Réaction du gouvernement ivoirien ce 30 juillet 2025 après la mort d'Alino Faso © Crédit photo DR
Le décès d'Alino Faso détention fait désormais l'objet d'un débat diplomatique tendu entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Le gouvernement ivoirien a confirmé mercredi le décès d'Alain Traoré, dit Alino Faso, survenu dans un centre de détention de l'école de gendarmerie d'Abidjan. Cette mort soulève des questions sur les conditions de détention et ravive les tensions entre les deux pays voisins.
Lors de la conférence de presse suivant le Conseil des Ministres du 30 juillet 2025, le porte-parole du gouvernement s'est montré ferme face aux interrogations des journalistes. « M. Traoré n'est pas la première personne qui aura séjourné à l'école de gendarmerie. Nous amenons parfois certaines personnes qui figurent dans ce lieu de détention. Cela permet d'assurer leur sécurité essentiellement », a-t-il déclaré.
Lors de la conférence de presse suivant le Conseil des Ministres du 30 juillet 2025, le porte-parole du gouvernement s'est montré ferme face aux interrogations des journalistes. « M. Traoré n'est pas la première personne qui aura séjourné à l'école de gendarmerie. Nous amenons parfois certaines personnes qui figurent dans ce lieu de détention. Cela permet d'assurer leur sécurité essentiellement », a-t-il déclaré.
Un suicide selon Abidjan
Le procureur de la République ivoirienne a publié un communiqué évoquant un suicide. Position que défend fermement le gouvernement face aux accusations burkinabées. « Le procureur a fait un communiqué. Il n'aurait pas évoqué l'élément du suicide s'il n'avait pas suffisamment d'éléments pour le dire », affirme le ministre lors de la conférence.
Cette version officielle contraste avec les déclarations des autorités burkinabées qui rejettent catégoriquement la thèse du suicide. Le gouvernement burkinabé évoque dans un communiqué du 26 juillet « une disparition assimilable à un assassinat crapuleux », réclamant une « transparence totale » dans la gestion de l'affaire.
Cette version officielle contraste avec les déclarations des autorités burkinabées qui rejettent catégoriquement la thèse du suicide. Le gouvernement burkinabé évoque dans un communiqué du 26 juillet « une disparition assimilable à un assassinat crapuleux », réclamant une « transparence totale » dans la gestion de l'affaire.
Tensions diplomatiques
Les relations entre Abidjan et Ouagadougou traversent une période particulièrement difficile. « L'aggravation, je ne sais pas si ça peut être pire que ce que c'est déjà », reconnaît le porte-parole gouvernemental. Il fait allusion aux précédentes accusations du Burkina Faso concernant des « tentatives de déstabilisation » dont les preuves n'auraient jamais été apportées.
L'affaire Alino Faso s'inscrit dans un contexte de méfiance croissante entre les deux pays. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères a demandé le rapatriement du corps, une requête à laquelle les autorités ivoiriennes n'ont pas encore officiellement répondu. « Très certainement, le ministère des Affaires étrangères va saisir les autorités diplomatiques burkinabés pour la suite de cette affaire », indique le gouvernement.
Alino Faso était détenu dans le cadre d'une instruction judiciaire en cours. « L'instruction était en cours, Alino Faso était en détention à l'école de gendarmerie », précise le ministre. Le détenu bénéficiait d'un statut particulier justifiant sa présence dans ce centre plutôt que dans une prison classique.
Le gouvernement ivoirien met en avant l'indépendance de sa justice pour rejeter les demandes d'enquête supplémentaire. « Nous ne voyons pas pourquoi demander plus de transparence que cela, ce serait remettre en doute nos institutions », déclare le porte-parole, soulignant que « le chef de l'État a réussi à mettre en place toutes les institutions » et « a assuré à la justice son indépendance ».
L'affaire Alino Faso s'inscrit dans un contexte de méfiance croissante entre les deux pays. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères a demandé le rapatriement du corps, une requête à laquelle les autorités ivoiriennes n'ont pas encore officiellement répondu. « Très certainement, le ministère des Affaires étrangères va saisir les autorités diplomatiques burkinabés pour la suite de cette affaire », indique le gouvernement.
Alino Faso était détenu dans le cadre d'une instruction judiciaire en cours. « L'instruction était en cours, Alino Faso était en détention à l'école de gendarmerie », précise le ministre. Le détenu bénéficiait d'un statut particulier justifiant sa présence dans ce centre plutôt que dans une prison classique.
Le gouvernement ivoirien met en avant l'indépendance de sa justice pour rejeter les demandes d'enquête supplémentaire. « Nous ne voyons pas pourquoi demander plus de transparence que cela, ce serait remettre en doute nos institutions », déclare le porte-parole, soulignant que « le chef de l'État a réussi à mettre en place toutes les institutions » et « a assuré à la justice son indépendance ».