Julaya Côte d'Ivoire a signé ce vendredi 17 octobre 2025 à Abidjan un accord de financement de 800 millions de francs CFA avec CDC-CI Capital, le fonds d'investissement public. L'objectif : déployer à plus grande échelle ses solutions de paiement digital et toucher les populations rurales encore exclues du système bancaire traditionnel.
Arthur Coulibaly, directeur général de CDC-CI Capital, ne cache pas ses ambitions. « Il s'agit d'un financement qui vise à faciliter l'accès aux financements des PME et des ménages, mais aussi des populations en milieu rural », explique-t-il. Le fonds public voit en Julaya un pionnier capable de révolutionner l'accès au crédit dans la région. Avec ses 1 000 milliards de FCFA de flux annuels traités, la fintech a déjà prouvé qu'elle pouvait jouer dans la cour des grands.
Arthur Coulibaly, directeur général de CDC-CI Capital, ne cache pas ses ambitions. « Il s'agit d'un financement qui vise à faciliter l'accès aux financements des PME et des ménages, mais aussi des populations en milieu rural », explique-t-il. Le fonds public voit en Julaya un pionnier capable de révolutionner l'accès au crédit dans la région. Avec ses 1 000 milliards de FCFA de flux annuels traités, la fintech a déjà prouvé qu'elle pouvait jouer dans la cour des grands.
Un pari sur l'avenir
L'investissement prend la forme d'obligations convertibles, un instrument financier hybride. « Nous investissons dans un outil qui a les caractéristiques d'une dette aujourd'hui, mais qui peut être convertible en actions si l'entreprise atteint certains résultats », précise Arthur Coulibaly. Une manière de sécuriser l'opération tout en gardant une porte ouverte sur une participation au capital d'ici deux à trois ans.
Du côté de Julaya, on affiche une feuille de route ambitieuse. Mathias Léopoldie, PDG de la fintech, voit grand : « Ce partenariat n'est pas seulement un financement, c'est un engagement commun en faveur d'un avenir où les paiements digitaux joueront un rôle central dans la compétitivité économique de l'Afrique de l'Ouest. »
Du côté de Julaya, on affiche une feuille de route ambitieuse. Mathias Léopoldie, PDG de la fintech, voit grand : « Ce partenariat n'est pas seulement un financement, c'est un engagement commun en faveur d'un avenir où les paiements digitaux joueront un rôle central dans la compétitivité économique de l'Afrique de l'Ouest. »
Visa, producteurs de cacao
Concrètement, Julaya veut s'imposer sur plusieurs fronts. La fintech ambitionne de renforcer ses outils de lutte contre la fraude sous l'œil vigilant de la BCEAO et de moderniser ses infrastructures pour absorber la croissance de ses volumes. Elle vise également le nouveau système de paiement instantané régional (PI-SPI) qui permet des transactions 24 heures sur 24 entre pays de l'UEMOA, avec des frais réduits voire gratuits pour les particuliers.
Autre cible : les filières agricoles. Julaya veut digitaliser les paiements des producteurs de cacao, d'anacarde ou de mangue. « C'est une opportunité pour réduire les coûts et stimuler le commerce intra-africain », assure Mathias Léopoldie. La fintech, qui emploie une vingtaine de personnes en Côte d'Ivoire, opère déjà au Sénégal et au Bénin. D'autres agréments sont en cours dans la région.
Autre cible : les filières agricoles. Julaya veut digitaliser les paiements des producteurs de cacao, d'anacarde ou de mangue. « C'est une opportunité pour réduire les coûts et stimuler le commerce intra-africain », assure Mathias Léopoldie. La fintech, qui emploie une vingtaine de personnes en Côte d'Ivoire, opère déjà au Sénégal et au Bénin. D'autres agréments sont en cours dans la région.