La Commission Électorale Indépendante (CEI) vient d'annoncer la prolongation de la distribution des cartes d'électeur en Côte d'Ivoire. Dans un communiqué signé le 19 octobre 2025 à Abidjan, le secrétaire permanent Kouamé Adjoumani Pierre informe que l'opération, initialement prévue pour s'achever le lundi 20 octobre, se poursuit jusqu'au mercredi 22 octobre 2025 à 17h. Cette décision intervient à trois jours seulement de l'élection présidentielle fixée au 25 octobre.
La CEI justifie ce délai supplémentaire par la nécessité de permettre au maximum d'électeurs de récupérer leur carte. L'institution rappelle les documents nécessaires pour effectuer le retrait : la carte nationale d'identité, le récépissé d'enrôlement délivré par l'Office national de l'état civil (ONECI), ou le certificat de nationalité ivoirienne. À titre exceptionnel, les citoyens peuvent également présenter leur ancienne carte d'électeur pour obtenir le nouveau document.
La CEI justifie ce délai supplémentaire par la nécessité de permettre au maximum d'électeurs de récupérer leur carte. L'institution rappelle les documents nécessaires pour effectuer le retrait : la carte nationale d'identité, le récépissé d'enrôlement délivré par l'Office national de l'état civil (ONECI), ou le certificat de nationalité ivoirienne. À titre exceptionnel, les citoyens peuvent également présenter leur ancienne carte d'électeur pour obtenir le nouveau document.
Une course contre la montre
Cette prolongation de 48 heures témoigne des difficultés rencontrées sur le terrain. Nombreux sont les Ivoiriens qui n'ont pas encore pu mettre la main sur leur carte d'électeur. Les centres de distribution affichent souvent des files d'attente interminables. Dans certaines localités, les retards s'accumulent et la désorganisation règne. La CEI tente visiblement de rattraper le temps perdu avant le scrutin de vendredi.
Le calendrier se resserre dangereusement. La campagne électorale s'achève le 23 octobre à minuit. Les candidats ont jusqu'à cette date pour convaincre les électeurs. Mais comment mobiliser des citoyens qui n'ont pas encore leur carte en main ? La situation crée une tension supplémentaire dans un climat déjà électrique. L'opposition, écartée du scrutin après le rejet des candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, dénonce depuis des semaines un processus biaisé.
Le calendrier se resserre dangereusement. La campagne électorale s'achève le 23 octobre à minuit. Les candidats ont jusqu'à cette date pour convaincre les électeurs. Mais comment mobiliser des citoyens qui n'ont pas encore leur carte en main ? La situation crée une tension supplémentaire dans un climat déjà électrique. L'opposition, écartée du scrutin après le rejet des candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, dénonce depuis des semaines un processus biaisé.
La CEI appelle au civisme
Dans son communiqué, la Commission Électorale Indépendante "compte sur le civisme de toutes et de tous pour le bon déroulement et l'achèvement de cette opération essentielle au processus électoral". Une formule qui sonne comme un appel à la responsabilité collective. Les centres de distribution vont devoir tourner à plein régime pendant ces deux jours supplémentaires.
Les enjeux dépassent la simple logistique. Chaque carte non distribuée représente potentiellement un électeur privé de son droit de vote. Dans un scrutin à cinq candidats où le président sortant Alassane Ouattara brigue un nouveau mandat, chaque voix compte. L'ex-Première dame Simone Ehivet, l'homme d'affaires Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don-Mello tentent leur chance face au chef de l'État.
La CEI se retrouve une fois de plus sous pression. L'institution a déjà fait l'objet de vives critiques de la part de l'opposition qui conteste son indépendance. Le rejet des candidatures de Gbagbo et Thiam par le Conseil constitutionnel le 8 septembre avait provoqué une vague de protestations. Les manifestations du 11 octobre à Abidjan s'étaient soldées par 700 arrestations. Cette prolongation de la distribution des cartes ne va pas apaiser les tensions. Elle rappelle au contraire les failles d'une organisation mise à rude épreuve.
Les enjeux dépassent la simple logistique. Chaque carte non distribuée représente potentiellement un électeur privé de son droit de vote. Dans un scrutin à cinq candidats où le président sortant Alassane Ouattara brigue un nouveau mandat, chaque voix compte. L'ex-Première dame Simone Ehivet, l'homme d'affaires Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don-Mello tentent leur chance face au chef de l'État.
La CEI se retrouve une fois de plus sous pression. L'institution a déjà fait l'objet de vives critiques de la part de l'opposition qui conteste son indépendance. Le rejet des candidatures de Gbagbo et Thiam par le Conseil constitutionnel le 8 septembre avait provoqué une vague de protestations. Les manifestations du 11 octobre à Abidjan s'étaient soldées par 700 arrestations. Cette prolongation de la distribution des cartes ne va pas apaiser les tensions. Elle rappelle au contraire les failles d'une organisation mise à rude épreuve.