
L'opposition ivoirienne se dirige vers "un forfait et un boycott non affirmé mais subi de la présidentielle 2025" © Crédit photo DR
Le boycott de l'opposition ivoirienne à la présidentielle 2025 semble inéluctable. Dans une analyse publiée ce 12 août sur sa page Facebook, le journaliste Ferro Bally dresse un constat alarmant : "À moins d'un possible deus ex machina, ces deux partis se condamnent, sans aucune issue de secours, à un forfait et à un boycott non affirmé mais subi de la présidentielle du 25 octobre 2025."
Cette perspective découle de l'exclusion maintenue de Laurent Gbagbo (PPA-CI) et Cheick Tidjane Thiam (PDCI-RDA) du processus électoral. "À environ deux semaines de la fin du parrainage citoyen et du dépôt des candidatures à la CEI, Gbagbo et Thiam, bien que candidats pour le compte de leur parti, restent exclus", souligne l'analyste.
Cette perspective découle de l'exclusion maintenue de Laurent Gbagbo (PPA-CI) et Cheick Tidjane Thiam (PDCI-RDA) du processus électoral. "À environ deux semaines de la fin du parrainage citoyen et du dépôt des candidatures à la CEI, Gbagbo et Thiam, bien que candidats pour le compte de leur parti, restent exclus", souligne l'analyste.
Le refus du plan B
Le Front commun maintient une position inflexible qui pourrait lui être fatale. "Le PDCI-CI et son allié du Front commun ont rejeté l'option du candidat de substitution pour le premier et de précaution pour le second", révèle Ferro Bally. Cette stratégie du tout ou rien place les deux formations dans une impasse.
"Leur président, qui représente toutes les lettres de l'alphabet, reste leur seul plan. Et ça passe ou ça casse", analyse-t-il. Cette obstination révèle les limites d'une opposition qui refuse tout compromis face à un pouvoir inflexible.
"Leur président, qui représente toutes les lettres de l'alphabet, reste leur seul plan. Et ça passe ou ça casse", analyse-t-il. Cette obstination révèle les limites d'une opposition qui refuse tout compromis face à un pouvoir inflexible.
Des conséquences désastreuses annoncées
Pour le PPA-CI particulièrement, les conséquences seraient dramatiques. "Absent des élections depuis 2015 et ayant perdu tous ses bastions politiques, il pourrait jouer, à son insu, la carte de sa survie dans le jusqu'au-boutisme", prévient le journaliste. Ce boycott "serait une catastrophe politique de nature à accroître la démobilisation des militants et partisans".
Ferro Bally n'hésite pas à qualifier cette stratégie d'"option du tout ou rien" qui "va se découvrir suicidaire et non productive". Il prédit même que cette approche "finira par donner raison et réhabiliter ceux qui ont été présentés comme des brebis galeuses" - référence aux figures comme Ahoua Don Mello et Jean-Louis Billon qui avaient proposé des "solutions de sortie de crise".
Le journaliste établit un parallèle historique saisissant : "Ces empêcheurs de tourner en rond pourraient ainsi connaître le sort de Galilée qui a été jugé, au 17è siècle, pour hérésie." Il conclut par une prédiction : "Et comme Galilée qui soutenait 'Et pourtant, elle tourne,' ils pourront, eux aussi, déclarer : 'Et pourtant nous avons conseillé la bonne voie.'"
Cette analyse de Ferro Bally révèle une opposition ivoirienne prisonnière de ses propres contradictions, incapable de s'adapter aux réalités du terrain politique. Le boycott annoncé pourrait ainsi marquer un tournant dans le paysage politique ivoirien, avec une opposition de plus en plus marginalisée.
Ferro Bally n'hésite pas à qualifier cette stratégie d'"option du tout ou rien" qui "va se découvrir suicidaire et non productive". Il prédit même que cette approche "finira par donner raison et réhabiliter ceux qui ont été présentés comme des brebis galeuses" - référence aux figures comme Ahoua Don Mello et Jean-Louis Billon qui avaient proposé des "solutions de sortie de crise".
Le journaliste établit un parallèle historique saisissant : "Ces empêcheurs de tourner en rond pourraient ainsi connaître le sort de Galilée qui a été jugé, au 17è siècle, pour hérésie." Il conclut par une prédiction : "Et comme Galilée qui soutenait 'Et pourtant, elle tourne,' ils pourront, eux aussi, déclarer : 'Et pourtant nous avons conseillé la bonne voie.'"
Cette analyse de Ferro Bally révèle une opposition ivoirienne prisonnière de ses propres contradictions, incapable de s'adapter aux réalités du terrain politique. Le boycott annoncé pourrait ainsi marquer un tournant dans le paysage politique ivoirien, avec une opposition de plus en plus marginalisée.