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Présidentielle d'octobre 2025 : Vincent Toh Bi promet une politique sans argent

Lundi 18 Août 2025

La candidature de Vincent Toh Bi pour la présidentielle d'octobre 2025 en Côte d'Ivoire suscite l'intérêt. Ancien préfet, il promet une politique sans argent ni privilèges.


La candidature de Vincent Toh Bi pour la présidentielle d'octobre 2025 en Côte d'Ivoire suscite l'intérêt © Crédit photo DR
La candidature de Vincent Toh Bi pour la présidentielle d'octobre 2025 en Côte d'Ivoire suscite l'intérêt © Crédit photo DR
Vincent Toh Bi, dont le nom a été synonyme d'autorité et de gestion de crise à la tête de la préfecture d'Abidjan, se lance dans la course à la présidentielle 2025. L'annonce, faite il y a quelques semaines, a pris de court bon nombre d'observateurs. Loin des apparats et des déclarations tonitruantes de ses adversaires, Vincent Toh Bi s'est exprimé dans un texte qui a fait le tour des réseaux sociaux, soulignant une rupture avec les pratiques politiques habituelles. Il y explique une motivation que d'aucuns considèrent comme trop idéaliste, celle de servir sans se servir.

Dans ce texte publié ce 18 août 2025, Vincent Toh Bi défend une vision de la politique comme un "appel du devoir", une mission noble qui ne saurait être réduite à une "quête mortelle pour l'argent". Cette prise de position tranche avec l'image souvent corrompue et matérialiste associée à la classe politique africaine. Le candidat insiste sur le fait que le leadership doit être "d'abord un état d'esprit", et c'est ce qu'il entend incarner pour diriger la Côte d'Ivoire.

Des preuves de son désintéressement

Pour étayer ses propos, le candidat s'appuie sur son passé de fonctionnaire. Il révèle des détails concrets de son passage comme maire intérimaire de deux communes d'Abidjan, le Plateau et Port-Bouët, en 2019. Une période pendant laquelle il a géré des crises électorales et, surtout, des budgets conséquents. "J’étais à la fois Préfet d’Abidjan et Maire de 2 Communes", rappelle-t-il, une situation qui lui aurait permis de disposer de privilèges et de fonds. Il détaille des chiffres précis : 9 milliards de francs CFA pour Le Plateau et 7 milliards pour Port-Bouët.

Il affirme avoir renoncé "volontairement" aux "indemnités, carburant, crédit de communication et autres avantages qui me revenaient de droit", ne touchant "aucun centime". Il met en avant le fait d'avoir remis les clés des bureaux à ses successeurs avec des recettes en hausse. Un argument que l'équipe de campagne de Vincent Toh Bi pourrait utiliser comme une preuve de sa bonne foi, et une manière de se distinguer des autres candidats.

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