Simone Gbagbo a haussé le ton mardi à Guibéroua, dans le département de Gagnoa. La présidente du Mouvement des générations capables (MGC) refuse net l'étiquette de simple faire-valoir que certains observateurs lui accolent à neuf jours du scrutin présidentiel. « Je n'accompagne personne. Je n'ai jamais accompagné quelqu'un. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais accompagner quelqu'un », a-t-elle martelé devant ses militants.
Cette mise au point intervient lors de son deuxième meeting de campagne. L'ancienne Première Dame, qui affronte quatre autres candidats dont le président sortant Alassane Ouattara, entend bien remporter l'élection à la loyale. « Quand je mets le pied quelque part, c'est parce que je pense que c'est possible et que c'est bien », a ajouté la candidate, soutenue par une large coalition de partis politiques et d'acteurs de la société civile.
Cette mise au point intervient lors de son deuxième meeting de campagne. L'ancienne Première Dame, qui affronte quatre autres candidats dont le président sortant Alassane Ouattara, entend bien remporter l'élection à la loyale. « Quand je mets le pied quelque part, c'est parce que je pense que c'est possible et que c'est bien », a ajouté la candidate, soutenue par une large coalition de partis politiques et d'acteurs de la société civile.
Un programme de rupture
La candidate du MGC porte une ambition de transformation pour la Côte d'Ivoire. Son projet s'articule autour de trois axes : réconciliation nationale, transformation économique et souveraineté. « Il faut confronter M. Ouattara et remporter les élections en sortant nombreux pour voter », a-t-elle lancé à ses hôtes de Guibéroua.
Née le 20 juin 1949 à Moossou, titulaire d'un doctorat en linguistique, Simone Ehivet Gbagbo revient de loin. Ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale et membre influente du Front populaire ivoirien (FPI), elle a fondé le MGC en 2022 après plusieurs années de retrait politique. Depuis Bouaké, où elle a poursuivi sa campagne, elle détaille un programme axé sur l'économie, l'éducation, la recherche et la culture.
Née le 20 juin 1949 à Moossou, titulaire d'un doctorat en linguistique, Simone Ehivet Gbagbo revient de loin. Ancienne vice-présidente de l'Assemblée nationale et membre influente du Front populaire ivoirien (FPI), elle a fondé le MGC en 2022 après plusieurs années de retrait politique. Depuis Bouaké, où elle a poursuivi sa campagne, elle détaille un programme axé sur l'économie, l'éducation, la recherche et la culture.
Un scrutin sous haute tension
Le contexte électoral reste explosif. Amnesty International a dénoncé jeudi les « arrestations massives » lors des manifestations de l'opposition. « Les autorités ivoiriennes doivent respecter et protéger le droit de manifester », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest. Le ministre de l'Intérieur Vagondo Diomandé a confirmé l'interpellation de 237 personnes à Abidjan le 11 octobre, qualifiant les manifestants de « jeunes totalement irresponsables ».
Les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été rejetées par le Conseil constitutionnel. Face à Simone Gbagbo se dressent Alassane Ouattara (RHDP), Jean-Louis Billon (CODE), Henriette Lagou (GP-Paix) et Ahoua Don Mello, candidat indépendant. Quelque 44 000 soldats ont été déployés pour sécuriser le scrutin du 25 octobre.
Les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été rejetées par le Conseil constitutionnel. Face à Simone Gbagbo se dressent Alassane Ouattara (RHDP), Jean-Louis Billon (CODE), Henriette Lagou (GP-Paix) et Ahoua Don Mello, candidat indépendant. Quelque 44 000 soldats ont été déployés pour sécuriser le scrutin du 25 octobre.