Les parrainages obtenus par Alassane Ouattara pour la présidentielle du 25 octobre 2025 alimentent une controverse sur leur représentativité. Avec 85 668 signatures collectées entre le 1er juillet et le 26 août, le président sortant fait face à des critiques sur le pourcentage réel que représentent ces soutiens. Jean Bonin, analyste politique, a tenu à clarifier la situation face aux interprétations erronées qui circulent.
Le débat porte sur l'interprétation du Code électoral ivoirien. Certains observateurs pointent du doigt le fait que les 85 668 parrainages ne représenteraient que 0,98% des 8 727 431 électeurs inscrits sur la liste électorale définitive de 2025. Une lecture qui pourrait laisser penser que le candidat du RHDP n'atteint pas le seuil symbolique de 1% du corps électoral national.
Le débat porte sur l'interprétation du Code électoral ivoirien. Certains observateurs pointent du doigt le fait que les 85 668 parrainages ne représenteraient que 0,98% des 8 727 431 électeurs inscrits sur la liste électorale définitive de 2025. Une lecture qui pourrait laisser penser que le candidat du RHDP n'atteint pas le seuil symbolique de 1% du corps électoral national.
Une règle territoriale
"Le Code électoral ne demande pas aux candidats de recueillir 1% de l'ensemble du corps électoral national", précise Jean Bonin dans son analyse détaillée. La loi ivoirienne exige en réalité que les candidats rassemblent au moins 1% des électeurs inscrits dans un minimum de 17 régions et districts autonomes. Cette nuance fondamentale change complètement la donne juridique.
Le président sortant a ainsi rempli cette condition territoriale, obtenant le pourcentage requis dans les 17 circonscriptions nécessaires. "D'un point de vue juridique et arithmétique, il est donc incorrect d'affirmer que le candidat du RHDP n'a pas atteint le seuil de 1% exigé par le Code électoral", insiste l'analyste.
Le président sortant a ainsi rempli cette condition territoriale, obtenant le pourcentage requis dans les 17 circonscriptions nécessaires. "D'un point de vue juridique et arithmétique, il est donc incorrect d'affirmer que le candidat du RHDP n'a pas atteint le seuil de 1% exigé par le Code électoral", insiste l'analyste.
Cinq candidats validés pour octobre 2025
Le Conseil constitutionnel a validé la candidature d'Alassane Ouattara aux côtés de quatre autres prétendants. Simone Éhivet Gbagbo et Jean-Louis Billon figurent parmi les opposants qui affronteront le président sortant dans les urnes. Cette validation officielle confirme que toutes les conditions légales ont été respectées.
La Commission Électorale Indépendante (CEI) avait fixé la période de collecte des parrainages du 1er juillet au 26 août 2025. Durant ces huit semaines, les équipes de campagne se sont mobilisées sur tout le territoire pour réunir les signatures nécessaires. Alassane Ouattara a concentré ses efforts sur une stratégie de maillage territorial plutôt que sur une course aux chiffres absolus.
Malgré les clarifications apportées, certains opposants continuent de questionner la légitimité populaire de ces parrainages. Ils soulignent le faible pourcentage global par rapport à l'ensemble du corps électoral, y voyant un signal politique défavorable au président sortant. Ces voix critiques estiment que moins de 1% de soutien national révèle une érosion de la base électorale du RHDP.
Les partisans d'Ouattara répliquent que la règle des 17 régions garantit justement une représentativité géographique équilibrée. Cette exigence territoriale empêche qu'un candidat ne s'appuie que sur quelques bastions électoraux densément peuplés. Le système actuel obligerait ainsi les candidats à démontrer un ancrage national réel, au-delà des clivages régionaux traditionnels.
La Commission Électorale Indépendante (CEI) avait fixé la période de collecte des parrainages du 1er juillet au 26 août 2025. Durant ces huit semaines, les équipes de campagne se sont mobilisées sur tout le territoire pour réunir les signatures nécessaires. Alassane Ouattara a concentré ses efforts sur une stratégie de maillage territorial plutôt que sur une course aux chiffres absolus.
Malgré les clarifications apportées, certains opposants continuent de questionner la légitimité populaire de ces parrainages. Ils soulignent le faible pourcentage global par rapport à l'ensemble du corps électoral, y voyant un signal politique défavorable au président sortant. Ces voix critiques estiment que moins de 1% de soutien national révèle une érosion de la base électorale du RHDP.
Les partisans d'Ouattara répliquent que la règle des 17 régions garantit justement une représentativité géographique équilibrée. Cette exigence territoriale empêche qu'un candidat ne s'appuie que sur quelques bastions électoraux densément peuplés. Le système actuel obligerait ainsi les candidats à démontrer un ancrage national réel, au-delà des clivages régionaux traditionnels.






