Mathias Kakou, président du PPS, dénonce une "candidature de vengeance" de Laurent Gbagbo © Crédit photo DR
La candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle 2025 suscite de vives réactions. "Sa candidature est un problème", déclare sans ambages Mathias Kakou, président du PPS, lors d'une conférence de presse vendredi.
Le leader du parti proche du RHDP soulève plusieurs obstacles juridiques et politiques à cette candidature, notamment l'inéligibilité de l'ancien président pour cause de condamnation.
Le leader du parti proche du RHDP soulève plusieurs obstacles juridiques et politiques à cette candidature, notamment l'inéligibilité de l'ancien président pour cause de condamnation.
Les obstacles à la candidature Gbagbo
"Pour moi, sa candidature est une candidature de vengeance, il veut se venger, parce qu'on l'a emmené à La Haye", analyse Mathias Kakou. Il met en garde : "Quand on va refuser sa candidature, il va créer des troubles pour qu'on accuse M. Ouattara de violent."
Malgré la grâce présidentielle obtenue en août 2022, Laurent Gbagbo reste inéligible. Sa radiation des listes électorales et la suspension de ses droits civiques, suite à sa condamnation dans "l'affaire du braquage de la BCEAO", constituent des obstacles majeurs.
Face à cette situation, le PPS réaffirme son soutien à Alassane Ouattara. "Il nous faut un président qui a montré ses preuves face aux défis sécuritaires", souligne Kakou, évoquant la situation géopolitique régionale.
Concernant Tidjane Thiam, le président du PPS est tout aussi critique : "Il ne peut pas répondre aux critères de la présidentielle de 2025." Il prévient que sa candidature risquerait de diviser le PDCI "en plusieurs morceaux."
Malgré la grâce présidentielle obtenue en août 2022, Laurent Gbagbo reste inéligible. Sa radiation des listes électorales et la suspension de ses droits civiques, suite à sa condamnation dans "l'affaire du braquage de la BCEAO", constituent des obstacles majeurs.
Face à cette situation, le PPS réaffirme son soutien à Alassane Ouattara. "Il nous faut un président qui a montré ses preuves face aux défis sécuritaires", souligne Kakou, évoquant la situation géopolitique régionale.
Concernant Tidjane Thiam, le président du PPS est tout aussi critique : "Il ne peut pas répondre aux critères de la présidentielle de 2025." Il prévient que sa candidature risquerait de diviser le PDCI "en plusieurs morceaux."