
La croissance économique de la Côte d'Ivoire impressionne le FMI selon le rapport d'octobre 2025 © Crédit photo DR
La croissance économique de la Côte d'Ivoire se maintient dans le peloton de tête africain. Le Fonds monétaire international vient de publier ses Perspectives économiques régionales baptisées « Tenir bon ». L'institution prévoit 4,1 % de progression pour l'Afrique subsaharienne en 2025. Abidjan se distingue particulièrement aux côtés du Bénin, du Rwanda et de l'Ouganda, formant un quatuor de nations résilientes.
Cette reconnaissance intervient dans un contexte mondial tendu. Les prix pétroliers restent faibles, l'aide au développement diminue et les conditions d'emprunt se durcissent. Pourtant, ces quatre économies affichent des taux « parmi les plus élevés au monde ». Le rapport salue également les réformes structurelles menées en Éthiopie et au Nigéria.
Cette reconnaissance intervient dans un contexte mondial tendu. Les prix pétroliers restent faibles, l'aide au développement diminue et les conditions d'emprunt se durcissent. Pourtant, ces quatre économies affichent des taux « parmi les plus élevés au monde ». Le rapport salue également les réformes structurelles menées en Éthiopie et au Nigéria.
Des performances contrastées selon les pays
Les États producteurs de ressources naturelles et ceux touchés par des conflits peinent à retrouver une dynamique soutenue. Le revenu par habitant progresse de seulement 1 % par an en moyenne dans ces zones. Vingt pays sont déjà surendettés ou à haut risque de surendettement, selon les données du FMI.
L'institution met en garde contre un excès de confiance. « La plupart des pays de la région cumulent des risques budgétaires, monétaires et extérieurs », précise le document. Cette solidité « ne saurait être tenue pour acquise ».
Le FMI identifie la mobilisation des recettes intérieures comme premier chantier. La numérisation des administrations fiscales, la réduction des exonérations et l'élargissement de l'assiette fiscale doivent permettre de financer le développement. La gestion transparente de la dette publique constitue le second pilier stratégique.
L'institution encourage le recours à des instruments innovants comme les mécanismes de financement mixte ou les conversions de dettes en projets. Les gouvernements doivent concilier stabilité macroéconomique et objectifs de développement dans un contexte d'incertitude persistante.
L'institution met en garde contre un excès de confiance. « La plupart des pays de la région cumulent des risques budgétaires, monétaires et extérieurs », précise le document. Cette solidité « ne saurait être tenue pour acquise ».
Le FMI identifie la mobilisation des recettes intérieures comme premier chantier. La numérisation des administrations fiscales, la réduction des exonérations et l'élargissement de l'assiette fiscale doivent permettre de financer le développement. La gestion transparente de la dette publique constitue le second pilier stratégique.
L'institution encourage le recours à des instruments innovants comme les mécanismes de financement mixte ou les conversions de dettes en projets. Les gouvernements doivent concilier stabilité macroéconomique et objectifs de développement dans un contexte d'incertitude persistante.