Présidentielle 2025 en Côte d'Ivoire : la CEI distribue les affiches de campagne aux candidats, des images © Crédit photo DR
La présidentielle ivoirienne 2025 entre dans sa phase visible. Mardi 7 octobre, au siège de la Commission Électorale Indépendante à Cocody, Ibrahime-Kuibiert Coulibaly a officiellement remis 100 000 affiches et 10 000 spécimens de bulletins de vote à chacun des représentants des candidats. Cette distribution, prévue par la loi, marque une étape symbolique à quelques jours de l'ouverture officielle de la campagne, fixée au vendredi 10 octobre à minuit.
Le président de la CEI justifie cette démarche par un impératif démocratique : permettre aux électeurs d'identifier clairement les prétendants au fauteuil présidentiel. « La loi autorise un contact visuel entre le peuple, détenteur du pouvoir, et celui à qui il va le confier », a-t-il déclaré. Les affiches comportent la photo du candidat en haut et sa profession en bas, un format pensé pour éviter toute confusion dans les bureaux de vote.
Le président de la CEI justifie cette démarche par un impératif démocratique : permettre aux électeurs d'identifier clairement les prétendants au fauteuil présidentiel. « La loi autorise un contact visuel entre le peuple, détenteur du pouvoir, et celui à qui il va le confier », a-t-il déclaré. Les affiches comportent la photo du candidat en haut et sa profession en bas, un format pensé pour éviter toute confusion dans les bureaux de vote.
Trois objectifs pour un scrutin transparent
Au-delà de l'identification des candidats, Ibrahime-Kuibiert Coulibaly poursuit deux autres buts avec cette distribution. D'abord, familiariser les électeurs avec le bulletin de vote pour limiter les erreurs lors du dépouillement. Les scrutins passés ont montré que la méconnaissance du format des bulletins génère des votes nuls et des contestations. Ensuite, démontrer l'implication de l'État dans le processus électoral à travers un soutien équitable à tous les candidats, sans distinction.
Cette égalité de traitement vise à renforcer la crédibilité de la CEI, souvent critiquée par l'opposition lors des précédentes élections. En fournissant les mêmes moyens à chacun, l'institution cherche à couper court aux accusations de favoritisme. Pour Coulibaly, l'élection reste « une responsabilité partagée entre les candidats, les électeurs et l'État ». Chaque acteur doit jouer son rôle pour garantir la régularité du scrutin.
Cette égalité de traitement vise à renforcer la crédibilité de la CEI, souvent critiquée par l'opposition lors des précédentes élections. En fournissant les mêmes moyens à chacun, l'institution cherche à couper court aux accusations de favoritisme. Pour Coulibaly, l'élection reste « une responsabilité partagée entre les candidats, les électeurs et l'État ». Chaque acteur doit jouer son rôle pour garantir la régularité du scrutin.
Appel à une campagne responsable
Le président de la CEI n'a pas manqué de lancer un appel solennel aux acteurs politiques. Il les invite à mener une campagne « apaisée, responsable et axée sur les solutions aux préoccupations des populations ». Dans un pays marqué par des tensions électorales récurrentes, ce message résonne comme un avertissement. Les candidats devront privilégier les débats d'idées plutôt que les affrontements verbaux ou physiques.
La transparence et la paix constituent, selon Coulibaly, les deux piliers d'un scrutin réussi. Les organisations de la société civile et les observateurs internationaux surveilleront de près le déroulement de la campagne. Toute dérive pourrait compromettre la légitimité du scrutin prévu le samedi 25 octobre 2025. Les Ivoiriens attendent des engagements concrets, pas des promesses creuses.
Avec une campagne qui démarre vendredi à minuit et un vote dans dix-huit jours, le tempo s'accélère. Les candidats vont devoir quadriller le territoire, multiplier les meetings et convaincre un électorat parfois désabusé. Les affiches tapissent déjà certains quartiers d'Abidjan. Dans les régions, la distribution bat son plein. La bataille pour la présidence ivoirienne est officiellement lancée.
La transparence et la paix constituent, selon Coulibaly, les deux piliers d'un scrutin réussi. Les organisations de la société civile et les observateurs internationaux surveilleront de près le déroulement de la campagne. Toute dérive pourrait compromettre la légitimité du scrutin prévu le samedi 25 octobre 2025. Les Ivoiriens attendent des engagements concrets, pas des promesses creuses.
Avec une campagne qui démarre vendredi à minuit et un vote dans dix-huit jours, le tempo s'accélère. Les candidats vont devoir quadriller le territoire, multiplier les meetings et convaincre un électorat parfois désabusé. Les affiches tapissent déjà certains quartiers d'Abidjan. Dans les régions, la distribution bat son plein. La bataille pour la présidence ivoirienne est officiellement lancée.
