ou s'il s'agit d'une simple audition. Réponse dans les prochaines heures.





