La Commission électorale indépendante (CEI) tape du poing sur la table. À quelques heures de l'ouverture officielle de la campagne présidentielle prévue vendredi à minuit, le président de l'institution, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, a rappelé mardi les interdictions qui pèsent sur les candidats. Parmi elles, l'utilisation des véhicules administratifs pendant les quatorze jours de campagne. Une mesure qui vise à garantir l'équité entre les cinq prétendants au scrutin du 25 octobre.
« Votre campagne ne sera fructueuse que dans la courtoisie envers les autres candidats et dans le respect des électeurs et de la population en général », a martelé le patron de la CEI lors de la remise des supports de campagne au siège de l'institution à Abidjan. Chaque représentant des candidats a reçu 100 000 affiches et 10 000 spécimens de bulletins de vote. Une distribution qui intervient alors que 8,7 millions d'électeurs sont attendus aux urnes dans moins de trois semaines.
« Votre campagne ne sera fructueuse que dans la courtoisie envers les autres candidats et dans le respect des électeurs et de la population en général », a martelé le patron de la CEI lors de la remise des supports de campagne au siège de l'institution à Abidjan. Chaque représentant des candidats a reçu 100 000 affiches et 10 000 spécimens de bulletins de vote. Une distribution qui intervient alors que 8,7 millions d'électeurs sont attendus aux urnes dans moins de trois semaines.
Des règles strictes
La liste des interdictions ne s'arrête pas aux voitures de fonction. La publication de sondages, les propos injurieux ou diffamatoires sont également bannis. La CEI a aussi prévenu contre toute incitation à la haine, au racisme ou au tribalisme. Des garde-fous indispensables dans un pays où les tensions politiques restent vives, notamment autour de la candidature contestée du président sortant Alassane Ouattara pour un quatrième mandat.
« Une élection est, par essence, la rencontre entre un candidat ou une candidate et des électeurs, dans le but de les séduire, de les convaincre », a rappelé Ibrahime Kuibiert-Coulibaly. Le président de la CEI insiste sur la dimension pédagogique de cette campagne. L'objectif affiché : réduire drastiquement le taux de bulletins nuls qui avait dépassé les 10 % lors des scrutins précédents.
« Une élection est, par essence, la rencontre entre un candidat ou une candidate et des électeurs, dans le but de les séduire, de les convaincre », a rappelé Ibrahime Kuibiert-Coulibaly. Le président de la CEI insiste sur la dimension pédagogique de cette campagne. L'objectif affiché : réduire drastiquement le taux de bulletins nuls qui avait dépassé les 10 % lors des scrutins précédents.
Une course à cinq sous surveillance régionale
Sur les 60 dossiers déposés, le Conseil constitutionnel n'en a retenu que cinq le 8 septembre dernier. Outre Alassane Ouattara et Simone Ehivet, trois autres candidats sont en lice : Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello. « Pour ce qui est du peuple, notamment de l'électeur, il faut qu'il sache à qui il va donner son pouvoir, c'est pour cette raison qu'il y a cette remise des affiches des candidats pour éviter l'erreur sur la personne », souligne le président de la CEI.
La Commission a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour garantir une campagne équitable. Elle travaille en étroite collaboration avec les forces de défense et de sécurité, le corps préfectoral et les médias publics. « Toutes les conditions sont réunies pour que cette campagne se déroule dans la quiétude et la transparence », promet Ibrahime Kuibiert-Coulibaly. Reste à savoir si ces garanties suffiront à apaiser un climat politique toujours sous tension à l'approche du scrutin.
La Commission a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour garantir une campagne équitable. Elle travaille en étroite collaboration avec les forces de défense et de sécurité, le corps préfectoral et les médias publics. « Toutes les conditions sont réunies pour que cette campagne se déroule dans la quiétude et la transparence », promet Ibrahime Kuibiert-Coulibaly. Reste à savoir si ces garanties suffiront à apaiser un climat politique toujours sous tension à l'approche du scrutin.