
Trump menace 36 pays dont la Côte d'Ivoire d'interdiction d'entrée aux États-Unis si... © Crédit photo DR
L'administration Trump a publié vendredi une liste de 36 pays qui disposent de 60 jours pour réformer leurs systèmes de délivrance de passeports. Cette décision vise la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Sénégal et 33 autres nations accusées de défaillances dans leurs procédures d'identification.
Les États-Unis pointent trois problèmes : la corruption dans la fabrication des documents, l'absence de traçabilité des passeports et les naturalisations frauduleuses. Washington estime que ces failles facilitent l'accès de terroristes sur le territoire américain.
Les États-Unis pointent trois problèmes : la corruption dans la fabrication des documents, l'absence de traçabilité des passeports et les naturalisations frauduleuses. Washington estime que ces failles facilitent l'accès de terroristes sur le territoire américain.
Des exigences techniques strictes imposées
Les pays concernés doivent moderniser leurs équipements de confection de passeports selon les normes internationales. Les nouvelles technologies empêchent qu'une même personne obtienne plusieurs documents et garantissent un archivage sécurisé des identités.
L'administration américaine exige également des systèmes de naturalisation renforcés. Elle cite le cas de la Côte d'Ivoire où "des personnes n'ayant jamais mis pied dans le pays obtiennent un passeport ivoirien". Ces pratiques inquiètent Washington qui y voit une porte d'entrée pour des individus dangereux.
L'administration américaine exige également des systèmes de naturalisation renforcés. Elle cite le cas de la Côte d'Ivoire où "des personnes n'ayant jamais mis pied dans le pays obtiennent un passeport ivoirien". Ces pratiques inquiètent Washington qui y voit une porte d'entrée pour des individus dangereux.
36 nations africaines et mondiales concernées
La liste américaine comprend majoritairement des pays africains : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République démocratique du Congo, Djibouti, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Liberia, Malawi, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.
S'y ajoutent des États des Caraïbes comme Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, ainsi que des pays asiatiques et du Pacifique : Bhoutan, Cambodge, Kirghizistan, Tonga, Tuvalu, Vanuatu. L'Égypte et la Syrie complètent cette liste hétéroclite.
S'y ajoutent des États des Caraïbes comme Antigua-et-Barbuda, la Dominique, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, ainsi que des pays asiatiques et du Pacifique : Bhoutan, Cambodge, Kirghizistan, Tonga, Tuvalu, Vanuatu. L'Égypte et la Syrie complètent cette liste hétéroclite.
Les conséquences du non-respect des délais
À partir du 15 août, les ressortissants des pays non-conformes risquent l'interdiction d'entrée aux États-Unis. Cette mesure s'appliquera à tous les types de visas : touristique, étudiant, professionnel ou familial. Les passeports émis par ces nations perdront leur validité pour voyager vers l'Amérique.
Washington propose néanmoins un programme d'accompagnement. Les pays acceptant de recevoir des personnes déportées, dont la nationalité n'a pas été établie, bénéficieront d'une aide financière américaine. Ces fonds couvriront les frais de prise en charge temporaire, le temps d'identifier le pays d'origine réel de ces individus.
Cette politique s'inscrit dans la stratégie sécuritaire renforcée de l'administration Trump. Elle vise à contrôler plus strictement les flux migratoires et à prévenir l'entrée d'éléments indésirables sur le territoire américain. Les 36 pays concernés doivent désormais choisir entre réformer rapidement leurs systèmes ou voir leurs relations avec Washington se dégrader.
Washington propose néanmoins un programme d'accompagnement. Les pays acceptant de recevoir des personnes déportées, dont la nationalité n'a pas été établie, bénéficieront d'une aide financière américaine. Ces fonds couvriront les frais de prise en charge temporaire, le temps d'identifier le pays d'origine réel de ces individus.
Cette politique s'inscrit dans la stratégie sécuritaire renforcée de l'administration Trump. Elle vise à contrôler plus strictement les flux migratoires et à prévenir l'entrée d'éléments indésirables sur le territoire américain. Les 36 pays concernés doivent désormais choisir entre réformer rapidement leurs systèmes ou voir leurs relations avec Washington se dégrader.