Gbi de Fer critique le RHDP sur les millions versés à Koffi Olomidé pour le meeting de campagne de Ouattara © Crédit photo DR
Gbi de Fer ne mâche pas ses mots. L'humoriste ivoirien a vivement critiqué la présence de Koffi Olomidé au giga meeting des femmes du RHDP ce dimanche 19 octobre 2025 au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Dans une sortie remarquée, il dénonce les "millions du contribuable" versés à la star congolaise alors que les artistes ivoiriens peinent à vivre de leur art. "Vous donnez des millions à Koffi Olomidé pour venir chanter à votre meeting et vous allez demander à des chanteuses ivoiriennes de venir vous voter", fustige-t-il.
Le comédien ne comprend pas ce choix du parti au pouvoir. Pour un meeting des femmes, il estime que le RHDP aurait dû privilégier les artistes féminines ivoiriennes. "Il n'y a pas d'artistes ivoiriens ici ? Normalement pour un meeting des femmes RHDP, vous pouvez prendre les artistes ivoiriennes", lance-t-il. Selon lui, les "sommes faramineuses" promises à Olomidé auraient pu être réparties entre plusieurs chanteuses locales.
Le comédien ne comprend pas ce choix du parti au pouvoir. Pour un meeting des femmes, il estime que le RHDP aurait dû privilégier les artistes féminines ivoiriennes. "Il n'y a pas d'artistes ivoiriens ici ? Normalement pour un meeting des femmes RHDP, vous pouvez prendre les artistes ivoiriennes", lance-t-il. Selon lui, les "sommes faramineuses" promises à Olomidé auraient pu être réparties entre plusieurs chanteuses locales.
Une charge contre le pouvoir
"Cela vous fait mal au cœur de donner des millions à vos compatriotes ?", interroge Gbi de Fer. L'humoriste accuse le gouvernement de vouloir "voir les gens dans la pauvreté" et de "maintenir les artistes dans la pauvreté". Il reproche au RHDP de donner des "miettes aux artistes ivoiriens" tout en déroulant le tapis rouge aux stars étrangères. "Koffi Olomidé prend l'argent et vous allez demander aux artistes ivoiriens de vous voter. C'est pas vous", tacle-t-il.
Le comédien va plus loin en promettant de revenir sur le sujet. "Nous avons les statistiques. Au moment opportun, on en parlera", prévient-il. Il se pose en "témoin de l'histoire" et assure que "l'histoire nous jugera". Des formules fortes qui résonnent à six jours de l'élection présidentielle du 25 octobre. Gbi de Fer conclut par un "Dieu est grand", comme pour signifier que justice finira par être rendue.
Le comédien va plus loin en promettant de revenir sur le sujet. "Nous avons les statistiques. Au moment opportun, on en parlera", prévient-il. Il se pose en "témoin de l'histoire" et assure que "l'histoire nous jugera". Des formules fortes qui résonnent à six jours de l'élection présidentielle du 25 octobre. Gbi de Fer conclut par un "Dieu est grand", comme pour signifier que justice finira par être rendue.
Un meeting sous le feu des critiques
La présence de Koffi Olomidé au stade Félix Houphouët-Boigny a effectivement fait le buzz sur les réseaux sociaux. Une vidéo de son arrivée circule massivement sur la toile. Le RHDP avait annoncé ce rassemblement le 7 octobre par la voix de Kandia Camara, présidente du Sénat et directrice de campagne chargée des femmes. Elle promettait plus de 50 000 femmes pour "communier avec notre candidat" Alassane Ouattara.
Mais la polémique lancée par Gbi de Fer touche un point sensible. Le milieu artistique ivoirien se plaint régulièrement du manque de soutien des autorités. Les cachets dérisoires, l'absence de structures d'aide à la création, les difficultés à vivre de son art : les doléances ne manquent pas. Dans ce contexte, voir des millions partir vers un artiste étranger, aussi populaire soit-il, passe mal.
Le parti au pouvoir mise sur ce meeting pour mobiliser l'électorat féminin à quelques jours du scrutin. Kandia Camara avait appelé à une "campagne apaisée" dans "la paix, la cohésion et la fraternité". L'élection du 25 octobre s'annonce dans un climat tendu, où chaque détail prend des proportions inattendues.
Mais la polémique lancée par Gbi de Fer touche un point sensible. Le milieu artistique ivoirien se plaint régulièrement du manque de soutien des autorités. Les cachets dérisoires, l'absence de structures d'aide à la création, les difficultés à vivre de son art : les doléances ne manquent pas. Dans ce contexte, voir des millions partir vers un artiste étranger, aussi populaire soit-il, passe mal.
Le parti au pouvoir mise sur ce meeting pour mobiliser l'électorat féminin à quelques jours du scrutin. Kandia Camara avait appelé à une "campagne apaisée" dans "la paix, la cohésion et la fraternité". L'élection du 25 octobre s'annonce dans un climat tendu, où chaque détail prend des proportions inattendues.
