Menu




Apprenons ensemble




L'Union Africaine chez la CAP-Côte d'Ivoire après la rencontre avec Gbagbo et la CEI : les enjeux

Jeudi 12 Juin 2025

Le 12 juin 2025, la Conférence des présidents (CAP-CÔTE D'IVOIRE) a reçu une délégation de l'Union africaine pour discuter de la situation politique, avec Simone Ehivet Gbagbo à la tête.


L'Union Africaine chez la CAP-Côte d'Ivoire après la rencontre avec Gbagbo et la CEI © Crédit photo DR
L'Union Africaine chez la CAP-Côte d'Ivoire après la rencontre avec Gbagbo et la CEI © Crédit photo DR
La CAP-Côte d'Ivoire, avec à sa tête Simone Ehivet Gbagbo, a tenu une rencontre significative le 12 juin 2025 avec une délégation de l'Union africaine (UA), conduite par M. Mahamat Saleh Annadif. Cette séance de travail s’est déroulée à Abidjan, alors que les tensions politiques augmentent à l’approche des élections présidentielles prévues pour octobre 2025.

Un jour plus tôt, le 11 juin, Laurent Gbagbo a également accueilli la délégation à son domicile. Cette mission visait à évaluer le climat pré-électoral et à s'assurer que les conditions du scrutin soient respectées. Des experts en gouvernance et en processus électoraux étaient présents, appelés à suivre de près la situation en Côte d'Ivoire.

Une mission dans un contexte tendu

Cette rencontre avec l’Union africaine se déroule à un moment délicat. Laurent Gbagbo a récemment été radié de la liste électorale par la Commission Électorale Indépendante (CEI), une décision qu'il conteste fermement. Lors d'un meeting, il a qualifié la CEI de « commission électorale boiteuse » et a mobilisé ses partisans contre son exclusion.

Les membres de la délégation de l'UA ont entendu ses préoccupations. Gbagbo a souligné l'importance d’une élection juste, dénonçant les pratiques qu'il perçoit comme obstruant le processus démocratique. 

Les exclusions

Laurent Gbagbo et d'autres figures de l’opposition, comme Tidjane Thiam, ont été exclus de la liste électorale suite à des décisions judiciaires. Bien que Gbagbo ait été acquitté par la Cour pénale internationale, il n’a pas bénéficié d’une amnistie pour une condamnation antérieure, ce qui complique ses ambitions politiques. Son parti, le Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI), l'a pourtant investi comme candidat.

La CEI, dirigée par Ibrahim Kuibiert Coulibaly, justifie ces exclusions par la nécessité de respecter l'État de droit. Avec 8,7 millions d’électeurs sur la liste définitive, les quatre candidats radiés, Gbagbo et Thiam compris, se voient privés de la possibilité de voter ou de se présenter.

L'initiative de l'Union africaine s'inscrit dans un éventuel effort pour promouvoir la paix et la sécurité en Côte d'Ivoire. L’UA cherche à encourager le dialogue entre les différents acteurs politiques tout en veillant à ce que les droits des citoyens et la démocratie soient préservés. La demande de Gbagbo sur l’examen des conditions électorales et l’établissement d’un cadre favorable à une élection équitable sont des sujets centraux des discussions.

A LIRE AUSSI


Lois et règlements | Vidéos | Actualité | Eco-Finance | Concours administratifs | Sports | Conseil des ministres | Politique | Société | Médias | Who's Who