
Procès Valérie Yapo contre le PDCI et son Président Thiam : le verdict reporté au 15 mai 2025 © Crédit photo DR
Le procès opposant Valérie Yapo au Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et à son président Tidjane Thiam connaît un nouveau rebondissement. Prévu initialement début mai 2025, le tribunal a décidé de reporter son verdict au 15 mai 2025. Cette affaire, qui a débuté en octobre 2024, concerne la suspension temporaire de Valérie Yapo des instances du parti, une mesure qu'elle conteste fermement devant la justice.
Cette bataille juridique s'inscrit dans un contexte de tensions internes au sein du PDCI-RDA, parti historique ivoirien. La plaignante remet en question non seulement sa suspension mais également la légitimité de la présidence de Tidjane Thiam, soulevant des questions fondamentales sur la gouvernance interne du parti.
Cette bataille juridique s'inscrit dans un contexte de tensions internes au sein du PDCI-RDA, parti historique ivoirien. La plaignante remet en question non seulement sa suspension mais également la légitimité de la présidence de Tidjane Thiam, soulevant des questions fondamentales sur la gouvernance interne du parti.
Les origines du contentieux
La genèse de ce conflit remonte à octobre 2024, période durant laquelle Valérie Yapo aurait été suspendue pour des "propos jugés nuisibles à l'unité du PDCI-RDA". Dans sa plainte, elle affirme catégoriquement que cette sanction n'a jamais été légalement prononcée selon les statuts du parti et qu'elle a été "réintégrée d'office" par la suite.
"Je conteste formellement la légalité de cette suspension qui n'a respecté aucune procédure statutaire", aurait déclaré Valérie Yapo dans des documents judiciaires. Le contentieux s'est aggravé lorsqu'elle a commencé à critiquer ouvertement la gestion de Tidjane Thiam à la tête du parti, allant jusqu'à réclamer sa démission. Cette escalade a transformé une simple question disciplinaire en une véritable crise de gouvernance au sein du PDCI-RDA.
"Je conteste formellement la légalité de cette suspension qui n'a respecté aucune procédure statutaire", aurait déclaré Valérie Yapo dans des documents judiciaires. Le contentieux s'est aggravé lorsqu'elle a commencé à critiquer ouvertement la gestion de Tidjane Thiam à la tête du parti, allant jusqu'à réclamer sa démission. Cette escalade a transformé une simple question disciplinaire en une véritable crise de gouvernance au sein du PDCI-RDA.
Un parcours judiciaire complexe
Le dossier a connu plusieurs rebondissements judiciaires avant d'arriver à cette audience de mai 2025. En avril dernier, la juge des référés s'était déclarée incompétente pour statuer sur cette affaire, renvoyant le contentieux au juge de fond. Cette décision a considérablement rallongé la procédure et augmenté la tension entre les parties.
À la veille de l'audience du 8 mai 2025, Valérie Yapo a lancé un appel à la mobilisation des militants fidèles à sa cause. Ce procès intervient dans un moment particulièrement sensible pour le PDCI-RDA, marqué par le récent décès de Philippe Cowppli-Bony, président honoraire du parti. Le report du verdict au 15 mai maintient en suspens cette bataille juridique qui symbolise les divisions profondes au sein de cette formation politique historique de Côte d'Ivoire.
Cette affaire dépasse le simple cadre d'un conflit personnel entre Valérie Yapo et Tidjane Thiam. Elle illustre les défis de gouvernance auxquels font face les partis politiques traditionnels ivoiriens. Le PDCI-RDA, fondé par Félix Houphouët-Boigny, traverse une période de questionnements sur son fonctionnement interne et sa ligne politique.
Les observateurs politiques voient dans ce procès le symptôme d'une lutte plus large pour l'orientation future du parti. Le verdict attendu le 15 mai pourrait ainsi avoir des répercussions significatives sur l'équilibre des forces au sein du parti et potentiellement sur l'échiquier politique national à l'approche des futures échéances électorales.
À la veille de l'audience du 8 mai 2025, Valérie Yapo a lancé un appel à la mobilisation des militants fidèles à sa cause. Ce procès intervient dans un moment particulièrement sensible pour le PDCI-RDA, marqué par le récent décès de Philippe Cowppli-Bony, président honoraire du parti. Le report du verdict au 15 mai maintient en suspens cette bataille juridique qui symbolise les divisions profondes au sein de cette formation politique historique de Côte d'Ivoire.
Cette affaire dépasse le simple cadre d'un conflit personnel entre Valérie Yapo et Tidjane Thiam. Elle illustre les défis de gouvernance auxquels font face les partis politiques traditionnels ivoiriens. Le PDCI-RDA, fondé par Félix Houphouët-Boigny, traverse une période de questionnements sur son fonctionnement interne et sa ligne politique.
Les observateurs politiques voient dans ce procès le symptôme d'une lutte plus large pour l'orientation future du parti. Le verdict attendu le 15 mai pourrait ainsi avoir des répercussions significatives sur l'équilibre des forces au sein du parti et potentiellement sur l'échiquier politique national à l'approche des futures échéances électorales.