Le rendez-vous est pris pour samedi 11 octobre pour la marche de l'opposition ivoirienne. Dès 8 heures du matin, les partisans du Front commun PPA-CI/PDCI-RDA sont attendus au rond-point de l'église Saint-Jean, à Cocody. La marche, initialement prévue le 4 octobre, se déroulera finalement ce 11 octobre 2025, en pleine campagne électorale. Me Habiba Touré, porte-parole du Front commun, l'a confirmé dans un communiqué publié jeudi : « La marche pour la démocratie, la justice et la paix aura bel et bien lieu. »
Le cortège empruntera le boulevard Latrille jusqu'au carrefour Sococé, aux Deux-Plateaux. Un report qui fait suite à l'arrêté d'interdiction pris le 2 octobre par la préfecture d'Abidjan. Mais l'opposition n'a pas renoncé. Michel Gbagbo, député de Yopougon et cadre du PPA-CI, a expliqué le week-end dernier les raisons de cette mobilisation : « Nous dénonçons le rejet de la candidature des différents leaders de l'opposition, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et M. Affi N'Guessan. Nous appelons à la mise en place des conditions d'une élection inclusive, démocratique et apaisée. »
Le cortège empruntera le boulevard Latrille jusqu'au carrefour Sococé, aux Deux-Plateaux. Un report qui fait suite à l'arrêté d'interdiction pris le 2 octobre par la préfecture d'Abidjan. Mais l'opposition n'a pas renoncé. Michel Gbagbo, député de Yopougon et cadre du PPA-CI, a expliqué le week-end dernier les raisons de cette mobilisation : « Nous dénonçons le rejet de la candidature des différents leaders de l'opposition, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et M. Affi N'Guessan. Nous appelons à la mise en place des conditions d'une élection inclusive, démocratique et apaisée. »
Le pouvoir brandit la menace judiciaire
Face à cette annonce, le Conseil national de sécurité a réagi vendredi dernier. Réuni sous la présidence d'Alassane Ouattara, il a rappelé l'article 138 de la Constitution : les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. « Par conséquent, toute contestation des décisions du Conseil constitutionnel, de quelque nature qu'elle soit, est illégale et expose ses auteurs aux sanctions prévues par la loi », prévient le communiqué du CNS.
Les ministres de la Justice et de la Sécurité ont reçu pour instruction de maintenir l'ordre, y compris par l'interdiction des meetings et manifestations publiques visant à contester les décisions du juge constitutionnel. Le 8 septembre dernier, le Conseil constitutionnel avait publié la liste définitive des candidats à la présidentielle du 25 octobre. Sur 60 dossiers déposés, seuls cinq ont été retenus, parmi lesquels Jean-Louis Billon, Simone Ehivet et Alassane Ouattara.
Les ministres de la Justice et de la Sécurité ont reçu pour instruction de maintenir l'ordre, y compris par l'interdiction des meetings et manifestations publiques visant à contester les décisions du juge constitutionnel. Le 8 septembre dernier, le Conseil constitutionnel avait publié la liste définitive des candidats à la présidentielle du 25 octobre. Sur 60 dossiers déposés, seuls cinq ont été retenus, parmi lesquels Jean-Louis Billon, Simone Ehivet et Alassane Ouattara.
Une vague d'arrestations dénoncée par le PDCI
Le climat s'est tendu ces derniers jours. Entre le 30 septembre et le 4 octobre, plusieurs cadres et militants du PDCI ont été arrêtés par la Brigade de recherche et d'intervention de la Gendarmerie du Plateau et par la Direction de la surveillance du territoire. Le parti parle d'« arrestations et détentions arbitraires » qui « violent les droits et libertés » des personnes concernées.
Huit militants sont actuellement détenus. À la DST, M. Kouakou Yao Clément, président de comité de base à Yopougon Cité Verte. À la Brigade de recherche du Plateau, sept autres : MM. Ouattara Kinjilman, Allo Pacôme Didier, N'cho Gnangoran, Mabo Koffi Jean, Kouléon Mani, Brou Denis et Niangoran Édouard. Des secrétaires généraux de section, des délégués communaux, des permanents.
Le PDCI rappelle que ces interpellations s'ajoutent à celles de deux leaders de sa jeunesse, Yao Innocent et Henri Joël-N'dri Kouadio, incarcérés sans jugement. « Toutes ces arrestations ont été faites sans motifs précis et dans des conditions irrégulières, sans que les droits fondamentaux des personnes interpellées ne soient respectés, notamment le respect de la procédure légale, l'accès à un avocat, et l'information de leurs familles », dénonce le parti dans un communiqué.
Huit militants sont actuellement détenus. À la DST, M. Kouakou Yao Clément, président de comité de base à Yopougon Cité Verte. À la Brigade de recherche du Plateau, sept autres : MM. Ouattara Kinjilman, Allo Pacôme Didier, N'cho Gnangoran, Mabo Koffi Jean, Kouléon Mani, Brou Denis et Niangoran Édouard. Des secrétaires généraux de section, des délégués communaux, des permanents.
Le PDCI rappelle que ces interpellations s'ajoutent à celles de deux leaders de sa jeunesse, Yao Innocent et Henri Joël-N'dri Kouadio, incarcérés sans jugement. « Toutes ces arrestations ont été faites sans motifs précis et dans des conditions irrégulières, sans que les droits fondamentaux des personnes interpellées ne soient respectés, notamment le respect de la procédure légale, l'accès à un avocat, et l'information de leurs familles », dénonce le parti dans un communiqué.